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Luz-St-Sauveur (65) : Era virada deths caçaires

Une course réservée aux gros bras

Dimanche 9 août, la Virée des chasseurs ne manquait pas de relief : 1800 mètres pour 18 km. Quatre Lacaunais avaient mis cette première à leur programme. Et quelle brochette : Êric (Cambon) qui l’avait préparée méthodiquement ; son adjoint Alain (Valette) qui ne court plus que sur rendez-vous (parfois sur ordonnance) ; Cyrille (Jacquemin) un quasi-indigène ; André (Suc) le correspondant qui avait flairé là le scoop de l’année sinon de la décennie. Huit heures passées : deux heures avant le départ, nos quatre compères sont déjà dans le dur de l’échauffement : Ricou en tête, puis André (mais que fait-il avec ce big bag – gros sac en langue du pays), Cyrille avec un énorme sac à dos, et Alain. Tous ces athlètes suent déjà sang et eau. Entre, il y a Michel le maçon (peut-être un bénévole de l’organisation ?) et Céline (Bonal), une enfant du pays qui, selon toute vraisemblance, fait la randonnée, mais au taquet. Un peu plus haut, c’est la Hou Garouse, une cabane de berger perchée à 1700 mètres d’altitude. Enfin c’était, avant que, cet hiver, une avalanche ne la ratiboise. Depuis le point de départ (1100 m alt ?), Éric l’a atteinte en 40 minutes, les autres « athlètes » en 45.

Dès lors, il ne sera plus question de sport que par procuration : en devinant au loin les athlètes s’échiner sur la pente opposée. Michel le maçon était bien un signaleur, surtout pour l’hélicoptère qui effectuera 21 rotations depuis la « drop zone » (encore du patois local) afin d’amener du matériel de maçonnerie et le déposer aux abords de la cabane (copropriété de Céline et Michel). Avec ses pales, l’on verra des scènes qui décoiffent : Éric qui devient girouette, Alain qui débarde des sacs de ciment, ou Cyrille qui joue les haltérophiles avec d’énormes pierres que le souffle de l’avalanche a jetées en contrebas. Aux quatre vétérans lacaunais, cette course à Luz procura donc une avalanche… de bonnes sensations. Et garde un fort goût de revenez-y…

Quant à la course de Lacaune (passage cette année dans la charcuterie-musée Oberti), il est rappelé au lecteur que les inscriptions sont ouvertes sur ce même site (c’est facile). Et ainsi, le dimanche 6 septembre, les participants auront juste à retirer le dossard. Opération brève qui leur laissera tout le temps de bâtir… un bon échauffement.  Et qui sait de construire… leur future victoire (fût-ce sur eux-mêmes).

La Gijounade à Vabre

  • Les Lacaunais jouent « placé »

          Canicule passée, sept Lacaunais avaient inscrit la course de Vabre au programme : un petit tour en village pour se montrer, puis la montée, progressive sur trois kilomètres, sur les crêtes d’outre-Gijou. Après deux ou trois km de plat (relatif), c’est  la redescente dans la vallée où, de 1911 à 1962, serpentait le Petit Train Castres-Murat.

    Lionel (Maffre), lui, a tiré tout droit. Son séjour (actif sur le GR 20) en altitude (pas le petit Montalet, le Monte Cinto, 2710 m) a porté ses fruits : il boucle les 11 km champêtres en moins de 50 minutes, soit à 5 minutes du duo de vainqueurs. Dans sa catégorie, la quatrième place n’est pourtant pas celle du dindon  : en vertu du non-cumul des récompenses (le 1er V1 – + de 40 ans – étant dans le tiercé « absolu »), il grimpe sur le podium. Éric (Cambon) avait l’opportunité unique de prendre la tête provisoire au classement général du challenge du Parc. Il lui fallait, pour cela, distancer Édouard (62 ans) de cinq places. Le contraire se produisit : Édouard faisant même intervenir sa tribu Meiler pour préserver sa domination. Désormais le boss devra se concentrer sur sa profession de pilier de bistrot (la course de Cuxac-Cabardès se déroulant lors des fêtes de Lacaune), ou d’organisateur (trail du Montalet du 6 septembre). Adieu lauriers, le patron va aller au charbon… Dans ce contexte plus relevé que d’ordinaire, Yohann (Girabancas) n’a pu tirer son épingle du jeu : il finit 31ème, juste derrière le président.

