Hugo Fabre, le frêle Hugo : c’est bien lui le plus fort : 8911 points, soit 300 points de plus que son poursuivant. À lui le jambon ! De Lacaune, of course. Hugo a bouclé 19 courses. Ramené aux 14 épreuves où il a engrangé le plus de points, Hugo est 7ème toutes catégories. Et second dans sa catégorie qui n’a d’espoir que le nom : le premier est le jeune Brassagais Romain Barthès, lauréat 2018 du trophée Portalier. Deux coureurs confirmés donc qui sont juste des …désespoirs pour leurs concurrents de tous âges.
Dans le sillage d’Hugo – c’est le monde à l’envers – car c’est son propre père Marc qui se distingue. Descendeur brillant voire kamikaze, avec 8086 points, Marc Fabre a terminé la plupart de ses 18 courses de l’an à quelques secondes de ses contemporains : tantôt André Tichadou, tantôt l’un des Guiraud de faction, tantôt l’épisodique Édouard Meiler… Souvent frustrant, car la tendance actuelle pour les organisateurs – baisse de budget ou souci de raccourcir les cérémonies protocolaires – est de ne récompenser que les premiers de catégorie. Ici la régularité et l’assiduité ont enfin payé : 1er M3, et 10ème au challenge.
Les deux Fabre sont les arbres qui cachent des friches. Si l’on découvre dans les classements et les nominés André Suc, son élan vers les cimes (4ème, 3ème puis 2ème) depuis qu’il est master 3, a été stoppé net. Seule satisfaction : il devance – enfin ! – l’ami Édouard Meiler de 300 points (et d’une course…). Placé 57ème toutes catégories en 7 courses, avec son cinquième rang en M3, une chose est sûre, s’il a trouvé un parachute, il n’est pas doré. Dans des catégories beaucoup plus fournies, signalons cependant avec satisfaction l’émergence de Jérémy Cazals : 23e senior et 78 e TC (toutes catégories) en 6 courses. Athlète récent, Jérémy pourrait s’ouvrir un bilan 2019 plus séduisant, s’il peut consacrer du loisir à participer à quelques épreuves de plus dans le territoire du Haut Languedoc. Enfin, après une saison 2017 de feu, Christophe Tichit est rentré dans le rang, assiduité moindre et légères avanies « mécaniques » obligent : 20e M1 et 100e TC, en 4 courses soit le minimum syndical.
Le minimum syndical… Les cadres du club connaissent : Éric Cambon est 12e M2 (64e TC) en 6 courses. Quant à son homologue trésorier, il a payé de sa personne mais sans plus : 4 courses. Avec des performances de moyenne facture, il termine 20e M2 (110e TC). Tous les mêmes ces patrons : ils n’ont de cesse de t’encourager, voire de t’oppresser pour que tu ailles au charbon. Tandis qu’eux, pendant ce temps, ils se pavanent au bord de leur piscine, ou dans leur salle de finesse avec Jacques aussi.
Derrière les Fabre, c’est le Barrol Raymond Soucasse qui a été le plus assidu : huit épreuves. Bingo, le M4 est premier de sa catégorie (et 52e TC).
Pour les quatre nominés (et leurs éventuels supporters), rendez-vous le samedi 24 novembre à Labruguière. Pour les autres qui ont couru deux ou trois épreuves (Maxime Fabre, Patrick Durand, Aurélie et Frédéric Joucla, Guilhem Rouquette, Francis Gil…) dites leur que « Vingt fois sur le métier, il faut remettre son ouvrage ».