Yohann a participé dimanche dernier au trail de Saint Paul sur Save prés de Blagnac.
311 coureurs au départ du 13,5km et 330D+.
Il termine 8éme. Félicitations
Yohann a participé dimanche dernier au trail de Saint Paul sur Save prés de Blagnac.
311 coureurs au départ du 13,5km et 330D+.
Il termine 8éme. Félicitations
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Dimanche 9 avril, il fallait choisir entre deux courses : l’une à la mégalopole, le marathon sur le pavé de Paris. Et puis l’autre dans le faubourg du village : la Ronde aiguefondaise. Là pas de marathon, non, 12 km (à la roue de charrette) entre chemins muletiers, petites routes, et sentes, avec une grotte en bordure (paraît-il). Surtout le sentiment de ne pas se faire plumer (15 € avec repas), puisque les bénévoles étaient aimables, prévenants voire enthousiastes. Une course sous la pluie généralement, mais là : soleil splendide. À se demander si le peloton n’aime pas se mouiller, puisqu’il y avait une cinquantaine de candidats de moins qu’à l’accoutumée, peut-être compensés par une centaine de randonneurs.
Tout le monde connaît Victor Hugo. Eh bien maintenant, il faudra s’habituer à « Victoire pour Hugo » (Fabre) : il a dominé la catégorie juniors. En cours de route, au repas, les convives apprirent que le Triomphe lui était familier depuis un lustre. Et même l’Arc (absent à Aiguefonde) de Triomphe. Puisque en 2012 (c’était aussi le jour du marathon de Paris), en visite touristique familiale dans la capitale, arrivant par hasard vers 18 h 00 auprès du Soldat inconnu, l’autorité militaire désigna l’adolescent pour satisfaire au ravivement de la flamme. De mémoire, Foch, Joffre et Pétain l’ont allumé au mois de février 1921. Et depuis cette flamme brûle sans discontinuer. Et tout ça, grâce (un peu) à Hugo, donc.
Au passage, si à défaut de Soldat inconnu, vous croisez ses anonymes descendants (s’il a eu le temps d’en avoir), transmettez-leur mes hommages et ma considération. Car chaque jour, j’apprécie la liberté que nos devanciers ont conquis. Cela va durer au moins ?… Et, en course, je suis enchanté qu’on puisse, sans risque, fraterniser avec l’adversaire. Mais revenons à nos moutons.
Hugo était le seul junior ? Et alors, les absents… Les vieux en revanche, ça pousse comme du chiendent (11 hommes M3). « Mais d’où ils sortent ? » s’interroge, médusé, André (Suc, 8ème M3), pourtant habitué à trouver des réponses. Marc (Fabre, 4ème M3) est dans le lot, se faisant griller le podium pour sept secondes : après avoir vu Jean Moralès côté face, il l’a donc vu côté pile, au podium. Signalons la 3ème M1F Dominique (Tichit) : une habitude quand elle fait le trajet en Mercedes, avec un chauffeur du Top 14. Mais bien sûr le coup d’éclat est pour Laurent (Soccol) : lui est dans le Top 5. Songez que 137 secondes seulement le séparent du vainqueur…
12 km d’Aiguefonde. 1.Rodolphe Brenot en 45’41 ». 5.Laurent Soccol (1erM1) en 47’58 » 14.Christophe Tichit en 53’01 » 47.Hugo Fabre en 1h00’05 » 55.Marc Fabre 82.Dominique Tichit (3èmeM1F) 85.André Suc (133 arrivants).
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BRASSACATRAIL 1 et 2 avril 2017
Nous voici donc arrivés au week-end du 1er et 2 avril, week end du Brassacatrail,organisé par Maxime Durand et les galopins Brassagais!!!!
Pour certains déjà fait pour d’autres une premiere!!!et pas la moindre!!!
Le week end est bien arrosé(la pluie bien sûr….) mais qu importe on reste motivé!!!!
