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Mazamet-délaineurs : si ma pauvre maman me voyait…

…elle me ferait interner. C’est ce que pense fugitivement André (Suc), 62 ans, en dévalant à toute allure la descente principale, peu après le ravito. L’objectif, c’est un présumé M3 (non, pas Édouard, un vieux ordinaire) avec lequel il fait l’élastique depuis un bon quart d’heure. Et c’est « l’autre » qui garde toujours quelques encablures d’avance. Soudain, dans son dos, le souffle de la bête… Et elle se rapproche. Seule alternative au casse-pipe : lui faciliter le passage. Oups, mais c’est Christian Molinié le Vabrais. Lui d’ordinaire si pondéré, quelle mouche le pique ? Enfin, il reste élégant, sinon racé, dans l’effort. Et encore un bruit infernal de baskets derrière. Et vas-y que je m’écarte une fois de plus. Non… c’est Laurent Arnaud, encore un quinqua, qui risque sa peau ! Dans son t-shirt blanc, il se sert de ses grands bras, comme le goéland de ses ailes, comme un funambule de son balancier…

Tichit Christophe et Florent avaient fait le déplacement. Le père, le fils, mais pas Dominique, malade toute la nuit précédente. À la lutte dans la montée initiale, c’est même le junior qui avait pris le dessus. Un feu de paille car Christophe (le père) prendra ensuite l’ascendant, y compris sur ses concurrents habituels Yves Boulet et Franck Meiler.

Christophe était frais et dispos quand André se pointe au boulodrome de Négrin, un quart d’heure plus tard : « J’ai doublé Flo du côté des derniers ruisselets. Il avait l’air de ne plus avoir de répondant. Peut-être l’arbitrage du match de rugby d’hier lui a demandé trop d’énergie…

Pense-tu, répond Christophe (lui-même arbitre de rugby, des séries jusqu’à Honneur) en anticipant, on fait pas plus de 4 ou 5 kilomètres. Et il n’y a qu’en cas d’interception qu’on doit mettre la gomme. » La vérité est que le genou de Florent a rencontré un caillou à la tête dure. Résultat : il s’est contenté de laisser glisser pour assurer, sur ce terrain difficile, une arrivée plus pépère. Autant qu’il garde des réserves pour le bac, où moins de 1’25 » sur 500 mètres pourrait lui rapporter un « 20 ». Ce qui n’empêche pas Florent d’être en ce moment premier junior du challenge du Parc, tandis que son père conforte son top 10 actuel. Quant à la maman, première… elle l’était. Mais l’essentiel est que ce petit coup de mou qui l’a privée, en ce dimanche 25 septembre, de cette passion familiale – depuis moins d’un an ! – soit sans lendemain

Trail de Saint-Sauveur (12 km)

1er Yohan Camps en 1h04’10 ».   12. Christophe (Tichit) en 1h12’02″… 39. André (Suc), 3ème M3… 49. Florent (Tichit), 3ème Junior. (86 arrivants)

Murat : les Lacaunais sur le pavois

Podiums scratch des Foulées de Saint-Jacques : p1040240 p1040242

ICI LES PHOTOS

 

« Non, jamais, c’est la première. En général, je calque ma course sur le coureur qui me précède. Mais là, du côté du col de la Jasse, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : sur le long chemin montant, personne à l’horizon. » Sensation nouvelle pour Bastien (Amalric), 20 ans, qui, s’il n’a jamais gagné de course jusque là, est cependant un habitué, depuis les cadets, de la première place de sa catégorie. Et ses amis du club de Lacaune espèrent désormais qu’il se laissera souvent griser par le doux parfum de la victoire… qui l’avait fui la veille au football, toujours pour les couleurs de Lacaune. Yohan Camps termine dcependant à seulement 25 secondes du lauréat des Foulées de Saint-Jacques du 18 septembre 2016 et, après une troisième place en 2015, « essaie » donc une nouvelle place du podium…

Loin derrière, Nathalie Laurichesse s’est lancé un défi : « Le bruit court que cette course de 16,1 km est si dure… » Après seulement cinq mois de pratique, elle l’a réussi : « Dans la première côte, j’ai bien cru que je repartais à l’envers. Heureusement mes copains de sueur Isabelle Groy et le vétéran Bruno Argoud m’ont encouragé ». À l’arrivée, la nouvelle athlète de Nages finit à la 13ème place des 20 féminines. Et ne tarit pas d’éloge sur l’organisation et le parcours (« Pour moi, c’est le toit du monde. »)

Pour le comité d’animation, cette 18ème édition était une gageure : le club des aînés, vivier de signaleurs, était en goguette en Espagne. Pari réussi avec un balisage plus resserré (même si une sirène de la Raviège, prénommée Marie, est passée entre les mailles). Et une centaine d’athlètes ou marcheurs ont eu plaisir à prolonger leur séjour à Murat en partageant le repas avec une vingtaine de bénévoles.