    La tradition populaire veut qu’un bouillon de poule (arrosé de vin rouge, soit le fameux « chabrot ») vaille une course de médecin. Sauf pour monter sur le podium : c’est le résultat auquel parvint Alain (Valette), 3ème de sa catégorie (V3, + de 60 ans), et 71ème au scratch. Il convient de préciser que le vice-président du club cible ses sorties : l’été à Vabre, l’hiver à Castres (Ronde givrée). Entre, c’est « pause au logis ». Mais pas toujours, si l’on regarde son bronzage bicycole. André (Suc) s’estimait ballonné : il aurait donc dû prendre son envol. Las, il fut loin des champions, avec sa 92ème place. Yolande (Culié), elle, ne s’estimait pas au top ni avant, ni pendant, ni après la course. Pourtant, elle signe, avec le 106ème temps général, la meilleure place de la colonie charcutière : 2ème V2 (+ de 50 ans). Tous ces athlètes se sont beaucoup donnés : ils ont fini claqués. Exception : Hubert (Taru). Lui, dès le 5ème km, a reconnu son muscle (mollet ?) au bruit qu’il a fait en partant : « clac ». D’ordinaire, avoir un temps d’avance est bénéfique. Pour Hubert le pionnier, il n’en fut rien : il figure au 129ème rang des 139 arrivants. Avec, dans ce contexte ingrat, la satisfaction d’avoir pu terminer l’épreuve. Qualifier l’organisation bien rodée autour de Christian et Annie Molinié ? Amicale, généreuse, et même festive pour Lionel qui prolongea le séjour.

    Désormais, pour les coureurs du cru, pointe à l’horizon le trail du Montalet. Avec l’ambition d’accueillir au mieux les visiteurs qui viendront gambader le dimanche 6 septembre dans les Monts de Lacaune.

  • Résultats

La Pitchounette à Rouairoux

Petite mais sympa

Rouairoux : 366 habitants. Certes, ce n’est pas très loin de Labastide-Rouairoux. Mais Rouairoux a tout d’une grande : c’est une commune autonome. Que le président d’un club d’athlétisme l’ignore, passe encore. Mais qu’un champion de culture générale passe au travers… impardonnable ! Et c’est ainsi que depuis le café Ricou à Lacaune, Éric (Cambon) et André (Suc) supputent avec beaucoup de finesse et  d’ingéniosité (pensent-ils) : « Le rendez-vous est au stade de Lacabarède, donc ledit stade doit se trouver en lisière de Labastide. »   Éric rajoutant même : « J’ai rentré au GPS (dont il n’écoute pas l’itinéraire), avenue de Gaulle à Lacabarède : en principe, De Gaulle, c’est l’avenue centrale… » Heureusement, la marge de manoeuvre horaire était importante.

Passage à la Salvetat-sur-Agoût. Là les attendent Maria (Jacquier), ainsi que Marie et Mégane (Gil). Dans une Renault (?) que Mégane, en suivant les hommes, conduit, via Saint-Pons, jusqu’à la voie verte de Rouairoux. Là-bas, tandis que Marie et André glosent de tampon et de vaseline, Maria, Mégane et Éric s’échauffent : ce seront eux qui signeront les meilleures performances (à retrouver sur le site internet « Challenge du Parc naturel régional du Haut-Languedoc »). Il s’échauffent donc, mais en cette fin de matinée, on est déjà loin du « Pissadou de Nostre-Seigne ». Labastide-Rouairoux est connu pour être le bourg le plus arrosé du Tarn (en général devant Murat-sur-Vèbre) : la chaleur est déjà là. Cependant le parcours juste vallonné, après la longue mais digéreable côte du quatrième kilomètre, est souvent ombragé : ouf !

Bonne réception et organisation volontariste de toute l’équipe qui n’a qu’un objectif : faire plaisir aux coureurs. Même si les bénévoles n’y sont pour rien, c’est Mégane la plus heureuse : elle est première de sa catégorie espoirs. Comme Maria talonnant André, Éric aussi s’est bien défendu : 18ème. Mais ces « putes de vieux » ne veulent pas abdiquer : il est (au mieux) 3ème de sa catégorie V2. Il se fait même damer le pion par Édouard (Meiler) le sexagénaire et leader actuel du challenge, juste devant Éric.  Encore quelques points de perdus donc pour le Boss…. Rendez-vous à Vabre le 25 juillet, pour d’autres aventures. 

La Mérinos

Inoxydables 

Ce vendredi 12 juin, une triplette était engagée dans la course de Mazamet (cinquième édition, mais première pour le club). Et un trio d’expérience : Éric (Cambon), Yolande (Culié), André (Suc). Si ce dernier venait de parler à un million de téléspectateurs (ou plus), Éric n’était pas en reste en dialoguant avec le tout-Mazamet, puisqu’il était connu comme le loup blanc, auprès des signaleurs notamment. L’essentiel était d’arriver à l’heure sur la ligne de départ où, en cette moite soirée, un peloton étoffé piaffait d’impatience devant un public dense.

Avec trois orchestres près du parcours, il était plus facile de doper la cadence sur les trois tours d’un circuit de ville. Doubler ou se faire doubler, là est la question. Éric opte pour la première option, mais André se faisait doubler, près de la ligne d’arrivée pour Benji, le maître-nageur des Sources chaudes, et son poursuivant immédiat. Yolande put choisir, mais de justesse, le statu quo. Suffisant pour signer la bonne opération de la soirée : 2e V2. Quant aux hommes, ils sont loin dans leurs catégories : 9e pour le V2 Éric, 10e pour André (V3), après avoir fait du yo-yo avec… Yolande. La longévité (2 V5, soit plus de 80 ans étaient même dans ce groupe), et des pelotons plus étoffés sont, avec l’émergence de courses nouvelles, sûrement les enseignements de ces dernières années.

Quant au parcours, il fut jugé plus intéressant à cette « Mérinos », emblème du glorieux passé mazamétain, qu’aux 10 km de Castres. Par Yolande et Éric. Car André ne daigna pas répondre à un « petit correspondant de province » (sans doute un caprice de star). Avant de remonter au pays, il convenait de partager la douceur estivale des terrasses mazamétaines. Avec des cyclotouristes du cru : bien plus que des clients pour le café Ricou.

Mérinos (10km) : 1. Alquier Benjamin en 33’31 ».  35. Éric en 41’13 »  139.André en 51’07 »  145.Yolande en 51’25 »  (216 arrivants).

10 km Labruguière En Laure

 

 

