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De Lacaune à Barcelone : des athlètes …internationaux

Photo n°1 : Les éclaireurs ; n°2 : En mouvement ; n°3 : Dimanche 18 février 2018

Photo de fin d’article : Lola (épagneul) marathonienne

Reconnaissons que, pour les 17 coureurs du club d’athlétisme de Lacaune qui vont acquérir ce statut ce dimanche 11 mars, s’ils le méritent, c’est plus grâce à leur travail qu’à leur classe pure.

En effet, au courant, c’est une préparation de trois mois à raison de trois entraînements par semaine. Dont celui, collectif, du dimanche sur deux heures ou plus qui leur a permis de « visiter », en général au départ de Lacaune, le bourg de Gijounet, les calades de Murasson, le lac du Laouzas… Ou encore, comme sur la photo, la plage de Rieumontagné au départ du rond-point de la Trivalle. Et là – surprise ! – au demi-tour ce sont les quinquagénaires Maria Jacquier, Hubert Taru et Yolande Culié qui déclarent à la cantonade : « Bon, vous nous rattraperez plus loin : on doit faire des accélérations ». De quoi méduser (temporairement) les jeunes de 25 ans Tatiana Devic et Mégane Gil. Au retour, après le village de Nages, le peloton cependant explose, et s’étire enfin sur des kilomètres, derrière les foulées déliées de Christophe Tichit et Éric Cambon.

Ce dernier, président de l’Athlétic-club lacaunais, revient sur ce choix du marathon de Barcelone : « Au marathon de Nice-Cannes de 2016, Véronique Bardy, inscrite, n’a finalement pu participer à l’épreuve, car blessée. Elle avait tenu néanmoins à venir, pour encourager le groupe. Cela méritait une seconde chance, non ? » Et Éric n’a pas lésiné sur l’encadrement : jusqu’à se programmer un week-end de reconnaissance sur place afin de pouvoir amener le 16 autres sociétaires – plus familiers des ruelles de la Salvetat, Murasson, Vabre ou Lacaune que des ramblas – les yeux fermés sur la ligne de départ. Parmi eux, nombreux sont-ils à découvrir cette distance mythique de 42 kilomètres. Ensuite, ce sera tout de même à eux de se livrer, de « tout donner, rien lâcher ». Quatre heures durant ; ou plus, ou moins si affinités. Dès le portique d’arrivée franchi par chacun,  Éric, de l’agence Ricou-tours, reprendra la main pour assurer le retour au bercail.

Mieux : le lendemain, lundi soir, il a programmé une séance de remise en forme (spa, sauna) au Centre local des Sources chaudes. De façon à recommencer bientôt, fraîcheur retrouvée ? « Oui, certains courent en compétition tous les dimanches, ou presque… Pour la grosse sortie club suivante ? Je pense au marathon de Paris. Mais en 2020. » Chiche !

Alban. Courir ? Un bonheur de cadet !

« On n’est pas bien, là ? » C’est le master 2 Éric (Cambon) qui parle ainsi devant son fromage de Roquefort. En face, Marie-Odile (Gil), Marie pour ses amis, est encore sous le charme de son passage sur le podium : « Ah! Quelle joie ! Vivement que j’y remonte… » Peut-être une prochaine candidature à  Miss Salvetat ? Francis (Gil aussi) explique comment il est passé du Tacul au Mont-Blanc, puis revenu plusieurs fois sur le toit des Alpes (série en cours) tout en gardant le plus profond respect pour la haute montagne, et l’humilité à laquelle il faut l’aborder. Vous l’aurez compris : c’est le bonheur pour l’équipe de Lacaune. Gavée de podiums en ce dimanche 25 février, même si sur le grand trail (26 km) Laurent Soccol reste au pied (4e). Cependant dès l’ouverture, Dominique (Tichit, qui gambadait enfant sur le trottoir d’en face dans ce même village), et donc Marie (Gil) ont inauguré le podium des vainqueurs (vainqueuses ?) par catégories, et en toute fraternité (sororité ?) elles ont pu ainsi contenir sur la même plus haute marche. Un team composé aussi de gens d’expérience de la compétition : à savoir 365, soit l’équivalent de toute une année à courir, chaque jour, contre le chrono… De quoi marquer le coup : à ta santé, coureur !

