Insatiables Salvetois !
Vendredi 27 mars, les 19 Lacaunais ou assimilés ont bouclé les dûment calibrés 10 km de la Ville de Castres en moins de deux. Et même en moins d’une (heure). Bon d’accord, certaines l’ont calculé « pointu » comme Sabine (Rul) ou Béatrice (Cazabonne) : elles l’ont joué à dix secondes près.
Voilà qui laissait de grandes espérances, avant d’éplucher le classement des ténors. Mais là petite déception tout de même : nul n’est descendu sous les 40 minutes. Juste derrière Popek (l’humoriste de : « on n’est pas des sauvages tout de même » ?) se glisse Bastien (Amalric, 70e en 40’02), puis Lionel (Maffre en 40’09) et le V2 Éric (Cambon en 40’26) avant Yannick (Biau en 42’18). Hormis Bastien, tous ces athlètes se sont bonifiés d’une année sur l’autre. Mais pas autant que Thierry (Douang Dara, 164e sur 612 arrivants) qui en 44’40 gagne plus de trois minutes sur son temps de 2014. Signalons aussi l’importante colonie féminine : Mégane, Maria, Sonia, Yolande, Céline, Marie-Odile, Anne-Lise, Laurie, Sabine et Béatrice (majoritaire à 10 contre 9).
Il ne restait plus qu’à regarder les podiums catégoriels. Dommage encore, mais il n’y en a qu’un. Mais quel podium ! La première marche carrément pour Mégane (Gil, en espoir féminin). Détail : le surlendemain, Mégane entraînait les prénommés Francis et Marie-Odile (ses parents) sur le trail de Bouzigues : 24 kilomètres tout de même. Et pour ne pas perdre la main, toute la famille salvetoise se retrouvera à pied d’œuvre, dans 15 jours, au sein du 2e plus grand peloton du monde, sur les Champs Élysées, au départ du marathon. Tous nos vœux de réussite les accompagnent dans leur sortie. Et nous associons leur compatriote Maria (Jacquier) qui se « contentera » le même jour, du marathon de Montauban.
Quant à l’épreuve des 10 km de la ville, la plupart des montagnards la poursuivirent par une restauration conviviale sur la place de l’Albinque. Dans une ambiance assurément chaleureuse puisque le président ne chercha pas midi à quatorze heures : il repoussa d’office la permission de minuit jusqu’à deux heures du matin.

Bossuc, 30 mars 2015