Pour les Foulées de Saint-Jacques, signalons les « athlétics » qui s’imposent : Bastien, Yohann (Girabancas, 3ème) et Big Brother Fabien (Amalric, 4ème), et retrouvez les nombreux autres sociétaires dans le classement joint (si je trouve le rouleau de scotch…).

Éva (Nègre) est la reine des Foulées Bergères (6,8 km pas si faciles) devant l’inusable (66 ans) docteur Madariaga. Christine (Rousset) est 6ème et 3ème femme ;  Véronique (Calas) 9ème. Il y a eu 17 arrivants. Les courses enfants ont enregistré une modeste participation.

foulees-murat-2016

Résultats toutes courses

 

Ce qu’ils ont fait…

Les Vidals, ce dimanche 4 septembre au matin. Quatre vaches privées provisoirement de grand air assistent, médusées, à un spectacle hors normes : plus de 300 coureurs traversent leur stabulation. Pour se diriger vers la seule sortie obstruée ! Et franchir ces balles de paille rangées sur deux niveaux. Passe encore pour les premiers, sveltes et lestes. Mais ensuite, pour franchir le premier étage, les bipèdes deviennent quadrupèdes. Cependant rien à voir avec Jappeloup, ou autre pur-sang. Puis, après s’être hissés tant bien que mal sur le sommet, ils tentent de retomber sans casse sur la plancher… des vaches. Des humains qui, malgré tant d’hésitations, s’autoproclament « athlètes ».

En tout cas, ce qu’ils font, aucune bête ne le ferait : déjà, avoir sillonné, en long en large et en hauteur la charcuterie de Tonton Philippe (Rascol), sans avoir le droit de planter les crocs dans le moindre jambon. Puis prendre la poudre d’escampette vers les sommets, en de multiples sinuosités, caillouteuses ou racineuses à souhait. Et aux pentes escarpées succèdent les descentes vertigineuses. Sans répit aucun. Comme si les traceurs Cyrille Jacquemin et Éric Cambon ignoraient tout des bases de la géométrie : « la ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre ». Puisqu’il se dit que l’on traverse des paysages fabuleux, encore un supplice de Tantale : ne pas lever les yeux, sous peine de subir la fuite lente et inexorable du temps. Seule clémence dans ce rude univers : le dernier kilomètre. Qu’elle est douce cette voie du Petit Train, submergée par les graminées depuis plus d’un demi-siècle.
L’épreuve passée, vint le temps des duos. Sur scène, les animateurs Stéphane Tailhades et Patrick Fonvieille relayaient la volonté des organisateurs Éric Cambon et Jean Rascol. Tandis que les adjoints municipaux Christian Bardy et Jérôme Bousquet récompensaient à tour de bras les lauréats massés à deux (un homme, une femme) sur la même marche du podium. Une promiscuité bien naturelle pour Maxime Durand et Juliette Boussou. Sur le 25 km, ils n’ont pas fait dans la dentelle : elle, s’offrant une 14e place au scratch sur 160 arrivants ; lui, reléguant à 12 minutes le galopin (de Guyenne) Simon Iung et à plus d’un quart d’heure le prometteur espoir Loïc Jacob. Un peu plus fréquenté car inscrit au challenge du Parc du Haut-Languedoc, le trail de 12 km a vu la victoire d’Abel Jorissen et de Sandrine Gautier. Quant à la nouvelle « Bougnette » (6 km), son palmarès est inauguré par le local Yohann Girabancas. Et, côté féminin, par la minime Éva Nègre (excellente 4e sur un peloton de 32), tandis que ses contemporains Hugo Juré et Anthony Dirinaldo auraient bien doublé la mise.
Si les parcours étaient salés, la suite ne le fut pas moins avec, selon les catégories, une abondante dotation en salaisons. « Charcu’trail », c’est le nom de l’épreuve : cette appellation semblait toute indiquée au repas d’après course. Et même au-delà, puisque chacun des 400 participants (marcheurs inclus) repartit dans son quotidien en emportant avec lui un souvenir du même goût.