Compétitions tous azimuts
            Alors que la veille, la plupart d’entre eux était, dans le vieil Albi,  en train de gravir, ou de descendre, les escaliers rendus glissants par la pluie, ce sont huit Lacaunais qui s’alignaient au départ du Rond-Point, à Labruguière. Au menu, deux boucles de cinq kilomètres englobant le domaine de loisirs et le lac d’En Laure. Avec un public fourni qui, en attendant de voir les sportifs en action, écoutait les commentaires percutants de l’animateur Stéphane.
            Une heure plus tard, tous les Lacaunais avaient franchi la ligne. Si Yohann (Girabancas) et même Bastien (Amalric) estimaient avoir « laissé des plumes » dans leur escapade à la préfecture, ce n’était pas le cas de Hubert (Taru) et encore moins de Yolande (Culié). Cette dernière, en attendant la publication du classement, redoutait une quatrième place dans sa catégorie. Cependant, elle avait signé un temps séduisant (52’ et des brouettes), et c’est ainsi qu’elle fut la reine des V2. Première place donc pour cette athlète interrégionale (Lozère- Aveyron-Tarn) sur un piédestal que venait de quitter Bastien (1er junior) plus familier de cette marche. Cyrille (Jacquemin) quant à lui, revenait en ce 30 mai à la compétition, après six mois d’absence. Un retour donc patiemment « mûri » : à preuve, longtemps après son arrivée, il garda le visage assorti à son maillot écarlate. Le vice-président Alain (Valette) sortait tout juste du banquet annuel des anciens rugbymen de Mazamet. Une autre époque pendant laquelle le demi d’ouverture du Sporting club – équipe parfois dans les 32 de l’élite, mais le plus souvent en groupe B – avait pu frissonner en entrant dans l’enceinte des plus grands stades, tel Sauclières à Béziers. Pour l’heure, s’il n’était pas dans l’élite, le doc démontra qu’il avait de beaux restes en étant tout proche du podium des V3.
            Éric (Cambon) prouva à l’heure du protocole à la « Fabrique » qu’il était un vrai pilier de bistrot. Le président s’attela, puisque tout le monde avait démissionné, à la tireuse de bière. Comme il n’a pas l’habitude de faire les choses à moitié, objectif : dix demis sans faux-col à la minute.
Cette descente à Labruguière n’était qu’une parenthèse pour les Lacaunais. Le Bossuc, s’il fut plus que jamais un vieux du stade ce soir-là, c’est peut-être parce qu’il s’interrogeait sur le genre de « éliminatoire », ou le nombre de « final » : finals ou finaux ? En tout cas, il avait la tête dans la finale des « Timbrés de l’orthographe » du samedi 6 juin à Paris. Et dans la foulée, les pensées dans le studio de l’émission de France 3 « Questions pour un champion » du vendredi 12 juin. Hubert et Yolande pensaient à leurs chevaux et leur promenade dominicale sur la voie romaine Béziers-Cahors. Bastien et Éric, en attendant le meeting interne amical du dimanche 7 juin,  lorgnaient sur les hauteurs du Tantajo, pic au-dessus de Bédarieux. Là-haut, les attendait dès le lendemain matin, une épreuve que le dénivelé, la chaleur (et peut-être – qui sait ? – la fatigue accumulée dans les sorties athlétiques des deux jours précédents…) promettaient de rendre sélective.
            Mais qu’importe : vive la compét’ !

 

Premian

Un dimanche au Bureau

Franchement, ce dimanche 19 avril ne s’annonçait pas folichon : des averses soutenues (par qui ?) dès le petit matin. Et pourtant, que d’images positives chez nos voisins de l’Hérault. Une gentillesse sans égale des bénévoles en salle ou sur le parcours ; un tracé sans la moindre inquiétude sur le « bon » parcours. Et ce paysage haut de gamme, de rocaille, de cascades, de belvédères. Et que dire du repas d’après-course : mitonné maison par des petites mains locales. Prémian, c’est première classe.
Bossuc était tout seul à défendre les couleurs lacaunaises. Ah non : il y avait aussi Kack et Mono. Et de surcroît, l’aubaine pour cet athlète dont la valeur dépérit devant les années : Édouard (Meiler) n’était pas là. Enfin 1er : la gloire quoi. Eh bien non : ce sera 2, comme d’habitude. Car un Albigeois (sympathique au demeurant) Jean-Noël Granier l’a doublé au km 15 (à vue de nez) sans rémission. Le maillot jaune attendra… Bravo à cette équipe qui organise autour de Roland Coutou cette épreuve haut de gamme jusque dans le parcours (les Mille Marches). Et qui mérite beaucoup mieux qu’une soixantaine d’arrivants (je suis 29ème en 2h 35′ 01″).
Remarque : Kack et Mono, c’est plutôt le kakemono, cette publicité extensible, pour le trail de Lacaune en l’occurrence.
Et le Bureau, c’est le nom de ce sympathique torrent qui rebondit en tous sens devant les yeux émerveillés des bipèdes et autres mammifères.

