En ce dimanche 23 octobre 2016, je cours le marathon de TOULOUSE. Tout commence par un peu de logistique.
Le samedi récupération du dossard sur la place du Capitole. Cela me prend moins de trois minutes. Les bénévoles sont efficaces, bien organisés, et souriants. C’est génial.
Le soir repas en famille avant d’aller dormir chez belle-maman dans la ville rose. Ce qui me permet de me lever un peu plus tard sans avoir à prendre la voiture aux aurores.
06h15 c’est le réveil. J’ai pas super bien dormi mais c’est toujours le cas ou presque lors des courses importantes. Petit déjeuner avalé, je passe à l’habillage. Coup d’oeil au travers de la fenêtre pour voir le temps dehors… Y a du vent ! Il semble fort. 14 degrés au thermomètre. Il risque faire frais quand même avec ces belles rafales !
Petit trajet en voiture et maintenant c’est métro ! Comme l’an dernier, si j’avais un doute sur le jour du marathon, avec tous les runners présents, il est vite dissipé.
J’ai la chance comme l’an dernier d’être accompagné par mon épouse, mon fils aîné et ma belle-mère. C’est toujours très important d’avoir des encouragements des gens que l’on aime. Nous arrivons à la station la plus proche du départ. Le mien sera à 09h30 mais on tenait à être là pour le départ de trois amis du club qui seront présents sur le 10 et le semi-marathon. La chance veut que l’on se trouve tout de suite. On se motive, on rigole, cela détent l’atmosphère. Tous les coureurs sont bien couverts. Le vent rafraichit l’air et le ressenti faire craindre le pire à chacun. Certain eux sont imperméables à cette sensation et sont déjà en short et débardeurs ! Chapeau.
Le 10 km vient de partir. Le départ a été donné à l’heure et le semi part 15 mn plus tard. Encouragements à nos trois coureurs et c’est à mon tour de me préparer.
Pour des raisons de sécurité, seuls les porteurs de dossards peuvent rejoindre l’arche de départ. J’embrasse la famille et je fais le check pour les enfants avec mon épouse. Matthieu (le fiston) profite pour faire une photo. Direction la ligne de départ !
Je reçois un MMS de Matthieu qui me dit que je ne serais pas le seul à courir pour IMAGINE FOR MARGO…Photo à l’appui. J’attends ce coureur ! Avec nos maillots on se trouve vite. Un bénévole nous prend en photo et on échange nos coordonnées. C’est une super nouvelle. Guillaume et moi partons s’échauffer rapidement chacun de notre côté en se souhaitant bonne course.
Echauffement rapide ! Aucune douleur, tout mon corps répond correctement. Cela me change du semi-marathon de TOULOUSE. Je suis confiant ! Après 431,77km d’entraînement spécifique à ce marathon je me sens prêt.
Je me place dans le SAS des 3h45mn. Objectif de l’entraînement et surtout mon objectif. L’an dernier avec ma douleur au pied j’avais terminé en 3h58mn58sec. Donc j’aimerais battre ce recorp personnel. Je suis prêt.
Dans la tête tout est calé. Les temps de passage, le temps au kilomètre, les emplacements que la famille a choisi pour m’encourager, les applications prêtes à être lancées. Tout est ok !
Les speaker annoncent que le départ est imminent. Je suis dans mon groupe, les voiles blanches des meneurs d’allure des 3H45 sont à côté de moi. Y’a plus qu’à !
Le silence se fait. Une dernière photo officielle pour soutenir la candidature de PARIS pour les jeux Olympique et le décompte se fait ! PAN !
Allez c’est parti Manu ! Parti pour moi mais aussi pour 3000 autres runners et runneuses ! Cela en fait du monde sur le pont Pierre de COUBERTIN. Un symbole de l’histoire des jeux olympiques et sa phrase « l’important est de participer ».
L’avantage pour moi c’est qu’en plus de l’épreuve sportive, je veux faire connaître le combat des enfants malades du cancer et le manque de moyen de la recherche. Presque l’impression de courir trois fois en une seule course. e suis concentré sur ma course.
