Nous allons gagner ce matin

Sept heures du matin ce 7 mars, au siège (Grand Café Ricou). Virginie la caissière s’affaire : café, jeux. Éric le patron déboule, sert deux ou trois cafés, manière de se rendre utile.

Bossuc vient d’arriver aussi : ce samedi matin, c’est course. Et comprend vite la gravité de la situation et l’angoisse de l’entreprise « Sarl Ricou » : le patron va courir. Et il pourrait y avoir, à la pause de midi, affluence de consommateurs affamés et de joueurs invertébrés. (À ce propos, puisque les bipèdes sont, eux, de l’embranchement des vertébrés, bon courage à Lionel (Gros) qui doit garder confiance en des lendemains meilleurs). En dépannage, grand rappel du peuple : une semaine anglaise à rallonge pour Mélissa la serveuse, et Fanny la fille est priée d’oublier ses études et ses distractions… Le patron doit rentrer au plus tôt : il a juste la permission de midi pétant. « Mais pas de problème, Virginie : nous allons gagner. C’est le meilleur moyen de revenir le plus rapidement, non ? » Ceci c’est Bossuc qui le dit. Il oubliait sûrement qu’il y a loin de la coupe aux lèvres. Et que de surcroît, Éric n’hésite pas à assurer les relations publiques avant  et après la course (par convivialité et pour les trails des Monts de Lacaune). Quant à gagner, ils l’ont loupé. C’est vrai, pas loin, au moins dans leur catégorie (3e V2, et 2e V3).

Que dire de cette première édition : qu’elle a bénéficié de tous les atouts : une minutieuse et lointaine  préparation, un solide encadrement, un super parcours et, cerise sur le gâteau, un temps resplendissant.  Une réussite qui en appelle d’autres.

À signaler la prestation de Stéphane Tailhades sur le 32 km : 32e sur 213. Malgré sa condition habituelle (speaker), le Salvetois signe là, non pas une micro, mais une méga-performance.

Résultats (17 km) : 18. Éric Cambon en 1h46’42.   68. André Suc en 2h05’11 (210 arrivants).

 

Tous les classements individuels sur runningmag.fr et (bientôt) sur http://challenge.pnrhl.free.fr/

Bossuc, 7 mars