1 MASSON SCHAEFFER GWEN 01:57:38.00 M SE 1
2 LEY ANTOINE 02:00:11.00 M SE 2 team ibex/vedas endurance
3 RISI FLORIAN 02:00:12.00 M SE 3 VEDAS ENDURANCE / TEAM IBEX
4 PALUMBO JEAN MARIE 02:01:32.00 M SE 4
5 GONTHIER PASCAL 02:03:40.00 M V2 1 E.S. AUSSILLON
6 MARTY ANTHONY 02:04:22.00 M SE 5 EASYSPORT GALOPINS BRASSAGAIS
7 SABLAYROLLES BENOIT 02:06:08.00 M V1 1
8 BOUTES FABRICE 02:06:45.00 M V1 2
9 RIVALS BRUNO 02:08:16.00 M V1 3 OUPIA
10 BAUDY FREDERIC 02:10:20.00 M SE 6 CPL PRIMAUBE
11 BACHA DOMINIQUE 02:11:37.00 M V1 4
12 GUIDEZ CHRISTOPHE 02:12:39.00 M SE 7 Montpellier
13 VOINOT Mathieu 02:15:50.00 M SE 8
14 VERDIER FRANCK 02:17:00.00 M V1 5 Béziers
15 NOIRCLERC MICHAEL 02:17:16.00 M SE 9 AGDE
16 DIRAISON MIKAËL 02:17:18.00 M V2 2 PRÉMIAN
17 PERILHOU ERIC 02:19:41.00 M V2 3
18 PEREZ BENOIT 02:20:34.00 M SE 10 causses et veyran
19 CULIE THIERRY 02:20:49.00 M V1 6
20 CALS ROGER 02:21:56.00 M V2 4 CAROUX X TRAIL
21 DEHOUCK JULIE 02:22:41.00 F SE 1
22 AMIET CHRISTOPHE 02:22:42.00 M SE 11 TRIRUN FRONTIGNAN
23 REVERTE ROMAIN 02:24:33.00 M V1 7 Saint-Georges-d’Orques
24 BOSSUT REMI 02:27:29.00 M ES 1
25 CALVET DENIS 02:29:13.00 M V2 5 BASSAN
26 GRANIER JEAN NOEL 02:30:36.00 M V3 1
27 LESAVAGE EMILE 02:30:37.00 M V2 6
28 JAVELLE SYLVIE 02:33:11.00 F SE 2
29 SUC ANDRÉ 02:35:01.00 M V3 2 ATHLÉTIC CLUB LACAUNAIS
30 ROTURIER VINCENT 02:35:08.00 M JU 1
31 DANKO ERIC 02:39:34.00 M V1 8 ABEILHAN
32 CAZALS FRANCK 02:40:02.00 M V1 9 CAROUX X-TRAIL
33 ABBAL CYRIL 02:40:03.00 M SE 12 CAROUX- X- TRAIL
34 KOULMANN JEAN ARNAUD 02:42:32.00 M V1 10
35 BOSSUT ERIC 02:42:38.00 M V2 7
36 RAGAZZINI GILLES 02:43:04.00 M SE 13 TRI RUN FRONTIGNAN
37 ROTURIER JEREMIE 02:44:04.00 M SE 14 paris
38 VIALA BRUNO 02:44:43.00 M V2 8 montpellier
39 PATIN GRÉGORY 02:45:55.00 M SE 15 MONTBETON
40 CAUQUIL REGIS 02:46:43.00 M V1 11 CAROUX X TRAIL
41 CASTAN JEAN LUC 02:48:57.00 M V2 9
42 SALTEL FLORIAN 02:49:52.00 M SE 16
43 TAILLÉ JUSTINE 02:51:15.00 F SE 3 TRIRUN FRONTIGNAN
44 BERTOUX CHRISTIAN 02:52:25.00 M V2 10 COURIR À FABRÈGUES
45 ROCA CHRISTOPHE 02:54:07.00 M V1 12 SPIE COMMUNICATIONS
46 LAURENS GILLES 02:54:54.00 M V1 13 CAP D’AGDE
47 ROCA CATHY 02:55:42.00 F V1 1 SPIE COMMUNICATIONS
48 COLLADO DAVID 03:06:36.00 M SE 17 vias trail running
49 PERRIER JEROME 03:06:44.00 M SE 18 Montbeton
50 CAMBON PIERRE 03:08:14.00 M V2 11
51 BLOT GUILLAUME 03:08:20.00 M SE 19
52 DONAINT AMELIE 03:08:36.00 F V1 2 BCAM BEZIERS
53 PERRIER EMMANUEL 03:11:14.00 M V1 14 paris
54 ARMESTO NATHALIE 03:11:41.00 F V1 3 CAROUX X TRAIL
55 KUGLER MICHAEL 03:23:48.00 M SE 20 GINESTAS X TRAIL
56 LARGUIER CARINE 03:28:43.00 F SE 4 saint genies des mourgues
57 LARGUIER JÉRÔME 03:28:44.00 M SE 21 saint genies des mourgues
58 CAU MONIQUE 03:36:35.00 F V1 4 cazouls les beziers
59 ROTURIER LAURENT 03:40:00.00 M V2 12
60 RABADAN CHRISTOPHE 03:53:00.00 M SE 22
61 BAKRI FLORENCE 03:53:01.00 F SE 5