Après les premiers 500 m, je vois la famille me prendre en photo, me filmer, me tendre la main pour m’encourager. Qu’est ce que c’est génial ces moments. Pourtant je ne suis parti que depuis peu. Mais c’est top ! Cela emmagasine de la force. Tu n’es pas seul. Tu es tout seul certes mais tu cours en équipe, en famille.
Et les premiers kilomètres s’enchaînent. Après avoir eu le vent de face, ce dernier est arrêté par les bâtiments toulousains. L’avantage avec ce nouveau parcours intra-muros, c’est que le vent va être bloqué de temps à autres.
Premier ravitaillement au 5ème kilomètre. Je prends de l’eau. J’ai, comme d’habitude, prévu de prendre à boire à chaque fois que je verrais les ravitaillements. Boire avant d’avoir soif. out se déroule comme prévu même si c’est un peu rapide.
On sort des bâtiments et on se retrouve tous sur le bord de la rocade toulousaine au niveau de la cité de l’espace. On voit la copie de la fusée Ariane. Avec mes 11,5 km/h je suis loin de sa vitesse de croisière mais tous les voyants sont au vert.
Nouveau ravitaillement, prise rapide d’eau et de morceaux de banane et je reprends ma course.Suprise ! Mais où sont passées les voiles blanches des 3h45 ??? Je ne les vois ni devant ni derrière. Suis-je tombé avec mes partenaires de course dans la quatrième dimension ? Je cherche et impossible de les voir. J’entends l’application qui me dit que je suis dans le bon tempo alors je ne change pas le rythme.
Il me faudra trois kilomètres pour me rendre compte qu’elles sont derrière moi. Ouf ! Pas que j’ai vraiment besoin des meneurs d’allure mais c’est rassurant. On calcule mieux à plusieurs que tout seul.
10ème kilomètre. Une petite douleur se fait sentir sur le haut des cuisses. Les deux en même temps. Je me dis que cela va passer. Mais plus cela va plus la douleur me prend le dessus des cuisses. Pas cool ! Mais pas cool du tout. Les cuisses deviennent lourdes et de plus en plus douloureuses. Première pensée : « qu’est ce qu’il se passe ? Qu’est ce que c’est ? ». Je reste confiant et je me dis que cela va passer. Je reste dans le groupe et juste derrière les voiles blanches.
15ème kilomètre, les douleurs sont là et bien là. Je comprends que je ne vais pas les voir partir comme çà. J’arrose mes cuisses, je souffle. Je desserre les chaussures, je prends du sucre, des gels, mais rien y fait. Va falloir gérer la douleur. J’ai deux poteaux en bois à la place des muscles. J’essaye même de me masser en courant. Rien y fait.
19ème kilomètre, la famille doit être par là. J’aperçois Matthieu qui m’encourage avec ses « Allez Papa ! Allez ! ». Sourire et photos. Je ne veux pas montrer à mes proches que j’ai mal. C’est pas le but. Mais au passage je ne vois que lui. Je n’aperçois ni mon épouse ni sa mère. Tant pis.
21ème kilomètre et moitié du marathon. Passage en 1h51mn comme prévu dans le plan d’entraînement. J’ai mal mais le rythme est bon. Je sais que cela ne va pas durer si les cuisses restent comme çà.
L’an dernier à compter du 23ème j’avais eu mal au pied mais j’avais fini. Je ne songe pas une seconde à l’abandon. C’est pas le genre de la maison.
23ème kilomètre je vois toute la famille. Je leur fais signe que çà va tout en disant que les cuisses sont dures. Très dures. Plus cela va moins çà va. Là j’en suis sûr, je vais souffrir jusqu’à l’arrivée. Je ne pourrais pas tenir ce ryhtme très longtemps. Je me dis que je vais ralentir. J’ai un autre marathon à NICE en novembre et on verra là bas pour faire un chrono. Je ne dois pas risquer ni blessure ni me dégouter de courir.
