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Prémian : avec un quintette de Lacaunais

Le trail du Somail avec son parcours dans le Bureau (c’est le nom du torrent qui cascade depuis le lac de Vésoles dans ces paysages à « couper le souffle ») a bien sûr un charme maximum. Mais, comme les 83 engagés, les Lacaunais ont bien apprécié la parcours de la petite, la Prémianaise (9 km environ), varié et tourmenté. Commun sur 4 ou 5 premiers kilomètres avec, avent la fourche, ces montagnes russes, durant 300 mètres, en prise à un fort vent latéral qui a dû bien tracasser les profils les plus fluets.

Pourtant, c’est la descente qui a marqué les esprits. Comme Dominique (Tichit) : « J’ai pris une gamelle à l’entraînement dans la semaine, alors j’ai préféré rester prudente. » Tandis qu’André (Suc) s’extasie : « Moi qui croyais être champion de la descente périlleuse, j’ai senti deux bolides sur mon paletot vers la fin. En leur laissant le passage, j’ai vu que c’était une gazelle et un… ours, car au jugé, il était plus lourd que moi, ce qui n’est pas peu dire. »  Dans le même tempo que ce duo, en début de descente, Tatiana (Devic) [pardon, Tatiana, je ne t’avais pas reconnue, il est temps que je fasse quelque chose pour mes mirettes, à moins que je n’ai laissé toutes mes facultés dans les studios TV…] tirera elle aussi son épingle du jeu.

Mais les plus performants restent les hommes Tichit (Christophe, 23e et Florent, 31e), tant et si bien qu’ils eurent du mal à freiner, et poursuivirent ainsi ce dimanche en famille, en roulant vers la mer. Un peu de douceur iodé ne fera pas de mal au cas, où l’on irait courir dimanche prochain à Saint-Étienne… « Mais non, Florent, pas chez les Verts, au patelin d’à côté. à Saint-Étienne d’Albagnan… » Ah, un petit détail : 80 % des Lacaunais de Prémian ont « fait » un podium. Ils espèrent que les huit engagés dans l’Aubrac, ou les huit autres gambadant sur Albi et la vallée du Tarn seront à l’unisson. En tout cas, pour la célérité du compte rendu, il n’y a pas photo : ceux de Prémian sont « prem’s ».

La Premianaise, 9 km.

23e Christophe en 50’19 »;  31e Florent, 3e junior ; 37e André, 2eM3 ;  38e Tatiana, 2e senior  ;  46e Dominique, 2e M1 en un peu mois d’une heure (59’59 »), sur 82 (à vérifier) arrivants.

 

 

Aiguefonde. Les podiums ? C’est toujours pour les mêmes…

Dimanche 17 avril, 8h30, briefing d’avant course au café avant de quitter les Monts de Lacaune. Le patron Ricou est en forme : « Bon, Bastien, Dédé, vous me faites un podium. » C’est tellement clair et précis qu’Anthony (Valette) en avale de travers (temporairement) la moitié de son croissant : « Et moi, non, on me demande pas ? J’ai peut-être pas le droit de faire un podium ? » Ainsi va le charme des catégories rares, aux âges extrêmes.

Aiguefonde, midi. « Quelle que soit la matière ?  Attends, je calcule… Non, c’est bien la première fois de ma vie que j’obtiens une coupe. » Dominique (Tichit) reste sobre dans sa joie. Toujours au plus près de l’action, comme il sied à un bon arbitre de rugby, son mari Christophe renchérit : Faut dire que Domi ne court que depuis l’an dernier. » Voilà qui promet.

Joli tir groupé du trio lacaunais : Christophe (36ème) termine sur les talons d’Anthony, et proche d’Éric (Cambon, 33ème). Le président, grâce à une descente un peu plus casse-cou que la moyenne dans la seule vraie portion boueuse, a même pu damer le pion à l’incontournable Master 3 Édouard Meiler. À l’arrière, André (Suc), master 3 lui aussi, qui aime tant être champion, sait pourtant que, où qu’il aille, il aura toujours le bonjour d’Édouard. Mais n’en continue pas moins de s’échiner pour une place au mieux poulidoresque. À l’avant, Bastien (Amalric) a assuré une fois de plus, malgré une relation tendue avec un tendon : premier espoir. Voilà qui promet un duel homérique entre l’équipe de jeunes et l’équipe de vieux samedi prochain sur les pâturages (ou les travers ?) de l’Aubrac.