Déjà en décembre une partie des coureurs de l’AC Lacaune avait participé à la reco et cela avait déjà été une belle journée.
Donc le samedi il ya l’epreuve du KV(kilomètre vertical) Jérome etait au départ mais l’objectif c ‘est demain!!!!
Enfin dimanche!!!Ciel gris, pluie, tant pis!!Rendez vous est donné pour les Lacaunais et les autres à 7H30 à Brassac.
Nous devions être un peu plus,finalement 13, sur la ligne de départ, mais plusieurs coureurs ont declaré forfait pour blessure la plupart .
Nous voilà donc sur la ligne de depart, après avoir recuperé nos dossards et les joyeuses retrouvailles typiques du club…..,Super ambiance , tout le monde est chaud,Maxime au micro motive les troupes et averti aussi de certains endroits glissants sur le parcours,ah bon!!??…..et en fond le dernier tube d’AC/DC: c’est bon là on est prêt!!!!Certains partent pour le 28km(Benoît,Laurent,Jérôme,Ricou,Virginie),d’autre pour le 14 km(28 en relais:Tatiana qui donnera son relais à Mégane…..) et pour le 13km ce sera un peu plus tard(Domy,Christophe,Florent ,Hugo,Marc,Francis),et le 7 km avec Maria.
Et c’est parti!!!!!!Petit tour de »ville » par le pont vieux de Brassac et on attaque enfin la « 1ere » côte et ça bouchonne….on ne peut ni courir ni doubler….Ensuite au fil, des km la horde de coureurs va s’étirer et quelquefois on va même se retrouver seul dans les bois!!!Après quelques km Jérôme se blesse à la cheville et déclare forfait, rien de grave apparemment…..ça glisse quand même pas mal!!!!!Le parcours est super,traversée de la rivière sur un ponton fait »maison »,quelques endroits boueux,non en fait pas mal d’endroit boueux,c’est bon pour la peau il paraît mais là on en a mangé de la boue!!!!!….et dommage pour les points de vue le ciel n’est pas toujours dégagé…Donc sur le 28 on se retrouve à 2,Ricou et Virginie,et on va se motiver tout le parcours parce que franchement balaise, des côtes impressionnantes qui pètent bien les jambes surtout dans la seconde partie après le couvent d’Ouillats, alors là…..surtout que Ricou ayant pris des infos auprès d’un »traceur » qui lui dit après 14 km : »là on a fait le plus facile…… »!!!!!Tout va bien!!!On retrouve sur le parcours quelques malheureux obligés de s’arrêter victime de crampes!!!On tient toujours le coup, le parcours est très beau, le temps finalement pas trop mal pour courir avec par moment une petite pluie fine et ça y est on redescend, un petit sentier entre les arbres, toujours beaucoup de boue mais trop cool….on est lancé et en plus on sent l’arrivée!!!!!!On cloture le parcours en un peu plus de 4h.Trop fiers!!!!Bon entraînement pour l’Aubrac!!!!Quelques crampes à l’arrivée mais tellement contents d’y être arrivés.
Pour les autres coureurs le parcours se passent aussi apparemment bien, on arrive tous dans le même état, crépi de boue mais toujours le sourire!!!Donc tous bien arrivés,sauf Jérome mais qui ,nouvelles prises , va bien.Une bonne douche bien méritée(chaude…ouf….)et nous revoila tous réunis,coureurs et supporters, autour de la bandas de Brassac, une biérote à la main bien sûr, on est sportif ou on l’est pas….Super ambiance, toujours très chaleureux entre nous et tous trop fier de nos exploits!!!
Place au podium avec une 1ère place pour Benoît Galand, 1er au scratch en 2h44 ,et pour Virginie,1ère feminine sur le parcours et 72 ème au scratch en 4h02, qui regarde d’un oeil malicieux ses coéquipières du « Transaubrac »….
Allez les filles on est prête, les gars n’ont qu’à bien se tenir!!!!! 😉
Laurent termine 12 ème et 3 ème V1 au scratch en 3h15.
