LACAUNE

Ronde givrée : avec une quarantaine de Montagnards

         « Finalement, j’suis pas si mauvaise : j’en ai laissé un wagon derrière… » Sur le chemin du retour, en consultant l’écran, la vétérane Yolande Culié (les Gens bonnettes) fait part de ses réflexions à ses compagnons de banquette. Avant d’ajouter : « En tout cas, j’ai tout donné : je suis rincée. »

         Tout avait commencé dix heures plus tôt, au stade, lieu de rendez-vous fixé par le président de l’Athlétique club Éric Cambon, aussi sélectionneur des gens bons crus, blancs, sans os et bonnettes. « L’idée,  annonçait-il alors, c’est d’équilibrer les forces, afin de se retrouver en même temps à l’arrivée, et ainsi de partager les moments de détente d’après-course. »

         Outre les quatre équipes « club », Lacaune et sa communauté avaient envoyé cinq autres quatuors dans la sous-préfecture, Ainsi la corpo « gens bons Roussaly » qui s’avéra la plus brillante (38e sur 318) après la remarquable entame de Hugo (6e à l’issue de son « run »). Ou encore les Montagn’hardes qui, plus jeunes, coiffèrent de justesse les Gens bonnettes. Avec un fond de Rascol, les Barrols étaient représentés, tout comme La Salvetat (Gigamada) avec deux sémillants septuagénaires. Quant à Murat, Cedric Senderens, animateur et patriarche, conduisit ses « Montagnards » dans la première partie du tableau grâce à son valeureux finisseur Corentin. Ainsi, ce dimanche 28 janvier fut pour la quarantaine de coureurs locaux l’occasion de se dépasser sportivement, mais aussi de resserrer des liens en l’espèce familiaux, mais au cas général sociaux, parfois une fois l’an sous ce format.

         Les sociétaires du club de l’ACL ont déjà, quant à eux, les yeux rivés sur la Trans Aubrac, en individuel ou en relais. En effet, le samedi 20 avril, ils seront encore une fois prêts à courir… à perdre haleine, dans des paysages …à couper le souffle. Un double bonheur !

Légende photo : Avant de remonter au pays, les athlètes enthousiastes d’avoir partagé un dimanche d’effort et de détente.

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