Pour revenir à Aiguefonde, après que les élus aient parlé, non pas pour ne rien dire (enfin, peut-être…), mais pour ne pas être entendus (acoustique salle) ni écoutés (brouhaha), la moitié des Lacaunais sont montés sur le podium. Pour donner une bonne note finale à cette course. Qui, même sans ce dénouement, aurait été bien sympathique.

Aiguefonde, 1o,7 km

14. Bastien (1er espoir)   33. Éric    35. Anthony    36.Christophe    96. Dominique (3ème M1F)    103.André (3èmeM3), avec 156 arrivants.

ronde aiguefo ronde aiguefon

 

Saint-Baudille ou les coulisses de l’exploit

Venue en direct d’Albi, Tatiana est en pleine méditation d’avant-course, lorsque sa presque voisine Yolande (Culié) fond sur elle. En compagnie : « Tatiana, je te présente Anthony (Valette) et Bastien (Amalric), deux Lacaunais pur porc. Puis Lionel (Gros) qui voit la vie en vert du côté de Murat. Et enfin André (Suc), l’un des doyens du club… » Avec un flegme britannique, Tatiana acquiesce encore et encore. Mais la néo-licenciée de Belmont-sur-Rance aura-t-elle tout retenu ? Réponse au prochain épisode.

« Pour Saint-Baudille, suivez-moi : je connais le chemin, se glorifie André. Après Brassac, par deux fois, c’est tout droit pendant 10 kilomètres. If faut juste tourner à droite avant Anglès, puis le Vintrou. Facile, c’est la 53, puis la 54. Et en plus des départementales ! » Dans la voiture familiale suiveuse, Yolande estime bien vite que c’est ni le chemin, ni tout droit. Parcours tourmenté, soumis aux forces centrifuge et centripète, que Bastien ressentira jusque dans son thorax. Là-aussi, l’exploit est dans la retenue…

 Il y avait donc une course ce dimanche 14 février dans les monts de Saint-Baudille (écart du Pont-de-l’Arn). « Pfff, 300 mètres de dénivelé seulement, remarque Bastien, une fois ses esprits retrouvés. À l’usage, ce parcours a cependant fait l’unanimité chez les jeunes Lacaunais : varié à l’extrême, et tout chemin le plus souvent. Moins liquide que l’an dernier, il était quand même très fangeux dans les pistes de débardage. Deux écoles : les pur-sang qui, à chaque foulée, posent juste un instant la pointe du pied : cela leur suffit pour rebondir sur l’espace le moins boueux suivant. Cela donne une course légère certes, mais en zigzag. Mais comme nous sommes près de l’étang du Pas des Ânes, il y a aussi les bêtes de somme : de vrais percherons qui tracent tout droit dans le magma, soulevant un bourrelet de part et d’autre de leur sillage. Et, à chaque foulée, cela fait de grands « schlouff ». et cela fait de grands « schlumpf ». Comme la soupe qu’ils absorbent une paire d’heures plus tard. Rustiques !

Rustiques ? Oui, mais authentiques. Comme ces organisateurs de la MJC de St-Baudille qui, sans céder au luxe high-tech, savent chaque année proposer un événement sans faille. Rehaussé d’un supplément d’âme, basé sur la bonne entente et le dévouement des bénévoles. Avec une certaine idée de l’accueil que chaque coureur a eu tout le loisir d’apprécier de bout en bout, accueil salué même par un rayon de soleil final.

Note : c’était une compétition. Et les classements sont à retrouver ces jours prochains sur le site du challenge du Parc.

 

Une ronde givrée de tous les espoirs…

…et de tous les records : 32 Lacaunais engagés. De surcroît, près d’un Lacaunais sur deux est… une coureuse (14 en tout). Signalons aussi la disponibilité de la famille Luis et de Patrick Cavaillès, appelés de dernière (ou avant-dernière) heure pour assurer des remplacements de blessés.

Les + de 60 ans nous avaient habitués à ne pas passer inaperçus. Ils n’ont pas failli, mais cette fois sans monter sur le podium. Pas loin, tout de même : comme les Masters 2 (+ de 50 ans), ils sont cinquièmes. Six : c’était du reste inaccessible, vu les forces en présence.

Et c’est bien réconfortant que la jeunesse prenne le pouvoir. Les espoirs Loïc (Jacob, 5e sur son parcours), Mégane (Gil,122e), Mélisande (Muller, 166e) et Bastien (Amalric, 31e) ont décroché haut-la-main le pompon dans la catégorie Mixte 2. À remarquer aussi la 6ème place de Yohann sur le 2ème parcours. Et un 3e relais sans éclat lacaunais, hors une Mélisande qui est juste coiffée par Florent (Tichit). Ainsi, au rang 41, les Gens bons sans os (donc forcément tendres) ont tiré leur épingle du jeu, quelques minutes avant que les « Frais » ne rentrent au bercail. Du côté des filles, la bonne résistance de Virginie (Hérail) sur le difficile relais 4 permet à son équipe des « Cuits » d’avoir un résultat séduisant.

Au-delà, ce sont tous ces coureurs,euses, un peu trempé(e)s qui sont à féliciter. L’organisation des Coureurs de Castres ne s’y est pas trompé : elle a invité l’ensemble sur le podium pour son record de participants (conjoint avec la Seppic, entreprise du secteur chimie, de Castres). Ah ! Les feux de la rampe, et la salle qui chavire de bonheur… partagé : le président Ricou en redemande. Dans la foulée, il dressait le bilan d’étape et de réservation pour la sortie du club du 13 novembre. C’est le marathon Nice-Cannes. Ouaouh, avec arrivée sur la Croisette, comme les stars. Oui, oui, mais où sont les caméras ?

Résultats complets sur « Ronde givrée 2016 ».

(Bossuc, 31 janvier 2016)

LES GENS BONS 2016

Voici quelques photos de Running Mag:

 

 

 

Gaillac : un relais fou

Des gens bons frais et performants

Pour chroniquer sur le 16e relais du Gaillac primeur du 22 novembre 2015, il convient de ne pas consommer à outrance le vin nouveau. Juste le goûter. Mais bon, comme de toute façon il ne se conserve pas, il convient de finir la bouteille, voire le fût. Que dis-je : le muid, puisque 1400 litres y sont passés ce jour-là, selon le Spiridon organisateur et ses partenaires. Aïe ma tête.

Allez, essayons le lendemain matin à jeun, avant l’aube. Ouille ma tête : Vincent (Duvernay) s’appelle Guillaume ; et Lionel (Gros) que j’ai vu se déhancher sur le parcours initial s’est classé 20e dans la liaison finale, de Técou à Gaillac. Et de surcroît, il y aurait eu un bug informatique sur le classement de la deuxième étape. Bornons-nous donc à signaler, et cela n’étonnera que les charcutiers qui ont un caractère de cochon, que c’est lorsqu’ils sont frais que les jambons sont les meilleurs.  Les Gens Bons frais  – appellation d’origine sinon contrôlée du moins indiquée, puisque Megane (Gil) Bastien (Amalric) et Yohann (Girabancas) en faisaient partie – finissent 20e (sur 219 équipes) et donc la meilleure des sept équipes de quatre engagés. Soit 28 coureurs, euses, et autant d’heureux, euses.

Pour le reste, signalons dans la rubrique « Ne jouit pas de toutes ses facultés, prompt rétablissement souhaité » les engagées Yolande (Culié, abcès dentaire), Dominique (Tichit, pied), Laurie (Taru, genou). Et inclinons-nous devant la disponibilité courageuse de leurs remplaçants respectifs, appelés de dernière minute : Christophe + Florent (Tichit) et Stéphanie (Rascol). La fête autour du Gaillac primeur fut belle et, s’il n’y eut pas de récompense au mérite, à titres divers Éric (Cambon) et André (Suc) montèrent sur l’estrade.

Le millésime 2015 de ce vignoble s’annonce exceptionnel. Il est possible que les Lacaunais le conservent en bouche une année de plus. Car le staff technique évoquait, sur le chemin de retour vers les cimes givrées, la possibilité d’une année sabbatique en 2016. Enfin, pas tout à fait : ce serait juste pour goûter à une autre forme de relais. Soit le relais des cinq clochers (autour de Gruissan, Aude) couru à la même date de l’année.

Les résultats complets, à prendre avec précaution par suite des raisons évoquées, sont à consulter sur le site « Running mag ».