A contre coeur, je laisse partir les voiles, les meneurs d’allures et les coureurs. Je reçois des tapes dans le dos, des « accroches toi », mais je suis trop loin de l’arrivée. Je ne tiendrais pas. La ligne est encore à 19 bornes et des poussières de ma position. Tant pis. Je rage ! Je ne suis pas content de ces douleurs. Des heures d’entraînement qui partent en fumée. Dur de relativiser sur le moment. Pas le moral. Les prochains kilomètres vont être longs. Moralement je cours car je me sens épaulé. Les encouragements se font entendre fréquemment dans les oreillettes grâce aux applications et suivis sur les réseaux sociaux. Je tiens mais c’est de plus en plus difficiles.
Je récupère beaucoup de ravitaillement espérant que l’apport en sucre, eau et autres feront repartir la machine musculaire. Pas de chance, cela ne prend pas. Serrons les dents. Je me parle, je me motive. La barre des 4h est encore possible. Enfin… pour l’instant.
29ème kilomètre, j’ai l’impression d’être à l’arrêt. Les cuisses sont très douloureuses. Malgré le fait de les asperger d’eau, elles sont très dures. Chaque appuis, fait caisse de résonnance dans les muscles. J’ai l’impression de courir avec deux poteaux en bois. Heureusement que le reste du corps tient la route. Je serre toujours les dents et je suis surpris d’entendre « Allez Papa, vas y » ! C’est Matthieu. Il aurait du être au 30ème kilomètre. Je lève la tête, j’essaye de sourire mais il voit de suite que c’est pas la forme. Déjà pour être complet, c’est lui qui a mis la page « COURIR CONTRE LE CANCER » sur Facebook à jour durant toute la course. Les temps de passage, les photos, etc… Et entre mes temps de passage sur l’application de course et de voir passer les meneurs d’allure sans moi il a compris que je n’étais pas au mieux. Du coup, il est venu à ma rencontre.
Rapidement je lui explique mes problèmes et que je ne ferais pas de temps sur ce marathon. Sa réponse est rapide et toute simple « On s’en fout du chrono ! Tu fais des choses géniales pour ces enfants » et me tape le maillot sur le nom « Enfants sans cancer ». « Je reste avec toi » et il se met à trotinner à mes côtés. Je suis encore à10km/h mais c’est de plus en plus difficile.
Je lui demande de prendre dans mon sac que porte mon épouse, la boisson énergétique. Dernier test pour que les cuisses puissent me laisser tranquille. Mais même là, le problème reste le même. Allez plus que 12 km… mais c’est long 12 km.
Les voiles des 4h ne m’ont pas encore doublé. Cela ne va pas tarder. C’est sûr et certain.
Matthieu court un temps avec moi, m’encourage, me parle. C’est sympa de sa part mais cela ne me fait pas avancer plus vite… mais j’avance quand même.
35ème kilomètre, au ravitaillement, je m’arrête. Je prends à boire, à manger, mais je repars pas en courant. Je marche. Les jambes sont lourdes et les cuisses toujours aussi dures. J’en pleure. Je souffre. Matthieu réapparait et me dit de souffler et qu’il reste avec moi. J’ai du mal à repartir en courant. Je n’y arrive pas. Je me cries dessus pour relancer le peu de force qu’il me reste et je suis obligé de me pencher en avant comme si j’allais tomber pour recommencer à courir. Qu’est que c’est dur ! Je pensais avoir beaucoup souffert l’an dernier mais ce n’est rien par rapport à ce que je vis aujourd’hui.
36ème kilomètre, la famille est à nouveau là. C’est motivant de les voir car là j’en ai vraiment besoin. J’arrive à faire un sourire mais il n’est pas super convaicant. Et Matthieu repars avec moi !
