Ah ce fameux duo des « lasagnes » non non Ricou c’est le duo des LAVAGNES Comment dire chaque année, je la trouve assez dure et pourtant je continue à m’inscrire….allez savoir pourquoi? Peut être un peu de nostalgie du pays, c’est le coin de toute ma jeunesse qui défilera à chaque virage ou sommet de côte (StGuilhem avec les gorges de l’Hérault, St Jean où j’habitais avec son pont du Diable réputé pour les plongeurs »casse cou » dont je faisais partie.
Mais l’essentiel c’était la course, entrainement oblige pour la prépa marathon qui se profile à l’horizon. D’autant qu’après une période d’incertitude sur le maintien de l’épreuve, ça y est c’est confirmé l’épreuve aura bien lieu.
Départ 9h30 pour 18km (par équipe de 2 contre la montre) – D+ : 400m Les moins rapides partent les premiers, c’est notre cas, la température est déja au dessus du niveau de la salvetat, trop chaud pour moi évidemment…. Départ en descente, puis faux plat à travers les vignes. On se fait déjà doubler par plus rapides que nous RRRRRRR!!!!!! Arboras, on emprunte une draille qui monte qui monte et qui n’en finit pas de monter et très très caillouteuse, attention les entorses c’est pas le moment. Nous retrouvons une route revetue moins raide mais ça monte tjs et encore. 2° ravito, ça descend, je me laisse glisser en humant les dernières odeurs automnales des plantes aromatiques de la garigue. Je suis bien, heureuse de partager cette course avec mon homme, qui piaffe un petit peu, mais reste près de moi. Que du bonheur de vivre ces moments ensemble. Bien sur, la descente était de courte durée, il restait le plat de résistance une côte bétonnée à »45 ° » au moins, enfin pour moi, mais je résiste je ne marcherai pas et ma pugnacité et mon opiniatreté payent, j’arrive en haut sans marcher, les effets des entrainements sont là, j’ai le »Gnac » Le dernier tiers du parcours, c’est que du bonheur, super vue sur la vallée de l’héraut, la mer, le plateau du Larzac, Mt Liausson, Bissou, le Canigou, l’Hortus, Mont St Clair …………. il fallait y être, trop beau. Descente sur Montpeyroux, on traverse le chateau en ruine mais bien conservé. Pour finir, dernière côte avant le finish, bouteilles de vin à l’arrivé et tee-shirt, on court pour boire ou on boit pour courir, là est la vrai question. Temps course organisateur avait prévu un apéro sous les halles, bien sympa. Bilan sportif : 2 H 10 Nous sommes partis dans les premiers et nous sommes arrivés dans les derniers, peu importe, nous y étions : Francis et Marie |