Relais Gaillac 2015

Les lauréats 2015 du Parc du Haut Languedoc

Lacaune force 5 et plus

Samedi 21 novembre, la remise des récompenses aux lauréats du Challenge du Parc naturel régional du Haut Languedoc intéressait les Lacaunais. Au premier chef, ceux qui ont gambadé avec le plus d’assiduité sur les 19 différentes épreuves inscrites au programme. Signalons au premier chef (jeu de mots) la performance du président Éric (Cambon) qui avec 16 courses – tiens il n’a pas fait le charcutrail ? – talonne à deux longueurs les stakhanovistes aussillonnais Édouard Meiler et Raphaël Miraoui. Tout en étant dauphin toutes catégories au nombre total de points engrangés dans la saison.

Mais c’est comme à l’accoutumée le junior Bastien (Amalric) qui est grimpé sur la première marche du podium. En progressant dans les âges, était honorée Maria (Jacquier),  issue de la contrée salvetoise. Sans avoir suivi ce challenge, elle termine 10e master 1 (voir note). En jetant un oeil sur la programmation 2016, nul doute qu’elle n’augmente son classement, si elle chausse ses baskets (et non ses santiags) à bon escient. Du côtés des masters 2, enragée sur routes et chemins, Yolande (Culié) était appelée pour occuper la deuxième place. Surprise : après autorisations, ce fut Éric qui la suppléa sur le podium. Car Yolande était restée au chaud (sur la face Est du col de Sié !) pour dégonfler (ou tenter de) son abcès dentaire. Éric ne quitta pas l’estrade pour recevoir son propre prix : 3e des masters 2. Enfin André (Suc) fait de la résistance (3e des masters 3).

Il s’est beaucoup parlé de Lacaune, ce soir-là auprès des « officiels » : André pour son parcours à « Questions pour un champion » ; Éric, représentant au pied levé les organisateurs de course qui, entre deux amabilités, stigmatisait les lourdeurs administratives pour mettre en conformité ces animations. Et même – méprise informatique ? – certains coureurs étaient tout surpris d’appartenir à la caste de Lacaune. Lacaune la reine donc. Mais restons sur le qui-vive et, tout en affichant nos différences, respectons et aimons les autres territoires. Car nous savons maintenant comment finissent les monarchies absolues : par des révolutions.

La suite de la soirée fut tout autant conviviale et festive. Repas servi avec beaucoup d’amabilité par la compagnie du Bout-du-Pont-de-l’Arn. Suivi d’une loterie managée par Michel Prada et Claude Sénégas où là encore le Lacaunais Ricou se distingua (sans excès cependant). Bardés d’or, d’argent et de bronze, il était évident qu’il n’était pas de saison pour les Lacaunais de coucher sous les ponts, ni au Bout-du-Pont : ils rentrèrent donc à domicile car le lendemain, les attendaient d’autres joutes. Mais cette fois hors du Parc : dans les plaines gaillacoises.

Note : Dans les catégories des vieux, le terme « master » remplace le mot « vétéran ». Pour les non-initiés, c’est simple : master 1, ce sont les quadras (40 à 49 ans) ; master 2, les quinquas (50 à 59 ans) ; master 3, les sexagénaires (60 à 69 ans), etc. Quant à dire si l’on doit appeler les féminines les mastères, j’ai besoin d’un joker. Pour : c’est clair et concis ; contre : ça fait un peu mastoc…

Aussillon, ou les espérances d’un chef

Tous les hommes naissent libres et égaux en droits. Mais pas en vélocité. Ce dimanche 11 octobre, c’est ce que doit penser le président Éric, en scrutant avec avidité les classements affichés quasiment en direct au stade Carayol d’Aussillon. Il aimerait tant que, sur le podium dans quelques minutes, l’on parle souvent de Lacaune et du club, de son club.

Mais non, il n’y a pas que des Ferrari dans son écurie de course. Pour le scratch, sûr, c’et râpé. Pour Lionel (Maffre, 22ème) aussi, c’est la minute de trop : 5ème V1. Anthony (Valette, 32ème), l’homo associatus, progresse dans la catégorie phare : 12ème Senior. Entre les deux, Éric (Cambon, 28ème) s’intercale, mais ces quinquagénaires sont indécrottables : 9ème V2 ! Jean (Rascol, 74ème et 20ème V2) est tout content d’être sur la première feuille du classement. Si c’est là son objectif, il peut prendre un abonnement pour la course de Murat… Dominique (Tichit, 104ème), pas mal pour une néo-pro : 8ème V1. Elle « gagne » une minute et elle aussi est dans les clous. Hubert (Taru, 116ème) arrive : au départ, il a bien cru qu’une vieille blessure s’était réveillée. Mais, sauvé : elle s’est rendormie dès qu’il a dit « 33 » comme les V2 arrivés avant lui. Ah ! Yolande (Culié, 133ème), peut-être ? Misère : elle est 4ème V2. Dernier espoir, le vieux du stade : André (Suc, 136ème). Quoi ? 10ème V3 ! Attends que je lui passe un savon !