Il arrive même à me faire sourire pour un selfie en courant ! J’alterne course et marche rapide. Je souffle ! Et les voiles des 4 heures me doublent. C’était obligatoire. Je le savais depuis dix kilomètres au moins. Le public sur le bord de la route, très présent, encourage. Avec nos prénoms sur les dossards, c’est encore mieux. J’entends des « allez Emmanuel ! », « Allez Manu, accrohes toi ». Je prends tout. Je vais finir. Je me bats pour ces enfants malades, pour ma famille et aussi pour finir ma course et toutes les heures d’entraînement.
Lors d’un passage dans une petite rue, on entend crier. Le patron d’un bar propose aux coureurs soit de l’eau soit une bière ! Sourires des participants présents ! Je prendrais que le verre d’eau même si j’aurais bien bu un demi !
Juste après, un bénévole regarde Matthieu lui dit « aides le, il court pour aider les enfants ! Aides le à finir ! Allez les Enfants sans cancer » ! Oh punaise comment il m’a motivé lui !
39ème kilomètre, c’est la dernière fois que je verrais la famille avant l’arrivée. Je vais passer la ligne. Matthieu me laisse pour aller se placer à l’arrivée. Il m’a suivi plus de 5 km, en jean’s et encouragé tout du long. Merci à toi Titou ! Tu m’as été d’une grande aide. En plus, un groupe de musique celtique est présent. Leur musique m’a bien motivé aussi. Je ne marcherais plus. Hors de question. J’ai aussi dit à Matthieu que je le ferais. Alors go ! J’ai mal mais je n’y pense plus. Je dois finir en courant. Je vais finir en courant.
Les derniers kilomètres voient le public encourager plus fort ! Les rues toulousaines sont remplies de cette foule. Des sourires, des cris, des « allez, c’est la fn ! » tout motive !
40ème kilomètre, je double une dizaine de coureurs qui marchent, je me surprends à leur dire que c’est la fin que l’on n’a plus droit de marcher maintenant. Chacun repart à sa vitesse maximale du moment. Je me sens « mieux », je ne pense plus aux cuisses, ni à quoi que se soit d’autre. Je dois finir, je dois courir !
41ème… plus que mille mètres et des broutilles. Un coureur marche et se tient l’épaule. Je lui tapote le dos et je lui dis de ne pas lacher, pas maintenant ! Il repart et s’accroche. Je finis les derniers kilomètres et j’arrive dans l’avenue Alsace-Lorraine ! L’an dernier, j’avais eu la chair de poule avec leurs encouragements. C’est moins fort que l’arrivée de 2015 mais c’est efficace. Je double 4 concurrents et je tourne sur mon dernier virage. La place du Capitole est juste derrière cette place. Je sais que je vais arriver sur le tapis rose avant l’arche d’arrivée. Ville rose, octobre Rose, tout va bien sur le tapis. Il reste que les 195 mètres ! Maintenant faut prendre du plaisir, savourer !
Un bisou pour ma mère là haut ! Et je finis en roue libre ! Passage de la ligne en 4 heures et 18 minutes ! Loin de l’objectif prévu mais je termine quand même ! Finisher une deuxième fois ! Matthieu me dit « Tu as fini Papa, tu es le meilleur ! ». il me surprend encore une fois ! Il a trouvé une place sur la ligne d’arrivée malgré le monde qui s’y trouve ! Il me tent la main, je la lui tape et je lui dis « merci pour ton aide, merci beaucoup ! ». Cela a été un travail en commun sur pas mal de kilomètres qu’il a super bien géré. Sans lui, je serais encore sur la route !
Je reçois ma médaille de finisher et Matthieu m’appelle une nouvelle fois pour faire la photo. « Je suis super fier de toi papa ! » C’est top ! Rien que sur cette phrase, j’oublie la douleur, les kilomètres de souffrance, je pense juste à l’arrivée, à l’objectif de se battre pour les enfants ! J’oublie temporairement tout le reste ! Jusqu’au moment où il me faut aller au dernier ravitaillement. Là, les cuisses me rappellent à leur bon souvenir. Mais maintenant je n’ai qu’à marcher. Juste marcher ! J’aperçois mon épouse et belle-maman. Je les remercie de leurs encouragements et leur explique ce que j’ai.
