Cinq chiffres avant la virgule, tous des « 1 » : ainsi gagna romain Barthès. Mais nous sommes dans l’espace-temps : 1h11min11s. Une nouvelle ? Pas vraiment, le jeune Brassagais assurant les reportages en direct. La chaleur de ce dimanche 15 septembre sur les chemins dénudés montant au Cangrède lui imposant un arrêt fraîcheur au ravitaillement sis à 1030 m d’altitude, il dut cependant bagarrer pour en imposer ensuite à l’Albanais Yohann Camps.
Au-delà, les coureurs arrivent, le visage marqué par un ultime effort : la montée des marches. Même si là, ils sont soutenus par des bambins enthousiastes. Fourbus donc, et échelonnés, sauf un duo franchissant la ligne en même temps : le vétéran Pascal Gonthier et le local Lionel Gros. Ce dernier a l’avantage de connaître le parcours mieux que quiconque : avec son camarade Didier Piasco, il l’a balisé la veille. Un tandem qui avait du reste « pensé » cette boucle après la squelettique participation (42) de 2011. Présentement, avec 75 engagés, c’est le seul bémol retenu par le Comité d’animations organisateur, dans une 21e édition marquée par le succès de la visite du patrimoine (au musée des statues-menhirs cette année) concluant la journée. Et aussi par la participation des moutons de Candoubre, sans doute ayant eu écho de « Foulées bergères ». Mais eux ne s’étaient pas équipés de dossards…