Des jeunes prometteurs

À l’autre bout de l’échelle de la vie : le cadet Guilhem Rouquette finit dauphin du trailhounet (8,5 km). Et n’oublions pas l’extraordinaire explosion de minimes des Monts de Lacaune sur le 12 kilomètres, confirmant ainsi qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années : 14e Maxime Fabre (Viane); 52e Logan Schieberlé (Lacaune); 88e Matheo Cambers (Murat)  et 89e Adrien Thal (Viane), ces deux derniers étant partis avec cinq minutes de handicap, le temps de négocier leur surclassement. Quelle vaillance, ces jeunes !

L’ACLA au top

Signalons la parfaite organisation de l’Association Course de Loisirs Albanaise (ACLA) : balisage et signaleurs placés sur des chemins et sentiers bien graisseux qui, pour les deux courses les plus longues, descendent dans les bois, se ménagent une ouverture vers l’orient (village et château de Saint-André), avant de jouer à saute-ruisseau puis remonter vers le village par l’ancien foirail. Le tout sous un temps froid mais sec, idéal pour ce genre de sport.

Désormais le statut de la plupart des nombreux coureurs venus par proximité des Monts de Lacaune va changer. Au moins pour 18 d’entre eux qui s’apprêtent à endosser une autre stature : athlète international. Ce sera fait dans quinze jours. Une importante étape de plus dans l’enviable vie de sportif populaire…

Trailhounet (8,5 km)   1.Frédéric Rivals en 42’49 »   2. Guilhem Rouquette (1er cadet) en 45’25″…8.Sylvère Assié (1er senior)… 17.Emmanuel Rodier… 20.Dominique Tichit (1M1F)… 26 Marie Gil (1M2)… 27 Tatiana Devic    (56 arrivants).

Trailhou (12 km)    1.Yohan Camps en 56’34″… 8.Bastien Amalric (2Esp) en 1h 00′ 53″… 14.Maxime Fabre (1Min)… 17.Éric Cambon (3M2)… 19.Christophe Tichit (3M1)… 47.Jean Rascol… 52.Logan Schieberlé (2Min)… 61.André Suc (3M3)… 65.Guillaume Fages…   86.Francis Gil… 88.Mathéo Cambers 89.Adrien Thal…120.Maria Jacquier (154 arrivants).

Trail (26km)   1.Vivien Portes en 2h11’07″… 4.Laurent Soccol  à 4’31 » (88 arrivants)

Résultats: ICI

 

Ronde Givrée : les toujours contentes

Toujours ? Enfin, le rédacteur n’en sait rien : consulter les conjoints… Ce qui est sûr, c’est qu’au coeur de l’après-midi de ce dimanche 28 janvier, elles affichaient un large sourire, les équipières des « Gens Bons Contents ». Dans l’ordre d’apparition sur les circuits : Sonia Bardy, Tatiana Devic, Dominique Tichit et Virginie Hérail. Dame ! N’ont-elles pas obtenu la troisième place des équipes féminines ? Ce qui leur a permis de gravir le podium du Parc des expositions, tandis que la tablée de Lacaunais,aises chavirait de bonheur. Leur secret : la constance de Sonia, Tatiana et Dominique. Et l’esprit de conquête de Virginie (alias mini moï…) : avec sa queue de cheval fouettant l’atmosphère, elle a remonté et une et deux et trois concurrentes (de la même catégorie) pour parachever l’ouvrage. Signant ainsi un 119e temps sur le parcours 4, de loin le plus difficile et le plus long (18 km), si bien que chaque équipe le réserve pour l’homme ou la femme fort(e). Ce sera l’exploit lacaunais de cette 36e édition.

Contents aussi les novices ou débutants Silvère Assié et Jérémy Cazals, bien intégrés dans cette colonie qui reste supérieure à 24 (six équipes), car par affinités familiales, villageoises ou corporatives, des sociétaires du club sont dans la course pour des équipes annexes. Pour les performances les plus marquantes, retenons, outre celle de Virginie, le résultat de Christophe Tichit (29e en moins de 1h03′ sur l’exigeant parcours 3) qui a laissé le jeune, mais se bonifiant au fil des ans Hugo Fabre (obtenant tout de même une intéressante 67e place), à 4 minutes. Le large quinquagénaire Éric Cambon n’a pas démérité lui non plus : 89e sur le parcours n°4.