Je me retourne et je retrouve mon « ami coureur » qui se tenait l’épaule. On se salue et me remercie de l’avoir aidé sur le dernier kilomètre en me serrant dans ses bras. C’est juste top ! J’aurais pas pu serrer tout ce qui m’ont soutenu durant la course sinon je serais là encore au capitole à remercier tout le monde !
Mais comme après chaque course je remercie les bénévoles que je vois. Ils ont été géniaux. Rien n’a manqué, tout a été au top !
Je fais la photo finisher avec le sponsor de la course et je rejoins les miens. Je leur parle de ma course. ils sont contents du fait que j’ai pu terminer malgré tout et de ce que cela représente pour moi.
Alors maintenant, la raison de ces douleurs. L’avantage d’avoir de la famille dans le milieu médical ! J’ai fait un don du sang jeudi dernier. Manque de sang = moins d’oxygénation des muscles, moins d’oxygénation = cuisses dures, cuisses dures = souffrance sur un marathon ! Moralité à ne plus jamais refaire avant une course !
Ces douleurs n’étaient donc pas dues à un manque de préparation ni choses de ce genre. Juste « à cause » du don de sang. Mais ce n’est pas grave. J’ai fini, j’ai fait connaître le combat d’IMAGINE FOR MARGO et mon sang peut aider à sauver une vie ! Tout est bénéfice !
Maintenant place à la récupération. Dans trois semaines, ce sera avec le club de LACAUNE, le marathon de NICE. Chargé d’émotions je pense aussi car ce sera le premier après les attentats du 14 Juillet.
cyrille
Oct 29, 2016 @ 07:19:44
Mille bravos Manu!!!
Bossuc
Oct 29, 2016 @ 09:44:30
Un marathon, c’est rien (ou peu de chose) quand ça se passe bien. Mais quand c’est dans la douleur sur plus de la moitié de la distance… c’est là qu’il faut avoir le « mental » et longtemps. Et Manu, il l’a il l’a ! Chapeau Manu. Et bravo à la famille rapprochée d’inconditionnels supporters. Je suis sûr qu’à Nice, tu n’auras qu’à dérouler… pour atteindre tes objectifs initiaux.
Pour info, l’association lacaunaise de don du sang devrait être constituée ce jeudi 3 novembre à 14 h, au terme d’une réunion (en salle sous mairie ?). Toutes les bonnes volontés sont les bienvenus. Et Manu, tu pourras laisser libre cours à ta générosité sur tous les tableaux : la prochaine collecte locale est lointaine, prévue après l’hiver, pour mars 2017.
janot
Oct 29, 2016 @ 18:05:24
Finalement c’est rapide un marathon; je l’ai couru en 15 minutes, ah !!!! pardon j’ai parcouru l’article de Manu en 15′.
Bravo Manu pour le résumé et bien sur le marathon.
RDV à Nice avec le même objectif: – de 4 heures
Edouard
Oct 30, 2016 @ 11:37:17
Chapeau Manu ,très courageux ,bravo
Gil Marie
Nov 01, 2016 @ 11:35:11
Bravo Manu tu l’as fait! c’est l’essentiel et on a partagé un peu ta douleur en direct avec Mégane,on t’a encouragé,porté(enfin dans notre tête)mais on final on est fier de toi…..car tu as passé cette ligne d’arrivée…..maintenant repos il y a Nice qui arrive…faudrait pas que je ralentisse pour t’attendre non plus 😉 à bientôt
Manu
Nov 03, 2016 @ 11:29:40
Merci beaucoup à tous ! Maintenant que j’ai les explications de ces douleurs cela va mieux ! L’entraînement a repris et je suis confiant pour celui de NICE !
Merci pour les encouragements !
Merci encore pour vos commentaires très sympas !!!