Le salut est venu de la jeunesse. Florent (Tichit, 59ème) est 2ème cadet. Loin il est vrai de son compère de Brassac extra-muros, le pur-sang Thibault Ricard. … Justement, il est temps de prendre l’apéritif déjeunatoire. Non sans s’être intéressé (plus ou moins) au destin d’un prisonnier iranien dans l’antichambre de la mort. Car cette course, née lors du bicentenaire de la Grande Révolution propage l’altruisme et la citoyenneté. Comme nous sommes heureux que, à la place de babioles à ramener au foyer, une part de notre droit d’inscription serve au bon fonctionnement d’associations reconnues pour leur honorable engagement.

Plus terre à terre, nous avons apprécié aussi que chacun puisse emporter avec lui copie d’un classement où figurent ses « exploits ». Ou, du moins, un test comparatif avec ses compatriotes régionaux partageant la même passion. Finalement, les podiums, c’est accessoire, non ?

Florent Aussillon 2015

Foulées de Murat : un parcours apprécié

L’union fait la force. Oui, mais pas toujours. Ainsi, ce dimanche 20 septembre, pour la 17e édition des Foulées de saint Jacques, Lionel Gros, vainqueur 2014, et Cédric Nel ont lancé l’offensive de concert, dès l’entame. Et rêvaient sûrement d’en découdre une heure plus tard, dans l’ultime pente conduisant au Castelas. Il n’en a rien été. Et c’est finalement le Payrinol Jérôme Alayrac, champion le plus en vue cette saison dans le Parc du Haut Languedoc, qui s’impose au bout des 16 kilomètres. Mais d’une courte tête (2 secondes) devant Jérôme Colmenero.

Bien servies par un temps clair, et donc des paysages appréciés, les Foulées ont mis en lumière une évidence moderne : le peloton se conjugue au féminin (25 arrivantes). Et si cette course est l’œuvre du Comité d’animation local, le club d’athlétisme de Lacaune donne un précieux coup de main, y compris sportif, puisque parmi la douzaine de sociétaires présents, ils en placent quatre dans les 20 premiers. Quant aux effectifs, toutes courses confondues, ils se stabilisent autour de 140 (sans compter les randonneurs conduits par les Passejaires), ce qui permettra à l’organisation de préparer sereinement l’édition 2016.

Ronde des jacquets (0,9 km) : 1er Benjamin Dupuy et 2ème Claire Chabbert (poussins) ; 3ème Axel Christophe et 9ème Maelys Bouvet (école d’athlétisme), 16 arrivants.

2,1 km : 1er Guilhem Rouquette ; 2ème Pierre Delgado et 5ème Eva Roussaly (benjamins), 7 arrivants.

Foulées bergères (6,8 km) : 1.Florent Tichit en 30’24ʺ  2.Hugo Fabre  3.Michel Madariaga… 10. Ingrid Bouvet… 12 Juliette Bouniol  13.Céline Aubert (21 arrivants).

Foulées de saint Jacques (16,1 km) : 1.Jérôme Alayrac en 1h10’41ʺ  2.Jordan Colmenero  3.Yohan Camps  4.Lionel Gros  5.Cedric Galinier  6.Cedric Nel  7.Fabien Hyzy  8.Laurent Galaup  9.Bastien Amalric  10.Pascal Gonthier… 15.Édouard Meiler (+ 60 ans)… 17.Augustin Cambos (espoir)… 31 Fanny Marie en 1h28’11ʺ  32. Lucile Lacoste… 44.Georges Mazza (V4, +70 ans)… 46.Raphaëlle Chambat… 66.Mathilde Requis (junior)… 74.Yolande Culié (V2, +50 ans) ; 91 arrivants

Bien servies par un temps clair, et donc des paysages appréciés, les Foulées ont mis en lumière une évidence moderne : le peloton se conjugue au féminin (25 arrivantes). Et si cette course est l’œuvre du Comité d’animation local, le club d’athlétisme de Lacaune donne un précieux coup de main, y compris sportif, puisque parmi la douzaine de sociétaires présents, ils en placent quatre dans les 20 premiers. Quant aux effectifs, toutes courses confondues, ils se stabilisent autour de 140 (sans compter les randonneurs conduits par les Passejaires), ce qui permettra à l’organisation de préparer sereinement l’édition 2016.