Ricou termine 73 ème au scratch en 4h02.
En relais Tatiana et Megane se classe 45 ème en 4h42.
Sur le 13 km Christophe termine 31 ème au scratch en 1h32, Florent 49 ème en 1h36, Hugo 53 ème en 1h38, Marc 65 ème en 1h42, Francis 106 ème en 1h55 et Domy 113 ème en 1h57.
Sur le 7 km Maria termine 32 ème en 1h09.
On est tous là,bien arrivé, super!!!!!
La journée se termine autour du repas aligot saucisse, de beaucoup de rires, de partage et d’envie de se retrouver pour de nouvelles courses bien sûr!!!!
Un grand merci à Maxime et aux Galopins Brassagais, à tous les bénevoles et à tous les coureurs, pour l’organisation , le super tracé du parcours et l’ambiance au top….mais ça c’est grâce à chacun de nous!!!!!
Virginie
Bientôt les photos………….
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Sortie en Famille
RDV à Montauban avec Mégane et Emeric, le temps de poser les valises dans un hôtel bien sympa, pasta party dans un resto basque (génial) recommandé par le veilleur de l’hôtel.
Dimanche matin, temps frisquet à peine 4° les poils hérissent, mais le soleil pointe son nez et une très belle journée s’annonce 😉
Départ du Marathon et relais 8h30 pour Megane et 9h00 pour Francis
Mégane, inscrite sur le marathon, avec quasiment, voir très peu d’entrainement.
Ce qui n’est pas sans inquiéter ses parents…..car on ne savait pas comment elle allait gérer cette course
Francis sur le semi, après avoir évacuer ses calculs, sera en pleine forme et finira en 1h48
Arrivé 327 sur 954
Cat. : V3M (M)
11 sur 44 dans la catégorie V3M
Marie blessée au pied…ne se lancera pas dans l’aventure, son seul objectif, se déplacer dans la ville et courir pour voir passer plusieurs fois sa fille et son mari…
Est ce vraiment prudent ????!!!! mais quand on aime, on ne compte pas….les douleurs et les kms
Elle embarquera le chéri de Megane qui n’aura pas d’autre choix que de la suivre pendant plus de 4h..sans jamais raler…..
Megane finira son Marathon avec beaucoup d’émotion mais énormément de fierté …..Nous aussi d’ailleurs….et surtout Emeric, qui voulait qu’elle parte sur le semi tant il était inquiet pour elle…..
Arrivé(e) 215 sur 330
6 sur 19 dans la catégorie SEF
TEMPS 5ème KM : 00:21:17
TEMPS 15ème KM : 01:23:11
TEMPS 25ème KM : 00:21:17
TEMPS 35ème KM : 03:28:26
Place réel : 216
Place cat. réel : 6
Temps réel : 04:11:22.00
Promis le prochain marathon je m’entraine…..pfff ils sont où mes 20ans ????
MARIE
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Trail de Bouzigues
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Vendredi 31 mars, 18 h 30, taverne Ricou à Lacaune. Des athlètes (si, si…) s’apprêtent à rallier la sous préfecture pour la course des 10 km.
Leurs objectifs ? « Une heure, comme l’an dernier » (Véronique Maury). « Me guérir de ma première course : le trail de Lacaune »; et, en s’assurant que le patron de l’auberge (Éric Cambon) écoute, Élodie Alinat rajoute : « Il était si dur ! » Autre débutante (à la dernière Ronde givrée), Marie-Anne Barbier : « Passer une soirée sympa, entre copines ». À peu près même son de cloches chez Christine Rousset et Véronique Calas. Lacaune, société traditionnelle. Mais pas archaïque : ces femmes se trouvent à l’auberge sans que personne ne s’en émeuve, ni les joueurs de belote, ni les refaiseurs de monde du comptoir, ni les rêveurs, au regard si lointain, assis depuis des heures devant leur verre. Il faut dire qu’elles ont l’air « comme il faut ».
Maintenant, les hommes : « Du diable, si je ne fais pas un podium : l’an dernier, en première année junior, j’ai fait 4ème « (Florent Tichit). « Moi, avec les clients qu’il y a en M1… Mais je ferai le maximum » (Christophe Tichit). « Eh ben, moi aussi, pour rester dans les 48 minutes et quelques (André Suc).
Hommes d’un côté, femmes de l’autre, chacun rejoint son véhicule. « Non, non, André, tu viens avec nous : j’ai la Mercedes, tranche Christophe. Une Mercedes ! L’apostrophé se dépêche d’aller chercher sons sac dans sa Citroën exigu. Juste le temps de se revoir, enfant, devant l’un des rares jouets qu’il eut : cette Mercedes à la carrosserie bleu soutenu qu’il caressait en rêvant, les jours de solitude. Et maintenant, 55 ans plus tard, le rêve, ce rêve, son rêve : il devient réalité ! Bonheur. Peut-être même, Christophe va lui ouvrir la porte, façon majordome. Enfin… la malle est ouverte. « Elle est un peu bosselée, prévient Christophe, car je m’en sers pour aller à la pêche. Tiens, case ton sac dans ce bazar. Elle date de 1981. J’en ai hérité quand mon grand-père nous a quittés. » Déception et illusion perdue : un boulet qu’André traînera tout du long des trois tours de circuit.
Une dizaine de Monts-de-Lacaunais (et autant de supporters) étaient présent sur le site. Du club ou pas, d’aucuns réalisèrent leur objectif. D’autres se consolèrent en ciblant en cours de route d’autres paramètres. Et il y a ceux qui ne vont pas attendre pour se remettre en question : présence active à Brassac dès le surlendemain pour les Tichit ou encore l’inusable vétéran salvetois Michel Madariaga. Un Top 10 (Aurélien Cavaillès) et des performances catégorielles haut de gamme (Éva Nègre, Michel Madariaga, Francis Gil…) peuvent être dégagées.
1er. Djilabi Bedrani en 30’58 » 8.Aurélien Cavaillès en 35’27 » 50.Christophe Tichit en 39’50 ». 63.Laurent Soccol en 40’33 » 77.Florent Tichit en 41’06 » 112. Hugo Fabre en 43’46 ». 117.Éva Nègre, 1ère cadette (licenciée maintenant à Albi) en 43’58 » 130.Michel Madariaga en 45’03 » (2ème M3) 191.Francis Gil 233.Emmanuel Rodier 242.André Suc 300.Maria Jacquier 314.Véronique Calas 315.Christine Rousset 350.Marie-Anne Barbier 393.Philippe Augé en 59’59 » 404.Élodie Alinat 410.Véronique Maury (423 arrivants).
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Comme chaque année ce trail des Combes offre un circuit différent. Doté de 3/4 de monotraces et de chemins ce trail permet de découvrir la campagne cadurcienne. Lionel Maffre a participé à cette course et s’est classé 13é sur 113 arrivants sur le 15km.
Résultat et photos: ICI
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En ce dimanche 12 mars 2017, je me trouve sur la ligne de départ pour le semi-marathon de BLAGNAC et ses 21,1 km.
Le temps est au vent et à la pluie… pas top. Mais impossible de reculer. Déjà un parce que ce n’est pas le genre de la maison. Deux car je cours avec ce beau maillot d’Imagine For Margo pour lutter contre le cancer des enfants et le manque de moyens de la recherche. Et trois, cette distance sert aussi à l’entraînement Marathon pour ALBI dans un mois. Et je suis accompagné par mon épouse.
A l’arrivée à BLAGNAC, le vent absent sur tout le trajet nous accueille. Je n’aime pas le vent quand je cours. La pluie, la chaleur, la neige ne me dérange pas. Mais le vent… pfffut !
Récupération du dossard et du tee-shirt en cadeau. Puis direction la voiture pour s’équiper. J’ai la chance de voir deux amis qui eux feront le 10km. Encouragements mutuels pour les kilomètres à venir. Je m’équipe et j’ai juste le temps de voir les derniers prendre le départ du 10. Le mien aura lieu dans une heure à 10h30. Tour avec mon épouse sur le petit village du semi et direction la ligne de départ. Un petit crachin se fait sentir. Espérons qu’il reste à çà sans que cela ne dégénère.
Photo devant l’arche et publication sur la page FACEBOOK destinée à ma recherche de dons pour ceux et celles qui me suivent. Je tiens à dire que j’ai reçu beaucoup de messages d’encouragements le jour et la veille de la course. C’est super motivant. Il y a du monde.
Beaucoup s’échauffent déjà à une heure du départ. Je vais attendre un peu mais il va falloir si mettre. Je commence doucement et de suite je n’ai pas de bonnes sensations. Grrr ! On verra en course mais je ne pars pas confiant.
Allez, il faut se mettre en place. Bisous à madame et check pour les enfants ! Tradition et motivation obliges !
Je me place près de la voile des meneurs d’allure des 1h45. Je sais que je ne pourrais pas suivre tout le long, l’entraînement n’étant pas prévu pour cette vitesse depuis mon début pour le marathon. Au moins faire la moitié, je verrais pour la deuxième boucle. Mon objectif est de faire aux alentours de 1h50.
Le parcours se fera sur deux tours. Donc mon épouse pourra m’encourager au passage. Et dans la surprise générale, enfin pour ceux qui sont un peu loin de la ligne de départ, ce dernier est donné. Super ambiance encore entre coureurs comme sur chaque course. Je passe la ligne et je lance les applications running. Quelques centaines de mètres après, première photo par ma première supportrice.
Et me voici, avec plus de 1100 autres participants, lancé sur les routes de BLAGNAC. Même si j’ai vécu ici cela a bien changé depuis mon départ en 1991. Le siècle dernier. Je tiens l’allure des 12 km/h. Je suis à l’intérieur de trois virages à droite d’affilés. Du coup, je me retrouve un peu devant le groupe. Sans aller plus vite qu’eux. Je reste sur ce rythme. Ils me rattraperont à coup sûr. Nous passons les premiers kilomètres tranquillement. Quelques personnes sont quand même présentes sur le bord de la route malgré les conditions climatiques. Quelques orchestres sont aussi là pour encourager tous les coureurs. Quatrième kilomètre, j’ai la surprise de voir mon épouse au bord de la route. Elle me filme au passage et je sais qu’elle tiendra mes « suiveurs » sur les réseaux sociaux. Génial ! Cela fait du bien moralement de se savoir épaulé. Vraiment. J’entends aussi des encouragements avec l’application. Là encore c’est top !
Passage près du lac à ODYSSUD. Je l’ai fait plein de fois à l’époque où je jouais au basket dans cette ville. Mais jamais sur cette distance. Des photographes sont partout. Ils me permettent de pouvoir vous faire participer avec moi à ce 21km.
Quelques virages à gauche et me revoilà dans le groupe des 1h45. Au sixième kilomètre, nous avons tous droit à une superbe douche froide. La pluie vient détremper tout le monde. Je n’avais jamais fait une course officielle sous la pluie. Maintenant c’est fait. Cela ne dure pas longtemps mais avec le vent cela refroidit. Je passe devant l’ancien bâtiment où j’habitais avec mes parents. Bien sûr des souvenirs refont surface. Ma maman est décédée d’un cancer, elle n’avait rien à l’époque où nous vivions ici. Pas de vague à l’âme. Une pensée rapide qui me rappelle pourquoi je coure. Cela aura son importance dans quelques minutes.
La fin du premier tour. Je sais que j’aurais droit à des encouragements juste pour moi. Je vois mon épouse, téléphone portable en main, nouvelle vidéo. En passant, je lui fais signe que tout va bien et que je vais lever le pied. Je ne crois pas si bien dire. Je finis le premier tour et le chrono est bon. Une heure et douze kilomètres parcourus. Premier objectif atteint. Plus que 9 km !