Foulées payrinoles

Un Parcours qui fait l’unanimité

Jouer à cache-cache dans de sauvages et sinueuses allées de buis : c’est ce qu’ont fait la douzaine de Lacaunais en piste ce samedi 11 avril. Paysage de causse aux arbres rabougris, sans multiplication des difficultés, avec un dénivelé global modeste, et des belvédères sur la plaine colonisée par bourgs et villes : ce parcours fut vivement apprécié.
Certains même sont restés béats devant ce spectacle sans cesse renouvelé (pas la moindre ligne droite). Ainsi Fabien (Amalric) en a oublié de s’alimenter : « Panne de carburant, j’ai préféré en terminer plus gentiment, dans la foulée de Ricou. » Ou Hubert (Taru) qui a zappé les fondamentaux : « Au km 10, je me suis rendu compte que j’avais soif. Très soif. Alors, j’ai fini en roue libre. » Avec la participation de Boris (Cavaillès), pompier à Troyes et désormais licencié dans une banlieue de cette ville, saluons la présence d’Alain Valette, faut-il le rappeler vice-président de l’Athlétic club lacaunais. Un retour gagnant : il grimpe sur la troisième marche des V3 (+ de 60 ans), et ce sera le seul Lacaunais à podium. Après la course, tandis qu’une délégation assurait la présence au protocole, d’autres allaient apporter leur appui de 16e homme au Castres Olympique, ou remontaient dare-dare pour supporter de façon peu académique (« ils vont prendre une tôle ») le presque aussi prestigieux Football club lacaunais, et son attaquant-coureur Bastien (Amalric). Quelques-uns étaient sûrement le lendemain devant leur TV, à scruter la dégaine, voire les exploits, des Gil (Mégane, Marie et Francis) déambulant des Champs Élysées à l’avenue Foch, en passant par la Bastille. Peine perdue, et erreur de casting pour les cadreurs : ils ne montrèrent que Kenyans et Éthiopiens. De quoi broyer du noir. D’autant que les rares fois que le commentateur consentit à évoquer le gros du peloton, il parla de la « masse ». Quantité négligeable, comme un despote parle des serfs de son royaume. Heureusement, sur la moto, il y avait le cousin de Jean Rascol : Stéphane Diagana. Lui aussi est des Monts de Lacaune : sa mère est née à Lacombe. Et Lacombe, c’est un hameau d’une autre patrie d’athlètes : la commune de Moulin-Mage. Quant aux Gil, nul doute qu’ils nous donneront de leurs nouvelles en direct ou léger différé. La prochaine grande aventure des Lacaunais, c’est l’Ultra Trans Aubrac (course de 105 km en relais), le samedi 25 avril pour les frères Amalric, Éric (Cambon) et Lionel (Gros).
Pour Payrin retrouvez les prestations de Yohann (Girabancas, 9e), Lionel (Maffre), Éric (Cambon), Fabien (Amalric), Jean (Rascol), Alain (Valette), André (Suc), Hubert (Taru), Yolande (Culié), et les jumelles dans l’effort Laurie (Taru) et Véronique (Bardy) sur les sites de Running trail et, bientôt, du Challenge du Parc.