Ronde des jacquets (0,9 km) : 1er Benjamin Dupuy et 2ème Claire Chabbert (poussins) ; 3ème Axel Christophe et 9ème Maelys Bouvet (école d’athlétisme), 16 arrivants.

2,1 km : 1er Guilhem Rouquette ; 2ème Pierre Delgado et 5ème Eva Roussaly (benjamins), 7 arrivants.

Foulées bergères (6,8 km) : 1.Florent Tichit en 30’24ʺ  2.Hugo Fabre  3.Michel Madariaga… 10. Ingrid Bouvet… 12 Juliette Bouniol  13.Céline Aubert (21 arrivants).

Foulées de saint Jacques (16,1 km) : 1.Jérôme Alayrac en 1h10’41ʺ  2.Jordan Colmenero  3.Yohan Camps  4.Lionel Gros  5.Cedric Galinier  6.Cedric Nel  7.Fabien Hyzy  8.Laurent Galaup  9.Bastien Amalric  10.Pascal Gonthier… 15.Édouard Meiler (+ 60 ans)… 17.Augustin Cambos (espoir)… 31 Fanny Marie en 1h28’11ʺ  32. Lucile Lacoste… 44.Georges Mazza (V4, +70 ans)… 46.Raphaëlle Chambat… 66.Mathilde Requis (junior)… 74.Yolande Culié (V2, +50 ans) ; 91 arrivants  (article journal)

Pour l’ACL

0,9 km : 5.Bastien Sylvain  7.Sarah Sicard  13.Laurie Sicard  14.Mathis Sylvain

2,1 km : 3.Alexis Houlès

Saint Jacques : 4. Lionel Gros  9.Bastien Amalric  13.Lionel Maffre  18.Éric Cambon  26.Cyrille Jacquemin  27.Anthony Valette  42.Jean Rascol  52.Dominique Tichit  63.Maria Jacquier  69.Hubert Taru  73.André Suc  74.Yolande Culié  85.Laurie Taru.

 

Par un dimanche de fin d’été au Montalet

Ce fut une bien belle édition, de bruyères en sous-bois, bien servie par un ciel d’azur. À l’arrière (c’est pas du baratin, mais du vécu), les coureurs (euses) parlaient beaucoup entre eux, signe qu’ils étaient, malgré l’âpreté et la longueur du charcu’trail, contents (heureux ?) Et un beau vainqueur (Benoît Galand) sympathique dès le retrait de son dossard. Les organisateurs, Cyrille Jacquemin et Éric Cambon en tête, ont su fédérer, innover, accueillir dans la tradition des Monts de Lacaune. Bravo à eux, à leurs nombreux aides de camp, et à tous les coureurs venus gambader sur « nos » sommets.

Ici Lacaune : le champion parle aux champions

Bienvenue dans les Monts de Lacaune

(Pour mémoire, je suis le candidat qui s’est incrusté à l’émission-jeu de France 3 « Questions pour un champion ». Si bien qu’au bout de cinq soirs, Julien Lepers, excédé, m’a dit : « Tiens, prends l’oseille et tire-toi ». Bingo : dans la cagnotte, des euros à la pelle (et même à l’appel puisque c’était le 18 juin [2015]). Ce jour-là, une star était née… En tout cas, depuis je sais ce que « selfie » veut dire, et j’ai dû apprendre à signer des autographes.)

Ce dimanche 6 septembre, je me fais une joie de vous côtoyer (même si je suis en retrait dans la course) entre sous-bois et bruyères, lors des 22 kilomètres (hors taxes) du charcu’trail. Et, à l’instar des autres membres du club local ou des bénévoles lambda, un devoir de vous accueillir dès le lever du soleil, puisque je suis l’un des préposés à l’inscription. Ces Monts de Lacaune, que nous aimons tant ici, sont synonymes de grands espaces, de sérénité, de traditions. Ce dimanche – dîtes-le autour de vous – nous n’avons qu’une ambition : vous faire partager ces émotions devant les Monts.

Vive le sport ; vive la compét’

Dimanche, c’est vous les champions !

Avec toute ma sympathie,

André, de Moulin-Mage                                

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