La Salvetat : ici tout n’est que luxe, calme et volupté…

Rendez-vous sur la plage ensoleillée, coquillages et crustacés, en ce dimanche 14 août. Soit en ouverture de la semaine la plus propice aux loisirs. Et vous voudriez  qu’on force ? Qu’on sue (sans pêcher) sous le burnous ? Et pourtant, les architectes de ce « Salvetat-Raviège-Tour » y sont arrivés : 260 athlètes (véritables dans ces conditions) y sont allés de leurs soupirs dans un chemin de débardage qui n’était pas débardé (slalom montant entre les grumes). Que des hommes, des femmes puissent, de leur plein gré, mouiller le maillot dans ces conditions, voilà qui dépasse l’entendement, qui fatigue… même le rédacteur  !

Course des 9,9 km : 1er Maxime Durand en 40’46 (les quinquas s’en sont donnés à coeur joie : 3 dans les 10 premiers). Excellent 16ème : Christophe Tichit en 50’56 » (3ème M1). 51ème : André Suc en 58’41 ». 67ème : Dominique Tichit (pas trop dans son assiette ce coup-ci). 81ème : la régionale de l’étape Maria Jacquier (2ème M2F). (165 arrivants).

Course des 26 km : Vainqueur Bertrand Gras en 1h 55’16 ». 54ème : Jean Rascol en 2h42’17 » (au moins pendant ce temps, on est sûr qu’il est pas au bistrot…) (95 arrivants).

Vabre : et la jeunesse alors !

Quand on vous disait qu’il a fait très chaud sur les cerveaux usagés : la performance la plus emblématique de la journée est à inscrire à l’actif de la jeune Èva Nègre, aussi populaire pourtant que la course où elle a participé (4,5 km). Et de surcroît couvée par le président Éric qui, lui, a les ischios pour le moment trop chauds.

Vabre sous les tropiques

Grosse chaleur pour la course des fêtes de Vabre (pas la Transat, la Gijounade, sur terre). L’épreuve de 11 km s’est gagnée en 45′ 36″ par Yohan Camps, le meilleur des 158 concurrents. Retrouvez les résultats de Bastien Amalric, Vincent Duvernay, Christophe et Florent Tichit, Laurent Soccol, Tatiana Devic, Jean Rascol, Dominique Tichit, André Suc et Joël Palau sur le site http://challenge.pnrhl.free.fr/. Coup de sombrero (vu la température) à eux, ainsi qu’aux sympathisants lacaunais Aurélien Cavaillès (10ème) et Xavier Donnadieu (instit’ à Lacaune, 14ème). En même temps, sur le classement provisoire de l’année dudit challenge, remarquons que trois Lacaunais sont dans le Top 20 (Christophe, Tatiana, 1ère SF, et Dominique, 1ère M1F) et que Bastien, 26ème, est 1er espoir. Courage pour la suite !

Rouairoux : c’est là qu’on est…

Et ils sont où (ter) les Lacaunais ? Pour parler franchement, nous avons connu des résultats plus performants dans leur ensemble que ce dimanche 10 juillet, à Rouairoux-Lacabarède. Et vlan !

Attendez, il n’y a pas que la perf’ dans la vie… Tatiana (Devic) est encore sur le tempo acidulé de Louane (Pause guitare à Albi) ; Francis (Gil) préfère ête le chevalier servant de ces dames de Haute-Savoie, non de la Salvetat, Marie et Maria (laquelle Maria aura quand même le bonheur de ramener la médaille de son petit-fils, brillant dans les courses enfants, et de la conserver à La Salvetat le temps des vacances ; André (Suc) encore à Albi sous les accords sirupeux de Francis Cabrel. Jusqu’ici nous n’avons évoqué que les banlieusards, reste les Lacaunais, les vrais : les Tichit. Dominique se branche sur différents appareils avant la course : oui, comme dans le Tour de France, les oreillettes sont autorisées. Le Tour justement : si la prime de malchance existe, elle sera pour son mari Christophe. Il a pris la bonne échappée… pour se retrouver hors piste durant 600 mètres. Et de surcroît, ce n’était pas un spectateur bêtement téméraire, mais un riverain irascible qui lui assène un coup d’épaule. Cerise sur le gâteau, après course : les douches « arbitre » avaient été squattées par des joggeurs de champ !

