Samedi 20 déluge à La salvetat, si demain c’est pareil à Maraussan bonjour les dégâts 🙁

Tu me diras, ça ne peut pas être pire que St Baudile, 2 heures sous la pluie battante, et une pluie de médailles à l’arrivée, ça valait le déplacement tout compte fait.

Maraussan même scénario, sans la pluie ou presque, juste quelques gouttes pour ne pas oublier que dans le  »midi » il pleut aussi.

Et pour clôturer le tout une ondée de médailles et de bonne bouteille de vin (on a fait le plein) :

Mégane 1° espoir qui améliore, au passage, son chrono sur cette épreuve. Bravo !! d’autant que ces derniers temps elle court très peu (études obligent) 1h52

Maria    1° VF2 Super !!! pour sa première participation sans connaitre le parcours.

Francis et Madariagua 3° au relais homme, plus on vieillit plus on s’améliore enfin presque, disons il y a moins de concurrents, à part ce VH4 qui met 1:42, il devait avoir un VTT.  🙂

Marie et Céline sont arrivées quasiment ensemble (dans la même minute) avec un petit effort elles passaient sous la barre des 2 heures, au passage chronos améliorés pour toutes les filles sur un semi.

Nous avons eu une pensée pour Yolande, souffrante, qui n’a pas pu y participer.

A bientôt sur les routes et sentiers

Francis

Le weekend dernier s’est déroulé le trail des Ruthènes à Marcillac-Vallon, village proche de Rodez. Parmi les quelques 500 coureurs, se trouvait une A.C.Liste, à savoir Stéphanie, qui a participé au 11 km. Excellente course de notre licenciée, puisqu’elle termine l’épreuve à la 116é place, sur plus de 200 participants, en 1h16m36s. Bravo Stéphanie, un ressenti de ta course serait le bienvenu.

RESULTAT: ICI

Dimanche 21 Février, Bastien et Ricou ont participé à La Sauta Roc. Ce trail a la particularité de partir d’un des plus beaux villages de France, Saint-Guilhem le désert. Au programme, 26km et 1220m de D+. Costaud pour un trail de début de saison. Si l’année dernière, un épais brouillard et de fortes pluies avaient gachés le plaisir d’apprécier le paysage, cette année la météo est plus clémente avec un pic à 21°. Plus de 530 coureurs sont inscrit et c’est à 9h30 que le départ est donné. Le parcours traverse d’abord ce magnifique village et passe devant son Abbaye classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Puis une longue montée en lacet de 8km, calme les plus fougueux, on prend direct, 500 de dénivellé positif dans cette première partie de la course. Ensuite un panorama magnifique s’offre à nous avec une vue sur les gorges de l’hérault, plus loin on distingue même les Pyrénées (hum!! pas bon. dans 3 jours la pluie.) Un cordon humain s’étend alors sur plusieurs kilomètres. Les monotraces très étroits ne permettent pas le dépassement, on se contente de suivre le train imposé et d’apprécier le site. Arrive le premier ravitaillement km13, trés achalandé, un exemple. Une banane, quatre raisonnement et c’est reparti pour une autre grimpette aussi sympa que la première, puis une longue descente très technique nous amène au pied de la dernière difficulté, nous sommes au 18é km. La montée est raide, rare sont ceux qui parviennent à courir. Au sommet le second ravitaillement est au km 20, pfff, çà devient dur dur et les crampes m’empêchent de galoper, un peu de patience (1/4 d’heure), une bonne dose de glucose et c’est reparti pour les 6 derniers kilomètres d’une descente tortueuse, caillouteuse et bigrement technique. Le final, en arrivant dans Saint-Guilhem, m’a fait penser à l’arrivée de l’UTMB, avec des spectateurs sur les bords du chemin: tu tends les deux bras et tous ces gens te tapent dans les mains comme pour te féliciter et partager ton bonheur de terminer enfin cette course et ses satanés cailloux. Au classement final, Bastien termine 54é en 2H36M et premier espoir, et moi 145é en 3H tout pile. A refaire, c’est promis.

RICOU.

RESULTATS: ICI

Eva et Yohann ont participé, dimanche dernier au demi-finale de cross à Carcassonne. Eva, chez les minimes a terminé dans la moitié du peloton quant à Yohann, qui s’attaquait à l’élite du cross court, n’a obtenu que la 74é place sur 90 participants. Ce fut impressionnant, nous a t-il dit,c’est quasiment un sprint de 4km.

Pour cette deuxième édition du décanight d’ALBI, plus de 500 coureurs se sont réunis ce samedi soir devant le magasin Décathlon du séquestre. Parmi eux, deux lacaunais. Tout d’abord Céline qui est inscrit sur le 6 km, elle se classe 41é/220 en 38m38s. Puis Manu, sur le 12 km. 113é/292 arrivants en 1h10m37s.