Et je reprends la même route que tout à l’heure. J’arrive au 14ème kilomètre et là, je ressens une douleur sous le pied gauche. Je la connais bien. Elle m’avait énormément gêné lors du semi et le marathon de TOULOUSE l’an dernier. Noooon !
Entre la pluie et le vent plus cela ce n’est pas génial. Moralement je ne suis pas super car même si le reste va bien je sais que cela peut devenir très douloureux. Je ralentis un peu plus. Je ne veux pas non plus risquer une blessure et hypothéquer le marathon du mois prochain. Je continue quand même. Il me tarde le ravitaillement. Il arrive au seizième kilomètre. Je viens de rattraper un coureur qui me dit qu’il n’avance plus. Je lui dis de s’accrocher que cela ne durera pas. Motivation double. Lui et moi ! Ravito vite pris mais mon camarade vient de me prendre quelques mètres. Je reste à ma vitesse. Elle est malgré tout dans ce que j’avais prévu et celle de l’entraînement marathon. La douleur me dérange mais me permet de poser le pied.
17ème kilomètre : la douleur devient vive d’un seul coup. La pluie revient et le vent pleine figure. Je baisse la tête et je me « cache » sous la visière de la casquette que je porte. Je suis au milieu de la route mais je ne vois pas où je vais. Je regarde juste à 50 cm devant mes pieds. Puis j’entends un « Attention !!! Fais gaffe ». Je lève les yeux et je vois un trottoir et un arbre. J’ai « dérivé » sur le bord de la route jusqu’à un parking sur le bord. Je rebaisse la tête et je prends quelques branches dans la cou et sur la tête. Je reviens de suite au milieu de la route. « Ça va ? Tu vas bien ? ». Oui cela m’a permis de me concentrer à nouveau. J’étais un peu perdu durant quelques secondes mais je repars en me disant que je dois rester bien dans ma tête.
Arbre 1 – Manu 0
La douleur semble du coup s’atténuer. En repassant devant mon « ex chez moi », mêmes pensées que tout à l’heure. Elles me permettent de me relancer. Ma mère est présente à mes côtés. On ne peut l’expliquer mais juste la sensation que l’on peut renverser les montagnes et finir malgré ce pied qui me dérange. Allez direction l’arrivée.
Je suis toujours dans le chrono que je me suis donné. Il ne reste que quelques minutes à supporter la gêne du pied et je sais que je suis attendu. Passage à l’endroit où mon épouse était au premier tour. Mais elle doit être plus proche de l’arche d’arrivée. Je la vois sous le passage dans le parking. A l’abri de la pluie et un peu du vent. En courant j’ai presque chaud. A m’attendre elle a dû avoir froid avec ce vent. Elle me filme et m’encourage. C’est la fin. 400m.
J’accélère autant que je peux et je vois la ligne de chronométrage. Un geste pour ma maman comme toujours. Et passage sous l’arche.
Un peu plus d’une heure et cinquante minutes. Deuxième objectif atteint. Le troisième est le plus important pour moi, j’ai pu montrer ce maillot de cette belle association.
J’ai pu attendre une petite fille dire à sa maman « pourquoi enfants sans cancer ? » « Des enfants sont malades tu sais ». Cela ne dure pas longtemps. A la vitesse où je coure, j’ai le temps d’entendre ce genre de phrases. Cela prouve que l’info se donne.
Avant le retour et le départ de BLAGNAC, je récupère le ravitaillement. Je prends des barres au chocolat. Elles ne sont pas pour moi. Mais pour une bénévole. Elle m’a renseigné à mon arrivée, encouragée durant les deux passages devant elle. Je lui donne en la remerciant. Elle me remercie et avale les deux gourmandises rapidement. Il faut aussi penser aux bénévoles car sans eux il n’y aurait pas de course.
