VINOTRAIL 8 mars 2020

Sortie à Arboras, petit village lové sur les premiers contreforts des Cévennes et du plateau du Larzac, avec les Tichit’s.

On s’appelle, eux passent par Murat, nous par Fraïsse, donc pas de covoiturage, d’autant que Christophe court à

9 heures et nous 9 h 30.

En route, je m’arrête acheter le ‘new paper’ à Hérépian, nous voyons passés la Clio bleu métal des Tichit’s qui nous gratifie d’un bon coup de klaxon. Tout compte fait, nous ne faisons pas de covoiturage, vu la baisse des matières premières. Bien mal leur en a pris, ils ont fait 3 fois le tour de la plaine de l’Hérault avant d’arriver.

Le RDV de départ se situe dans un domaine viticole ‘’Des Causses’’, avec vue imprenable sur le Mont Saint Baudille, la vallée de l’Hérault…….

Super !!! Pas de problème de stationnement, c’est immense.

Récupération des dossards, et c’est déjà le départ, pour Christophe, 28 km 1197 +

Nous (Domi, Marie et Francis) 17 km  600 + en réalité nous avons fait presque 19 km

 Un drone filme le départ, partis juste avant nous, c’était un peu le bazar pour doubler, mais bon enfant.

C’est parti vite comme dab, nous quittons rapidement les vignes pour progresser rapidement sur une piste, puis une mono-trace montante dans la garrigue.

Là, ce n’est pas de la boue qui nous attend comme la semaine dernière, mais du bon clapas, cailloux, roc, gravier et pierres, rocher calcaire, bien sec un peu de dolomie et  marne compacte.

Le soleil est au rendez-vous, il va faire vite chaud, tee-shirt et short de rigueur.

Nous arrivons rapidement dans un talweg sous la végétation (chênes Kermès) avec un ruisseau quasiment sec où il est difficile de courir car il faut souvent s’aider des mains pour gravir des petits ressauts rocheux et des vasques asséchées.

Une fois sortis du ruisseau, nous attaquons enfin la montée, ça monte sec, on alterne petits pas            (façon Marie) et marche. Rapidement nous arrivons sur le plateau, avec au passage une petite fenêtre sur le mont Aigoual enneigé  (magnifique) et de l’autre côté la méditerranée qui scintille, au milieu des buis bien verts et ragaillardis de l’agression dû à la pyrale.

Après quelques km et le passage au ravito, nous attaquons la descente presqu’en monotrace.

Je me fais doubler par les premiers du 26 km et 1 et 2 et 3 jusqu’à 6 les autres sont arrivés après moi ha ha ha !!!

(non mais quand même, faut pas pousser le V6 Francis, (ça rime) dans le bartas).

Ca sent bon l’écurie, le parcours se termine au milieu des vignes, on aperçoit le domaine et tous les délices qui viendront après course. L’équipe de temps course nous accueille sous son arche, je fais mon petit saut habituel pour le président.

Les filles arrivent rapidement, nous nous désaltérons en attendant Christophe m…. qu’est ce qu’il fout, on a soif, on aura plus de vin MDR.

Il arrive tout secoué d’avoir vu  les secouristes s’occuper d’un coureur.

Seul ombre à cette belle journée, un triathlète de Montpellier a fait un arrêt cardiaque à 2 ou 3 km de l’arrivée. Heureusement un médecin et une infirmière arrivés derrière lui et ont pu prodiguer les premiers massages (1/4 heure au moins) avant l’arrivée des secours (défibrillateur) et ensuite de la protection civile par hélico.

Nous lui souhaitons un rapide rétablissement.

En apéro, dégustation des divers domaines locaux (voir les photos, on sait maintenant pourquoi elles courent, on a du lourd). Le repas était compris, aligot saucisse, dessert vin et verre offert.

Après le café, retour à la maison, les Tichit’s nous suivent pour ne pas se perdre

Résultats :

Christophe 26 km  3 h 36  –  55 / 120

Domi   2 h 30  – 117 / 167

Marie  2 h 46  – 141 / 167

Francis 2 h 13  –  64 / 167