10 Km de la Ville de Castres

Insatiables Salvetois !
Vendredi 27 mars, les 19 Lacaunais ou assimilés ont bouclé les dûment calibrés 10 km de la Ville de Castres en moins de deux. Et même en moins d’une (heure). Bon d’accord, certaines l’ont calculé « pointu » comme Sabine (Rul) ou Béatrice (Cazabonne) : elles l’ont joué à dix secondes près.
Voilà qui laissait de grandes espérances, avant d’éplucher le classement des ténors. Mais là petite déception tout de même : nul n’est descendu sous les 40 minutes. Juste derrière Popek (l’humoriste de : « on n’est pas des sauvages tout de même » ?) se glisse Bastien (Amalric, 70e en 40’02), puis Lionel (Maffre en 40’09) et le V2 Éric (Cambon en 40’26) avant Yannick (Biau en 42’18). Hormis Bastien, tous ces athlètes se sont bonifiés d’une année sur l’autre. Mais pas autant que Thierry (Douang Dara, 164e sur 612 arrivants) qui en 44’40 gagne plus de trois minutes sur son temps de 2014. Signalons aussi l’importante colonie féminine : Mégane, Maria, Sonia, Yolande, Céline, Marie-Odile, Anne-Lise, Laurie, Sabine et Béatrice (majoritaire à 10 contre 9).
Il ne restait plus qu’à regarder les podiums catégoriels. Dommage encore, mais il n’y en a qu’un. Mais quel podium ! La première marche carrément pour Mégane (Gil, en espoir féminin). Détail : le surlendemain, Mégane entraînait les prénommés Francis et Marie-Odile (ses parents) sur le trail de Bouzigues : 24 kilomètres tout de même. Et pour ne pas perdre la main, toute la famille salvetoise se retrouvera à pied d’œuvre, dans 15 jours, au sein du 2e plus grand peloton du monde, sur les Champs Élysées, au départ du marathon. Tous nos vœux de réussite les accompagnent dans leur sortie. Et nous associons leur compatriote Maria (Jacquier) qui se « contentera » le même jour, du marathon de Montauban.
Quant à l’épreuve des 10 km de la ville, la plupart des montagnards la poursuivirent par une restauration conviviale sur la place de l’Albinque. Dans une ambiance assurément chaleureuse puisque le président ne chercha pas midi à quatorze heures : il repoussa d’office la permission de minuit jusqu’à deux heures du matin.

Bossuc, 30 mars 2015

 

Black Mountain trail à Saint-Amans-Soult

Nous allons gagner ce matin

Sept heures du matin ce 7 mars, au siège (Grand Café Ricou). Virginie la caissière s’affaire : café, jeux. Éric le patron déboule, sert deux ou trois cafés, manière de se rendre utile.

Bossuc vient d’arriver aussi : ce samedi matin, c’est course. Et comprend vite la gravité de la situation et l’angoisse de l’entreprise « Sarl Ricou » : le patron va courir. Et il pourrait y avoir, à la pause de midi, affluence de consommateurs affamés et de joueurs invertébrés. (À ce propos, puisque les bipèdes sont, eux, de l’embranchement des vertébrés, bon courage à Lionel (Gros) qui doit garder confiance en des lendemains meilleurs). En dépannage, grand rappel du peuple : une semaine anglaise à rallonge pour Mélissa la serveuse, et Fanny la fille est priée d’oublier ses études et ses distractions… Le patron doit rentrer au plus tôt : il a juste la permission de midi pétant. « Mais pas de problème, Virginie : nous allons gagner. C’est le meilleur moyen de revenir le plus rapidement, non ? » Ceci c’est Bossuc qui le dit. Il oubliait sûrement qu’il y a loin de la coupe aux lèvres. Et que de surcroît, Éric n’hésite pas à assurer les relations publiques avant  et après la course (par convivialité et pour les trails des Monts de Lacaune). Quant à gagner, ils l’ont loupé. C’est vrai, pas loin, au moins dans leur catégorie (3e V2, et 2e V3).