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« Bienvenue dans notre commune. Le sport fait partie de notre vie. Car c’est ici, mes chers amis, qu’est né le cross-country. » Ah ! Ces maires… Tous les mêmes. Pour faire la promo de leur bled, ils ne savent plus quoi inventer. Tu m’étonnes que personne les écoute… Et Christian Carayol de poursuivre : « Songez qu’ici-même, sur cet estrade, est passé Saïd Aouita… Mais vous vous en balancez… » Quoi ? Le champion olympique du Maroc en 1984, à Los Angeles. Le grand Saïd Aouita, et ils ne me l’ont pas dit ! Que n’aurais-je donné pour emboîter sa foulée (l’espace d’un instant). Et – quelle chance ! – nos aimables athlètes lacaunais Laurent, Florent, Marc, Dominique et Tatiana vont l’imiter dans quelques instants, en gravissant le modeste marchepied.
La MJC, sous le contrôle tout en douceur de Dominique Thépin, avait, comme à l’accoutumée bien fait les choses. Bien sûr , inquiétude sur la pluie annoncée, mais cette année elle se fit discrète sinon absente. Rien que pour amuser la galerie, les bénévoles avaient même fait tomber de gros sapins sur le parcours : certains où il fallait prendre appui, genre steeple, d’autres qu’il fallait effacer comme des haies, style Diagana, d’autres encore où il fallait passer dessous, sans parler de ceux qui s’étaient sciés, juste pour laisser la place au passage des coureurs. Et puis deci-delà, ils avaient ensemencé les chemins avec des pellicules de boue, de celle qui amortit avec efficacité le choc des foulées. Et puis Carnaval n’étant pas trop loin, ils avaient déguisé notre Dominique (Tichit) en garçon, et son garçon (Florent) en loser. Péripéties qui nous font apprécier à sa juste valeur le charme discret de l’artisanat, largement compensé par les vertus d’un accueil chaleureux.
Au final, chacun des Lacaunais trouva sa satisfaction. Laurent (Soccol) par sa 5e place sera des surcroît habillé pour l’hiver, et en schtroumpf (couleur club). Christophe (Tichit) en forte concurrence en Master 1 pour avoir veillé comme un papa poule sur sa tribu. Florent (Tichit) le jeune pour avoir battu (inédit) le vieil Édouard. Hugo (Fabre) même s’il regrette cependant des pentes trop douces à son gré qui ne lui ont pas ouvert les marches du podium (vive concurrence et bons performeurs en catégorie juniors aussi). Marc (Fabre) qui fait une entrée tambour battant dans le monde des sexagénaires. Un univers de plus en plus impitoyable pour André (Suc) qui se console en constatant que, malgré les obstacles, il n’a mis que 2 secondes de plus au kilomètre qu’en 2016 ; et a vivement apprécié que le départ ne soit pas rythmé par du heavy métal décibellé à fond comme souvent, mais par des chants plus ou moins grégoriens. Dominique (Tichit) qui peut viser un podium (M1) au Challenge du Parc du Haut-Languedoc (catégorie féminines, puisque Dominique – Thépin, à mon avis là, Dominique c’est un garçon – est partisan du bon chic bon genre). Tatiana (Devic) qui, juste avant le printemps, s’est trouvé un nouvel équilibre avec sa plante (ex-problème de voûte). Et n’oublions pas notre pétulant commentateur, excellent ambassadeur des Monts et Vals en Haut-Languedoc, le fringant Stéphane (Taillades).
Les cyclistes, au vu des obstacles, n’avaient pas pris leur vélo, mais c’est tout comme : outre la 4e place de Nicolas Jalabert, le vainqueur a été le Vététiste Thibaut Vassal en 1h10’18 ».
Les Lacaunais
5.Laurent (Soccol) à 2’28 » (3e M1). 15.Christophe (Tichit). 29.Florent (Tichit) 4e junior. 53.Hugo (Fabre) 69.Marc (Fabre) 3e M3. 78. André (Suc) 93.Dominique (Tichit) 2eM1F 102.Tatiana (Devic) 3e SF.
