« Quand nous partons en équipe, par exemple sur l’Aubrac, chaque occasion est bonne pour évoquer notre charcuterie… » Le président Éric Cambon ouvre ainsi la 29e assemblée générale de l’Athlétic-club lacaunais. Il est aussi la cheville ouvrière des « charcu’trails », courses locales. Une édition 2019 (1er septembre) remarquable : 444 inscrits sur le stade de la Balmette. Avec d’emblée une nouveauté jugée positive : la traversée du bourg. Même le trésorier Jean Rascol y retrouva son compte ce jour-là, dans un exercice qui, cependant, affiche un solde négatif au bout de l’an.
Claude Sylvestre, entraîneur des enfants avec Mélanie Caron et Philippe Augé, retraça les performances de ses poulains. Motivés pour la compét’ – comme les parents, de Lacaune, ou venus des « banlieues » (jusqu’à Anglès et Saint-Sever d’Aveyron) pour les accompagner au loin – mais la position excentrée de Lacaune reste un handicap. Courir, sauter, lancer : ce sont aussi les gammes hebdomadaires dans le confort de la salle des sports, le samedi de 10 h à 12 h, avec complément possible le mardi soir. En marge, la section baby (3-5 ans) draine les sportifs de demain. À noter que la poussine Peppa Victoor tombe le record du 1000 mètres.
Piste, cross, trail et route
Outre ses conseils aux vétéranes loisirs, Patrick Cavaillès a sous son aile cinq jeunes en phase de bonification de leurs aptitudes : les cadets Antoine Azam (56’49 aux 400 m) et Maxime Fabre (premier au récent cross de Lescure) et les juniors Guilhem Rouquette, Anthony Di Rinaldo et Éva Nègre (moins de 45’ aux 10 km de Castres). Après le long voyage vers Vittel en 2019, l’objectif n° 1 de l’hiver est le national de cross à Montauban. Ce sera en mars 2020 pour clôturer, en solo ou avec les copains du Tarn Sud Athlétisme, une saison d’hiver prometteuse. Pour les courses hors stade du Parc du Haut Languedoc, les rois de l’infanterie 2019 sont Jean-Philippe Suc et Hugo Fabre, tandis que le vétéran M5 (61-65 ans) Marc Fabre fait de la résistance active (5e).
« Vous êtes nos ambassadeurs. » En clôture, le maire Robert Bousquet confirma les propos d’Éric Cambon. Et, devant ses doléances, précisa que quatre chauves-souris au pedigree particulier entraveraient, biodiversité oblige, durant plus d’un an encore le passage des bull-dozers dans le tunnel. Quant à ajouter une aile de stockage commune avec le rugby au bâtiment céans, ce sera possible sur études de dossier. En suivant, comme les 78 athlètes de l’ACL sont à l’aise dans leurs baskets, ils oublièrent la diététique, au moins pour ce soir du 16 novembre : soupes au fromage et pâtisseries à gogo.
(clichés Jean-Jacques Jacquier)