En ce dimanche 18 septembre 2016, je participe au semi-marathon de TOULOUSE. 21,1 km en mode préparation du marathon du mois d’octobre.
Toujours et encore sous les couleurs d’IMAGINE FOR MARGO ! Toujours et encore pour se battre pour les enfants malades et la recherche contre les cancers pédiatriques.
Réveil tôt en ce dimanche. Et départ en voiture vers TOULOUSE dès 06h15 ! Cela pique pour un week end mais c’est l’habitude pour les runners. Je serais accompagné par mon épouse et mon deuxième fils. C’est toujours bien de ne pas être seul sur une course.
Arrivée à TOULOUSE à 08h30 et je vois de suite que je ne vais pas avoir de la pluie mais il y a du vent. Et il est frais le « bougre » ! Récupération du dossard et d’un maillot offert par l’organisation. Le tout en moins de trois minutes ! Super organisation !
Retour à la voiture et je m’équipe. Le départ se fera à 09h50 mais comme çà, c’est fait.
Direction l’arche de départ pour faire la photo traditionnelle !
Nous serons 991 à prendre le départ de ce semi-marathon. Le parcours est exactement le même que l’an dernier.
L’an dernier, j’avais eu des douleurs sous le pied à compter du treizième kilomètre. J’y pense déjà et je sais qu’avec les semelles je devrais n’avoir aucun problème.
Je discute un peu avec ma famille et je décide d’aller m’échauffer.
Dès les premiers mètres…Je m’arrête. Les mollets sont très durs et les sensations sont super mauvaises. Je reviens auprès de mon épouse et du fiston. Je n’ai pas encore pris le départ et je suis dégouté. Je sais que cela ne veut rien dire mais quand même.
Je décide de faire qu’un petit échauffement tranquille sans faire de grosses accélérations. Et je me mets en place sur la ligne de départ. Juste avant un check avec mon épouse et mon fils pour les enfants malades comme avant chaque départ.
Je prépare ma montre et ma musique. Tout est prêt. Le speaker parle au micro mais personne ne l’entend. Puis d’un coup le départ est donné.
« Partir tranquille Manu ». Les mollets sont vraiment durs mais les jambes répondent bien tout de même. On va voir si cela tient. Je fais le premier tour du quartier et passage de nouveau près de la ligne de départ et coucou plus encouragements de la famille.
Je pars donc vers le bord du canal du Midi au Nord de TOULOUSE. Le retour se fera sur le bord du canal avec une longue ligne droite face au vent.
Je gère plutôt bien mes premiers kilomètres avec ce problème de mollets. Je vais à plus de 12 km/h mais je préfère ralentir un peu. Je ne veux pas hypotéquer ma course ni risquer une blessure. Mon objectif 2016 c’est l’enchaînement des marathons de Toulouse et Nice. Alors pas de bétise !
Je me retouve sur le bord du canal. Entre le canal et la rocade toulousaine, avec des coureurs dans tous les sens. On me double, je double, c’est presque incessant. Certains sont partis trop vite et sont déjà bien essouflés. Au contraire, ceux partis trop tranquillement rattrapent le temps perdu !
Passage sur le pont au 6ème kilomètre pour passer de l’autre côté du canal avec le premier ravitaillement. L’objectif du photographe officiel est là et hop : photo !
Les mollets sont de moins en moins douloureux mais je préfère attendre un peu avant d’essayer d’accélérer. Prudence et encore prudence mais cela ne m’obsède pas plus que cela. Les sensations deviennent meilleures au fil du temps. Et çà c’est top. Mais je sais que l’an dernier j’étais super bien jusqu’au 13ème kilomètre.
Fin du premier tour. Je vois mon épouse et mon fiston qui me prennent en photo et qui encouragent ! C’est vraiment appréciable et je pèse mes mots.
Prise rapide d’une barre énergétique, un verre d’eau, et deuxième tour. J’attends d »être sur le bord du canal pour relancer l’allure. J’arrive au 12ème km et je passe en une heure. Je « n’ai » qu’un kilomètre de retard par rapport à l’an dernier. Mais surtout je ne ressens aucune douleur au pied. Yeeees !
Et voilà le canal. Allez on se lance. J’accélère. Je double du monde, j’en rattrape et lors du ravitaillement je décide de le passer sans rien prendre. Cela ne me fait pas gagner beaucoup de places. En plus, le classement ce n’est pas ce que je joue. Mais comme je me sens bien je n’ai pas « besoin » du ravito.
Alors que je suis tout seul, un groupe de coureurs me double ! Et deux mains se posent dans mon dos et j’entends « c’est super ce que tu fais pour les gamins ». Je vois des pouces se lever dans ma direction. Oh que c’est TOP !
J’essaye de m’accrocher au groupe mais je vois vite que je n’ai pas leur niveau. Leurs encouragements m’ont bien motivé mais je ne peux vraiment pas les suivre.
J’arrive dans la dernière ligne droite et enfin sur le bord du stade où l’arrivée est donnée. Mon épouse et mon fils sont là bien entendu et je reçois encore des « allez, allez, c’est la fin ! ».
J’arrive sous l’arche. Le bisou vers le ciel pour ma maman, décédée de ce maudit cancer.
Passage de la ligne en 1h44 et 12 secondes. Le même temps (à quelques secondes près) que l’an dernier. Les mollets ont tenu et aucun problème n’est survenu.
Je suis content de ma gestion de course et je vois que l’entraînement marathon fonctionne.
Je suis content d’avoir pu une nouvelle fois montrer le maillot de l’association IMAGINE FOR MARGO, surtout en ce mois de septembre. Un mois dédié à la lutte contre les cancers des enfants.
Prochaine course, le 1er octobre 2016 lors de l’EKIDEN d’ALBI en relais avec des licencié(e)s du club de LACAUNE et mon fils aîné ! Cela va être génial là encore.
cyrille
Sep 26, 2016 @ 05:42:57
Bravo Manu!
manu
Oct 04, 2016 @ 16:55:01
Merci Cyrille !