L’athlétic club vous présente ses meilleurs vieux…

Et les vétérans 3 (sexagénaires) dans tout ça ? Ils nous avaient tant habitués au podium. Pas mal, puisque chacun, dans l’ordre Hubert Taru, Daniel Cambon, André Suc et Marc Fabre a fini quatrième (en catégorie) de son parcours, l’honneur semble sauf… sauf qu’ils n’étaient que quatre équipes au titre de vétéran 3 ! L’ACL a-t-il présenté ses meilleurs vieux au public de la Ronde ? Le saura-t-on jamais ? Et ceux-là sont-ils finis ? « Que nenni, répond leur capitaine. Fluctuat nec mergitur » rajoute-t-il doctement. « Et nous allons retrouver la vague qui, demain, nous entraînera vers la gloire. » Acceptons-en l’augure. À défaut, cette promesse n’ayant pas de valeur contractuelle, demandons-leur juste d’être dans la détente, comme il sied dans ses manifestations sportives populaires.

Il nous reste à signaler, à l’inverse, la meilleure équipe, les « Gens Bons Blancs » : Silvère, Christine Rousset, Christophe, et Cyrille Jacquemin finissent 118e sur 367 équipes.

Le pompon pour trois pompiers

Puisque nous avons fait le tour des Gens Bons, dirigeons-nous vers… Yoann Bonneault. Il a été fameux sur le 4e parcours (14e), tout comme l’équipier (Nicolas Bremand, 9e) qui lui passa le relais. Comme Guillaume Yeddou ne fut guère en reste (17e sur le parcours n° 4), les deux équipes de pompiers ont fini sur une grande échelle, main dans la main ou cote à cote : un bel exemple de solidarité que le grand public attend, dans la vie courante, de ce corps de métier.

 

Tous les résultats: ICI

Bonnes lectures pour 2018

De la part de tous les rédacteurs (brefs, longs, précis, documentés, élastiques ; au vocabulaire argotique ou soutenu…), reçois, ami lecteur, nos voeux de santé, et d’épanouissement par et pour le sport, comme dans la vie d’à côté. Nous espérons que notre rubrique, prolifique, intéressera en 2018 les principaux acteurs dont nous nous efforçons de décrire les « exploits ». Et même, au-delà de nos propres licenciés, les coureurs de tout acabit que nous autres, Lacaunais ou assimilés, nous croisons sur les chemins, les routes ou les sentiers bordés de houx du Parc du Haut Languedoc ou ses provinces de proximité. Qu’ils sachent qu’ils sont les bienvenus pour réagir, y compris pour signaler une erreur de notre part ou incompréhension. Vive les amateurs ! Vive le plein air ! Vive le sport !

St Paul et Valmalle : des barjots de première classe (vue par Dédé)

Dès samedi soir, c’est en voiture de VIP que le gros (8 sur 17 coureurs) des troupes lacaunaises s’est rendu au marathon des barjots, programmé le dimanche 10 décembre. Bon, il faut avoir lu attentivement le mode d’emploi, sous peine de déclencher un concert de carillons, mais le chauffeur de ce Traveller, Mister Cyrille, avait étudié son sujet, et a conduit sans peine son convoi d’athlètes jusqu’à l’Hôtel des Postes de Vendémian. Une adresse mitonnée par Stéphane, un relais local multicartes : élu local, pompier, tambourinaire et accessoirement Nageol.