Parcours sacrément corsé par rapport à 2015. Et chaleur toujours dominante : l’organisation bien pensante a bien fait d’avancer le départ d’une heure. Et si le soleil brille ou chauffe pour tous, les Lacaunais de la ville ou des champs y sont peut-être plus sensibles, vu leurs tanières haut perchés.  Tout simplement, ils sont moins familiers de la canicule que du blizzard. Oui, cher lecteur, j’ai bien dit « blizzard ». Comme c’est bizarre…

(note : Michel Prada, du Challenge, m’a fait passer le résultat complet mais pour l’instant je n’arrive pas à l’insérer.)

La Pitchounette

32 Christophe en 1h20’37 »   57.Dominique en 1h32’20 »  63.Tatiana (2ème SF)  84.Francis  85.Maria (3ème M2F)  90.André  99.Marie… 105 arrivants

14) ROUAIROUX 2016

 

 

Bédarieux et ses podiums inattendus

Ho ! Jean (Rascol) médaille d’argent ! Comme son cousin Stéphane Diagana au siècle dernier ? Comment est-ce possible ? Certes nous ne sommes pas aux Jeux Olympiques ; mais pas à la fête votive de Saint-Salvi-de-Carcavès non plus…

Ah ! Tout s’explique : il remplace Lionel (Gros). Lionel, ce serait son beau-fils ? Avec un trait d’union ? Ah oui, sauf pour Marie… Lionel est donc le vrai dauphin du Trail des Caminols. Et nous ne connaîtrons pas ses impressions car il est déjà parti… Une fuite vers Béziers qui fera au moins deux heureux : maman Hélène, qu’il est allé saluer en ce jour de Fête des mères, et donc bon-papa. Tout comme Éric (Cambon), Jean s’attendait cependant à monter sur le podium, mais dans le relais, puisqu’ils ont fini à la troisième place. Mais las : la surface de ladite estrade étant limitée et, de surcroît, les hommes et femmes politiques de la contrée avaient répondu présent, si bien que seul le duo vainqueur fut honoré.

Un autre qui n’est pas (encore) blasé des podiums, c’est Vincent (Duvernay). Après le rugby, première année d’athlétisme, et déjà de bonnes sensations en course. Avec et après un suivi méthodique des entraînements supervisés par Patrick (Cavaillès) : 21e au grand trail. Certes, nous sommes dans le « catégoriel », mais Vincent est tout autant heureux que surpris : au classement purgé du podium général, il est appelé comme chef de file des seniors. Il faut croire que le Top 20 est truffé de vétérans ou très jeunes. L’animateur (il a le profil de Stéphane Tailhades) dans son bout de podium doit faire face à tout, y compris à une vingtaine de feuilles de classement dans le désordre. Ainsi, à tête reposée, il apparaît que le podium de Vincent est quelque peu généreux. Mais que celui qui n’a jamais travaillé dans l’urgence devant le public lui jette la première pierre (au speaker)… Anecdotique donc. Quant à Vincent, il confirme la bonne gestion de cette course, ardue dans son profil : bosses, descentes raides, sinuosités en monotraces alternent sans répit aucun: « Dans les derniers kilomètres, j’ai pu grignoter quelques places ». Un peu plus tôt cependant, Vincent avait été doublé sans ménagement et anonymement par un président encore frais, après son échauffement à Labruguière la veille. Concentré en course, jovial en dehors, le président…

Les derniers kilomètres offraient un profil un peu moins tourmenté. Ce n’est pas le cas du master 3 André (Suc) qui s’est fait remonter par une demi-douzaine de concurrents. À l’arrivée, usé et épuisé, il croit bon de faire une déclaration d’humour à la bénévole qui le déshabille (du dossard) : « Pour moi, votre parcours déjanté sur le causse, c’est une arme de destruction massive. »  Il croit utile cependant de préciser à l’effeuilleuse : « Si je dis ça, c’est pour vous faire rire. »

Reconnaissons aux Caminols une gestion pointue de l’événement : larges ouvertures sur la vallée entre deux grimpette et, le jour J, un balisage au top, et des bénévoles avenants à chaque croisement de sentiers. Félicitations aussi !

Trail des 25 km : 1er Baptiste Martin en 2 h 18′ 44″;  2e Lionel à 2’55 »;  21e Vincent ; 82e André;  158 arrivants.

Relais à deux sur 25 km : 3e Jean et Éric sur 16 arrivants.

 

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