Je vous ai tout dit. Il faut que je revienne à mes questions pour le tournoi national de « Questions pour un champion » de Lacaune, qui s’approche. Exemple :
Le plus souvent employé en cuisine, je dérive du grec signifiant écuelle, bien qu’on ne puisse m’imaginer sans queue. Quand je ne suis pas un complément de « passer », je peux l’être de « traîner », car je suis aussi un instrument à percussion en vogue durant la campagne des présidentielles 2017, je suis…
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Tout juste sortis du salon de l’agriculture, en ce dimanche 5 mars, les belles des champs de Lacaune se mouvaient avec grande dextérité, mais sur deux pattes : n° 2 et 3 sur le 16 km.
Tout avait commencé la veille : le Black Mountain trail annulé, trois coureurs inscrits choisissaient de se recycler dans une joute proche d’Albi. En s’ajoutant aux six prévus, voilà donc une bonne colonie qui quitte les neiges très temporaires des Monts de Lacaune. Covoiturage de rigueur. « Hé bé, il va pas couler une bielle le Chitit ». En sandwich, avec patience et commentaires, Éric Cambon suit Christophe Tichit qui respecte scrupuleusement les règles du jeu (normal pour un arbitre) et les limitations de vitesse. En troisième position, la caisse du trésorier (ah, ah, riez maintenant !) Jean Rascol : une belle voiture comme il sied aux bons financiers.
C’est une première, cette course de Bellegarde-Marsal (communes juste mariées), et pour une cause rare : l’association des parents d’élèves. Il y a donc beaucoup de petits. Et aussi un grand : Leslie Djohne qui habite donc par ici. Ambassadeur souriant du sport dont il fut champion du monde (400 m). Sur le registre de la quantité, Alban, Lescure et Lacaune se distinguaient. Après un échauffement avec Malika (Donni), Éric Cambon s’était rassuré : sa cheville semblait ouvrière.
Pour cause d’arbitrage de rugby un peu plus tard, Christophe avait opté lui aussi pour la course des 9 km. Et il s’y est illustré en laissant cependant le podium à ses homologues quadragénaires, comme lui. « Si t’avais vu, ils sont partis comme des fous… » Même analyse pour Éric qui termine dans le top 10, mais avec deux classards (quinquas) devant lui.
Bonne petite colonie lacaunaise sur le 16 km, vallonné mais sans pente exagérée. Sylvère était le photographe officiel du club. En premier, celui de sa « vedette » Tatiana (Devic), laquelle s’arrêta tout bonnement quelques hectomètres plus loin. Un caprice de star ? Non : c’est la plante (des pieds) qui l’a plantée. Déception aussi pour Jean (Rascol). Après le plantureux repas des os aux Vidals la veille au soir, il se laissa tenter par le premier ravitaillement venu, où il décida de séjourner (problème à un genou ou quelque chose par là). Dès lors Cyrille (Jacquemin) qui l’accompagnait jusque là se sentit pousser des ailes, revigoré par son grand bain de neige de la veille. Mais il était déjà illusoire d’aller cueillir Vincent (Duvernay) qui fait un Top 15. Quant aux deux filles, Dominique (Tichit) et Malika (Donnio), elles eurent la chance (et le talent) de finir 2ème et 3ème au scratch. Auprès du souriant Leslie, elles purent se croire l’espace d’un instant sur le podium de quelconques Jeux Olympiques d’Athènes (2004) ou Pékin (2008). Mais ce n’était qu’un rêve…
9 km. 1er Stéphane Gesset en 37’48″…5ème Christophe (Tichit) à 3’31 » (mais à 28″ du podium)…9ème Éric (Cambon) …59 arrivants.
16 km. 1er Florian Alberge en 1h10’05″…. 15.Vincent (Duvernay) à 11’… 23.Cyrille (Jacquemin)… 33.André (Suc)… 41.Dominique (Tichit), 2ème féminine… 45.Malika (Donnio), 3ème féminine… 67 arrivants
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