Ce week-end pour les Barjots s’annonçait fertile en anomalies : c’est la grand-mère qui donna une galette (au beurre) au petit chaperon bleu (Éric Cambon) ; la serveuse du restaurant s’appelait Jules ; sur l’ardoise, 12 + 5 = 23 (sauf pour Sandrine). Et enfin le quatuor masculin ayant pris sa couchette à l’hôtel des postes passa une nuit bercé par les flots frappant le bâtiment (c’était la machine anti-apnées), avant de doubler le cap Horn (les 40e Rugissants ?) au petit matin. Le fait d’être 13 à table le samedi soir n’était pas de bon augure. Mais cela n’eut pas d’incidence, ni pour les 8 Ricouniens, ni pour les 5 Salvetois qui avaient pareillement anticipé pour cette épreuve. Un retour aux sources pour certains de ces derniers, car la contrée est le berceau de la famille agile à Gil. Quant aux Lacaunais pur porc de l’hôtel des Postes , ils se retrouvèrent dès potron-minet à pleurer devant les sources froides, celles du ciel, avant de déjeuner copieusement. Pendant ce temps, descendaient de la montagne en cheval-vapeur Jean (Rascol) et le clan Tichit. Ainsi que Guillaume (Yeddou), Guillaume le bouillant qui n’avait pourtant pas pu dégeler le verglas céleste ; Tatiana (Devic) et son premier supporter Silvère étant eux, en provenance de Montpellier.

Le reste, c’est 20 kilomètres de route pour les premiers relayeurs. Et, à ce régime, Virginie (Hérail) dama  le pion à tous ses partenaires, y compris masculins. Et largement, puisqu’elle avait environ un quart d’heure d’avance sur le major, arrivé en deuxième classe. La suite, après le relais, ce fut – sur des pistes arides (sauf ce jour-là) et en tout cas tourmentées –  des chassés-croisés entre différentes équipes de jambons. Mais le duel qui étai annoncé pour être le plus en vue tourna court : le président Éric (Cambon) avait trop d’avance sur Guillaume (Yeddou) à la prise de relais pour que celui-ci puisse envisager de lui chatouiller les mollets. Quant au benjamin Florent (Tichit), c’est au courage qu’il finit cet exigeant parcours.

Après l’épreuve, casse-croûte prévu par Éric et Jean (Rascol) : l’occasion de « vendre » les ressources et produits du pays aux quidams venus s’aventurer dans le coin des Lacaunais. Et d’entourer de bulles de champagne les 50 printemps (environ) de Maria (Jacquier). Et le solo Cyrille (Jacquemin) ? Un baroudeur ! Il s’est donné à fond sur la route. A poursuivi son effort sur les premiers kilomètres du trail… puis a payé l’addition. Ce qui ne l’empêcha pas de conduire avec maîtrise la colonie jusqu’à Lacaune où, autour de 17 h, se clôtura ce samedimanche sportif et néanmoins amical.

À la performance, les deux premières équipes de Lacaune sont aussi celles appelées sur le podium pour être les deux premières mixtes. Une femme et un homme : presque comme au festival de « cannes ».

Marathon des barjots

Solo : 33.Cyrille Jacquemin en 4h 51’40 » (plus de 70 arrivants)

Relais : 8.Virginie Hérail et Éric Cambon en 4h02’52 »   10.Tatiana Devic et Guillaume Yeddou   18. Dominique et Christophe Tichit   21. Sonia Bardy et Jérôme Gasparoux   26.Hubert Taru et André Suc   28.Yolande Culié et Jean Rascol   40.Marie Gil et Maria Jacquier   42.Emmanuel Rodier et Florent Tichit (X… arrivants)

Téléthon : courir à perdre la raison

Entre la raison et la folie, la frontière est floue. Ce samedi 2 décembre à Murat-sur-Vèbre, quatre coureurs semblent cependant l’avoir franchie, en chaussant les baskets de leur plein gré et exhibant leurs mollets, alors que quelques flocons virevoltaient sur un tapis glacé à – 4°. De surcroît, ils s’aventurèrent vers les sommets du bois de Lauze.

Au départ et surtout, tout du long, au retour, ils ont traversé le village dans lequel un maigre public les a salués. Visiblement, leur désir était donc de se faire remarquer. L’instinct de célébrité ainsi démontré étant une pulsation qu’ils n’ont pas cherché à maîtriser, nous pensons de notre devoir de les citer : Éric Cambon, Jean Rascol, Nathalie Laurichesse et André Suc. Parvenus à un jet de pierres de la statue-menhir du col des Saints, nos aventuriers d’opérette décidèrent, malgré l’heure (16 h 20) qui s’avançait vers la nuit polaire, d’emprunter un improbable « raccourci » : sans doute un chemin pratiqué jadis.  En tout cas, les rameaux ou même les branches des arbustes pliant sous une modeste couche de neige leur faisaient comme une révérence, une haie d’honneur. Du moins, c’est ce qu’ils se figuraient. L’un d’entre eux, sans doute le chef, s’exclama alors : « On n’est pas bien ici ! » . Ce que à quoi son acolyte, le grand argentier, répondit pauvrement : « Oui, c’est beau » .  La troisième enchaîna « Qu’est-ce que c’est magnifique ! » Enfin le quatrième reprit ce même refrain en susurrant : « C’est superbe… »

Dans ces conditions, tu comprendras aisément, cher lecteur, qu’il n’est pas nécessaire de poursuivre plus avant la rédaction de ce non-événement. Juste pour en finir, signalons que ce n’est pas Suzette qui avait confectionné les crêpes qu’ils dégustèrent à l’arrivée, mais Annie, une bénévole locale.

 

Murat : Jogging du téléthon

Après une première édition 2017 qui avait reçu un bon succès d’estime et bien appréciée, semble-t-il par les participants, deuxième épisode pour 2018. Attention : c’est le samedi 2 décembre, soit une semaine avant le téléthon national. Participation libre, et à l’arrivée dégustation des sucreries ou desserts d’Annie (j’espère, car pour le moment, elle est dans sa Lorraine natale). À Murat, le 2, c’est le jour où il y aura la plupart des animations du téléthon (« assiettes » animées le soir). Pour le parcours, je n’y ai pas encore réfléchi, mais nous allons nous caler sur le kilomètrage (environ 10) de l’an dernier avec des difficultés modérées. Le groupe restera …groupé, sauf demandes particulières. Bienvenue aux amateurs et même novices (à partir de 15 ans). ! Rendez-vous donc le samedi 2 décembre à 15 h 30 (départ) en salle du Petit-Train. Pour le plaisir perso et l’altruisme.Vive le sport !

Labruguière, rond-point des espoirs…

« Vas-y tonton ! Vas-y tati ! » sont les clameurs scandées en fin de descente, et de difficultés; là où les coureurs franchissent à gué (plus ou moins) un ruisseau. De l’enthousiasme et peu de chance de se tromper : à part peut-être quelques jeunes gens, enfants uniques ou aînés de leur famille, nous sommes tous des tontons ou tatas de quelqu’un. Ils sont bien crottés, les « athlètes », surtout ceux de la piste jaune. En effet, depuis quelques heures, une intermittente et légère pluie, chaude de surcroît, savonne les sentes. Surtout quand elles sont escarpées. Heureux les premiers de cordée !

Toute une colonie de Lacaunais ou assimilés avait fait le déplacement ce samedi 21 octobre. Avec des performances plus qu’honorables, outre les victoires de Maxime (Durand) et Juliette (Bouisson). Comme la première équipe mixte sur le relais pour Virginie (Hérail) et Éric (Cambon) himself. Ou encore la 4e place de Laurent (Soccol) sur la course la plus fréquentée : le 12 km.

Le temps des (dés)illusions

Pour Lionel (Gros), c’est quand même ballot : faire 28,997 km en position de podiumable, et se faire éjecter à trois mètres de la ligne d’arrivée. Il faut dire que le père Gros était engagé sur la piste jaune, et lui  est plutôt un spécialiste des espaces… verts.

« Mais tu es le Poulidor de l’athlétisme tarnais! » S’appliquant à Hugo (Fabre), cette remarque semble fondée : voilà cinq fois consécutive qu’en individuel, il fait deuxième junior (derrière un vainqueur différent la plupart du temps). Mais voilà : Poulidor est né avec le Front Populaire (1936), et s’est forgé cette renommée d’éternel second (pas toujours justifiée du reste, certains aimeraient avoir son palmarès) dans les années 1960. Et, comme les gens indispensables, la renommée s’effrite au fil des ans. Il semble grand temps d’utiliser une autre métaphore si l’on veut être compris de tous, y compris des plus jeunes. Cher lecteur, si vous avez des idées… Mais la solution la meilleure, la voici : « Gagne, Hugo, gagne ! »

Lou camin de Farissou (12 km)

1.Vincent Devaux en 46’23… 4.Laurent (Soccol) à 1′ 32″ (1M1)… 18.Christophe (Tichit)… 31.Hugo (Fabre) et 2Ju… 44.Juliette Bouisson en 57’26″…  71.Marc (Fabre) et 3M3 (pour lui, 3M3, ce n’est « que » la troisième fois consécutive)… 98.André (Suc)… 117.Dominique (Tichit) suivie de Raymond (Soucasse)… 130 Tatiana (Devic).  162 arrivants.

La Piste Jaune (29 km)

1.Maxime (Durand) en 2h24’57″… 4.Lionel (Gros) à 9’15 ». 71 arrivants 

Le relais

3.Virginie Hérail et Éric Cambon (1ère équipe mixte). 7 arrivants.

Note: vous pouvez trouver facilement le classement complet avec un moteur de recherches. Au cas où il en resterait quelques-uns après moi qui ne s’en seraient pas encore aperçus, vous trouvez les « performances » précédentes (depuis 2004) de chacun en cliquant sur leur nom.

CHALLENGE DU PARC 2017

Il reste seulement la course d’Aussillon, ce 29 octobre. Au nombre de points, il suffit que Christophe (Tichit) s’y déplace pour être le dauphin de l’année. Aux 14 « meilleures » courses, il devrait aussi s’incliner, mais devant le M1 David Velasco, vainqueur masculin du challenge, et peut-être devant Christophe Grangié. Quoi qu’il en soit, avec un passé d’athlète très modeste (2 ou 3 ans), chapeau bas…. Il y aura d’autres podiums Marc (2M3), Raymond (2e ou 3e M4), Florent (Tichit, 2e Ju). Mais le plus extraordinaire nous remplit d’espérance : Hugo, le jeune Hugo qui attend toujours patiemment sa place de dauphin, il sera …premier. Premier junior ! Et s’il y prenait goût ? Poulidor était populaire. Mais les champions aussi peuvent être populaires !

 

 

Montredon, sur la piste des étoiles…

Dimanche 1er octobre, 9 h 30 : pataclop, pataclop, pataclop… Dans le raccourci à l’arrière de la salle polyvalente, loin de l’agitation de l’esplanade, un coureur répète ses gammes, sautillant sur place et martelant le bitume. Il importe qu’il soit « chaud » au départ.

Bonne préparation : Aurélien Cavaillès (c’était lui) fait un démarrage tonitruant, en compagnie de l’un des ses homologues. Un concurrent qui finira pourtant par lui prendre quelques centimètres, puis quelques longueurs. Lutter, oui. Se cramer, non. L’écart est creusé, lorsque l’athlète bifurque vers la ligne dès le 1er tour : ce sera le vainqueur des 5 km. Et Aurélien peut continuer sur son tempo (bon : son suivant sera relégué à 1’12 »). Et dire que ces Foulées, au parcours alternant côtes/descentes et portions de plat n’est qu’une répétition… Comme l’explique l’ancien/nouveau sociétaire de l’Athlétic Club Lacaunais : « Oui, je vais faire la saison de cross, comme Yohann (Girabancas). Ici, c’est plus pentu que souhaité, mais bon, c’est passé. »  Objectif en ligne de mire pour le coureur de 29 ans : la qualif’ pour les France de cross-country programmés en fin d’hiver, après les étapes successives (Tarn, régional, interrégional). Dans son sillage, signalons les perfs du vétéran Christophe Tichit, un peu sur son terrain ici puisqu’il est arbitre  (« à la maison » ?) pour le  club de rugby local. Et du cadet Guilhem Rouquette qui continue sereinement sa progression.

L’absence pour reconversion en cycliste d’Édouard Meiler le M3, extra-terrestre en course et très humain hors compèt’, ouvre des perspectives pour des podiums catégoriels aux Lacaunais Marc Fabre et André Suc. Ce dernier, lassé d’être 4ème, tient à peu près ce raisonnement : « La place d’Édouard est libre = Suc 3ème, donc podium ! Et puis, à force d’être vétéran, normalement on finit par mourir, non ? Hé, hé, s’agit de pas être le premier à trépasser… » Eh bien, à Labessonnié, les vétérans 3, ça naît. Enfin, au moins un, et véloce. Suffisamment pour que le narrateur reste au pied du podium. Comme toujours…

Foulées (10 km). 1.Aurélien Cavaillès en 36’52 »   11.Christophe Tichit en 40’56 (2M1)   15.Guilhem Rouquette en 42’17 (1er cadet)   21.Hugo Fabre en 42’41 » (2J)   36.Frédéric Joucla (Nages)   46.Marc Fabre (3M3)   53.André Suc   59.Sylvère Assié (néo-pro)   61.Dominique Tichit   66.Tatiana Devic   72.Raymond Soucasse (1M4)   (99 arrivants).

Signalons aussi dans la mouvance lacaunaise les participantes aux 5 kilomètres Aurélie Joucla et Marine Fabre. Et les galopins Jade et Maël Joucla, Gabin Rouquette, Axel Christophe, d’autres peut-être.

Charcu’trail : succès sans précédent

Beau temps, bon support (le club d’athlé donc), innovations, engagement souriant (et compétent puisque nombre sont coureurs eux-mêmes) des bénévoles, soutien des commerçants et de la municipalité ? C’est sûrement un « mix » de tous ses ingrédients qui a conduit au succès considérable de l’édition 2017 : 414 coureurs à l’arrivée. À rajouter une cinquantaine d’enfants qui ont gambadé autour du stade de la Balmette.

Le podium, même vide, avait fière allure avec ses guirlandes de lots, arrangées harmonieusement. Les premiers qui y montèrent furent les plus véloces lors du premier tour de chauffe : un tour complet de stade avant de s’évanouir dans la nature. Résultat : les premiers hommes et femmes des deux « grandes » courses eurent droit à leur taille en saucisse. Et ce jusqu’au bout de la pointe du béret… Quant au coureur médian à « ligne d’arrivée – (moins) un kilomètre », il fut lesté carrément d’un jambon lui permettant de descendre plus vite vers le stade. Nous ne reviendrons pas sur la traversée, habituelle maintenant, d’une charcuterie (Maison Milhau en l’occurrence). Bref des à-côtés originaux qui contribuent, d’une part au succès populaire, et d’autre part qui permettent de ne pas accorder aux performances brutes plus d’intérêt qu’elles ne méritent. Seul bémol, mais aussi le choix le plus facile ou le mieux gérable : la non-traversée du centre-bourg ne permet pas d’impliquer cette animation dans le coeur de la population. L’après-course fut à l’unisson (521 repas tout de même) avec des savoir-faire locaux nouveaux : les pâtes « Marie » et les yaourts Fabre. Et comme toujours une abondante dotation pour les premiers, deuxièmes, troisièmes, etc. Les louanges engloberont aussi les parcours, en particulier le 12 km (mini-trail) encensé par les coureurs échangeant leurs impressions devant le ravitaillement d’arrivée.

Il est à considérer que des Lacaunais ou voisins, bien que novices ou rares sur les compétitions, ont parfaitement tiré leur épingle du jeu : Anthony Di Rinaldo, Jean-Michel Vincent, Frédéric Jougla, Guillaume Fages, Joaquim Luis… liste non exhaustive. Classements à consulter sur ce même site.

Bougnette (6 km) :1.Clément Delbes en 24’07″… 4.Guilhem Rouquette en 27’55… 6.Florent Tichit en 28’25… 10.Eva Nègre (à l’Ecla albigeois maintenant), 1ère fille en 30’01 » (37 arrivants).

Mini-trail  (12 km et des brouettes) : 1.Jérôme Alayrac en 57’59″… 12.Julien Roussaly (1er junior) en 1h03’45 ». 13.Christophe Tichit en 1h04’42″… 26.Hugo Fabre en 1h09’04 » (2J)… 54.Marc Fabre (3M3)… 93.André Suc… 120.Raymond Soucasse (1M4) (212 arrivants).

Charcu’trail (25,5 km) : 1.Maxime Durand en 2h20’08 » (165 arrivants).

 

 

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