Que dire de cette première édition : qu’elle a bénéficié de tous les atouts : une minutieuse et lointaine  préparation, un solide encadrement, un super parcours et, cerise sur le gâteau, un temps resplendissant.  Une réussite qui en appelle d’autres.

À signaler la prestation de Stéphane Tailhades sur le 32 km : 32e sur 213. Malgré sa condition habituelle (speaker), le Salvetois signe là, non pas une micro, mais une méga-performance.

Résultats (17 km) : 18. Éric Cambon en 1h46’42.   68. André Suc en 2h05’11 (210 arrivants).

 

Tous les classements individuels sur runningmag.fr et (bientôt) sur http://challenge.pnrhl.free.fr/

Bossuc, 7 mars

Saint-Baudile : une pluie… de récompenses

Saint-Baudile : une pluie… de récompenses

Ah ! Courir  sous la pluie, deux heures avec joie / Et regarder la vie tant qu’y en a

Et sauter dans les flaques, avec autorité / Bousiller nos godasses et s’ marrer…

(adaptation de « Mistral gagnant », de Renaud).

Passé le premier kilomètre, c’est un parcours que le commun des mortels qualifierait de « dantesque » qu’ont suivi les engagés aux « Monts de St-Baudile » ce dimanche 1er mars. La MJC locale a eu raison, vent debout (ou de boue) de changer de saison : ça s’arrose ! Au début, les coureurs, un peu précieux, cherchent la bonne trajectoire : ils sont frais et, en le calculant bien avec quelques zigzags, ils peuvent préserver leurs baskets. Mais la boue dégouline, envahit le mitan du chemin, puis l’eau colonise le passage des roues. Renforcé par les passages des premiers, souvent c’est une bouillie. Allez, en bordure. Oui mais voilà, la pente vous renvoie à l’intérieur, souvent au prix d’une glissade acrobatique (plus ou moins). Dès lors, à quoi bon réfléchir : tracer tout droit pour n’éviter que les magmas présumés les plus profonds. Quant à l’eau des ruisselets ou des torrents, elle a perdu, au moins pour le gros du peloton, la pureté du cristal. Elle bouillonne, parfois superficielle, quelquefois un peu moins. Ou rarement avec un peu moins de chance, jusqu’à mi-jambe.

À ce jeu, l’aîné des frères Amalric (Fabien) a su nager. Il apprécie le parcours, mais préconise : « Hum, j’aurai bien fait quelques hectomètres de monotrace en sus. Mais ça ira quand même. » Et comment : malgré la nuit très courte de l’employé de casino (jeux), il finit à la deuxième place de l’épreuve. Ont aussi gravi les marches du podium : Bastien (Amalric, 1er junior), Mégane (Gil, espoir), Lionel (Maffre, vétéran 1), Marie (Gil, vétérane 1), André (Suc, vétéran 3). Un podium où Stéphane Tailhades est resté sans voix (ça nous change), lorsque le maire de St-Baudile et autres lieux circonvoisins lui a affirmé que, jadis, il avait accueilli ici-même le champion olympique Saïd Aouita. Pensez si les six AClacaunais précités étaient fiers de s’identifier illico à la flèche marocaine.

Pour faire court, nous aurions dû citer parmi les neuf Lacaunais du jour, seulement les trois qui n’ont pas été récompensés : Éric (Cambon), Francis (Gil) et Jean (Rascol). Ce sont aussi les trois qui ont conduit, avec plus ou moins de science, les véhicules transportant leurs homologues sur ce terrain de jeu. Remarquez, c’est un grand honneur aussi : sur une carte de visite, « chauffeur de stars », voilà qui en jette. Quant à l’organisation, rassemblée autour de Dominique Thépin, elle n’est pas partie à vau-l’eau. Bien au contraire, elle fut à la hauteur des circonstances, inspirant à chacun des participants une certaine reconnaissance, sinon amitié.

Tous les classements individuels sur : http://challenge.pnrhl.free.fr/

Bossuc, 1er mars

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