Venue en direct d’Albi, Tatiana est en pleine méditation d’avant-course, lorsque sa presque voisine Yolande (Culié) fond sur elle. En compagnie : « Tatiana, je te présente Anthony (Valette) et Bastien (Amalric), deux Lacaunais pur porc. Puis Lionel (Gros) qui voit la vie en vert du côté de Murat. Et enfin André (Suc), l’un des doyens du club… » Avec un flegme britannique, Tatiana acquiesce encore et encore. Mais la néo-licenciée de Belmont-sur-Rance aura-t-elle tout retenu ? Réponse au prochain épisode.

« Pour Saint-Baudille, suivez-moi : je connais le chemin, se glorifie André. Après Brassac, par deux fois, c’est tout droit pendant 10 kilomètres. If faut juste tourner à droite avant Anglès, puis le Vintrou. Facile, c’est la 53, puis la 54. Et en plus des départementales ! » Dans la voiture familiale suiveuse, Yolande estime bien vite que c’est ni le chemin, ni tout droit. Parcours tourmenté, soumis aux forces centrifuge et centripète, que Bastien ressentira jusque dans son thorax. Là-aussi, l’exploit est dans la retenue…

 Il y avait donc une course ce dimanche 14 février dans les monts de Saint-Baudille (écart du Pont-de-l’Arn). « Pfff, 300 mètres de dénivelé seulement, remarque Bastien, une fois ses esprits retrouvés. À l’usage, ce parcours a cependant fait l’unanimité chez les jeunes Lacaunais : varié à l’extrême, et tout chemin le plus souvent. Moins liquide que l’an dernier, il était quand même très fangeux dans les pistes de débardage. Deux écoles : les pur-sang qui, à chaque foulée, posent juste un instant la pointe du pied : cela leur suffit pour rebondir sur l’espace le moins boueux suivant. Cela donne une course légère certes, mais en zigzag. Mais comme nous sommes près de l’étang du Pas des Ânes, il y a aussi les bêtes de somme : de vrais percherons qui tracent tout droit dans le magma, soulevant un bourrelet de part et d’autre de leur sillage. Et, à chaque foulée, cela fait de grands « schlouff ». et cela fait de grands « schlumpf ». Comme la soupe qu’ils absorbent une paire d’heures plus tard. Rustiques !

Rustiques ? Oui, mais authentiques. Comme ces organisateurs de la MJC de St-Baudille qui, sans céder au luxe high-tech, savent chaque année proposer un événement sans faille. Rehaussé d’un supplément d’âme, basé sur la bonne entente et le dévouement des bénévoles. Avec une certaine idée de l’accueil que chaque coureur a eu tout le loisir d’apprécier de bout en bout, accueil salué même par un rayon de soleil final.

Note : c’était une compétition. Et les classements sont à retrouver ces jours prochains sur le site du challenge du Parc.

…et de tous les records : 32 Lacaunais engagés. De surcroît, près d’un Lacaunais sur deux est… une coureuse (14 en tout). Signalons aussi la disponibilité de la famille Luis et de Patrick Cavaillès, appelés de dernière (ou avant-dernière) heure pour assurer des remplacements de blessés.

Les + de 60 ans nous avaient habitués à ne pas passer inaperçus. Ils n’ont pas failli, mais cette fois sans monter sur le podium. Pas loin, tout de même : comme les Masters 2 (+ de 50 ans), ils sont cinquièmes. Six : c’était du reste inaccessible, vu les forces en présence.

Et c’est bien réconfortant que la jeunesse prenne le pouvoir. Les espoirs Loïc (Jacob, 5^e sur son parcours), Mégane (Gil,122^e), Mélisande (Muller, 166^e) et Bastien (Amalric, 31^e) ont décroché haut-la-main le pompon dans la catégorie Mixte 2. À remarquer aussi la 6^ème place de Yohann sur le 2^ème parcours. Et un 3^e relais sans éclat lacaunais, hors une Mélisande qui est juste coiffée par Florent (Tichit). Ainsi, au rang 41, les Gens bons sans os (donc forcément tendres) ont tiré leur épingle du jeu, quelques minutes avant que les « Frais » ne rentrent au bercail. Du côté des filles, la bonne résistance de Virginie (Hérail) sur le difficile relais 4 permet à son équipe des « Cuits » d’avoir un résultat séduisant.

Au-delà, ce sont tous ces coureurs,euses, un peu trempé(e)s qui sont à féliciter. L’organisation des Coureurs de Castres ne s’y est pas trompé : elle a invité l’ensemble sur le podium pour son record de participants (conjoint avec la Seppic, entreprise du secteur chimie, de Castres). Ah ! Les feux de la rampe, et la salle qui chavire de bonheur… partagé : le président Ricou en redemande. Dans la foulée, il dressait le bilan d’étape et de réservation pour la sortie du club du 13 novembre. C’est le marathon Nice-Cannes. Ouaouh, avec arrivée sur la Croisette, comme les stars. Oui, oui, mais où sont les caméras ?

Résultats complets sur « Ronde givrée 2016 ».

(Bossuc, 31 janvier 2016)

Voici quelques photos de Running Mag: