Trail de Labruguière

Pour sa 7e édition, le Labruguière trail s’est déroulé le samedi 29 octobre. Avec un parcours légèrement modifié,  départ depuis la place de l’Europe et une arrivée sur le parking de la Fabrique ou plutôt dans la Fabrique. En effet tous les concurrents ont eu le privilège de monter sur le podium puisque l’arrivée des courses se faisait sur celui-ci.

Dans le Tarn sud, il existe des endroits magnifiques et en particulier la Montagne Noire où chasseurs, pécheurs, vététistes, randonneurs et traileurs se partagent un magnifique espace de jeu.

Les Trotteurs d’En Laure nous ont proposés une course 100% nature mais surtout un vrai trail, court certes, mais alliant la technicité à des parties plus roulantes. Des somptueuses mono traces sillonnaient la foret, le long des nombreux ruisseaux formant de superbes cascades, dont celle de Mouscaillou, point fort de l’épreuve. Deux distances étaient au programme : une de 29km avec 1100m dénivelé positif pour la piste jaune, à faire en solo ou en relais à deux, et une de 12km 320m dénivelé positif, ainsi qu’une randonnée sur ce dernier parcours.

Que ce soit lo camin de Farissou, 12km, ou la piste jaune, 29km, ce fut de vrais parcours trail qui s’offraient aux participants.

Coté Lacaunais ils étaient 7 a s’être déplacés. Tous sur lo camin de Farissou. Dans l’ordre d’arrivée on retrouve Laurent 20é en 1h00, Christophe 25é en 1h01, Ricou 38é en 1h04 et 3é M2, Vincent 40é en 1h04, Florent 59é en 1h06 et 2nd Junior, Tatiana 123é en 1h19 et Domy 165é en 1h29, il y avait 194 partants.

Bravo à tous ces athlètes et merci à Yves et à son équipe des Trotteurs pour la qualité de l’organisation. On reviendra, c’est sur!!

Bientôt les photos…….

 

Résultats ICI

Marathon de Toulouse

En ce dimanche 23 octobre 2016, je cours le marathon de TOULOUSE. Tout commence par un peu de logistique.

Le samedi récupération du dossard sur la place du Capitole. Cela me prend moins de trois minutes. Les bénévoles sont efficaces, bien organisés, et souriants. C’est génial.

Le soir repas en famille avant d’aller dormir chez belle-maman dans la ville rose. Ce qui me permet de me lever un peu plus tard sans avoir à prendre la voiture aux aurores.

06h15 c’est le réveil. J’ai pas super bien dormi mais c’est toujours le cas ou presque lors des courses importantes. Petit déjeuner avalé, je passe à l’habillage. Coup d’oeil au travers de la fenêtre pour voir le temps dehors… Y a du vent ! Il semble fort. 14 degrés au thermomètre. Il risque faire frais quand même avec ces belles rafales !

Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

Petit trajet en voiture et maintenant c’est métro ! Comme l’an dernier, si j’avais un doute sur le jour du marathon, avec tous les runners présents, il est vite dissipé.

J’ai la chance comme l’an dernier d’être accompagné par mon épouse, mon fils aîné et ma belle-mère. C’est toujours très important d’avoir des encouragements des gens que l’on aime. Nous arrivons à la station la plus proche du départ. Le mien sera à 09h30 mais on tenait à être là pour le départ de trois amis du club qui seront présents sur le 10 et le semi-marathon. La chance veut que l’on se trouve tout de suite. On se motive, on rigole, cela détent l’atmosphère. Tous les coureurs sont bien couverts. Le vent rafraichit l’air et le ressenti faire craindre le pire à chacun. Certain eux sont imperméables à cette sensation et sont déjà en short et débardeurs ! Chapeau.

Le 10 km vient de partir. Le départ a été donné à l’heure et le semi part 15 mn plus tard. Encouragements à nos trois coureurs et c’est à mon tour de me préparer.

Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

Pour des raisons de sécurité, seuls les porteurs de dossards peuvent rejoindre l’arche de départ. J’embrasse la famille et je fais le check pour les enfants avec mon épouse. Matthieu (le fiston) profite pour faire une photo. Direction la ligne de départ !

Je reçois un MMS de Matthieu qui me dit que je ne serais pas le seul à courir pour IMAGINE FOR MARGO…Photo à l’appui. J’attends ce coureur ! Avec nos maillots on se trouve vite. Un bénévole nous prend en photo et on échange nos coordonnées. C’est une super nouvelle. Guillaume et moi partons s’échauffer rapidement chacun de notre côté en se souhaitant bonne course.

Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

Echauffement rapide ! Aucune douleur, tout mon corps répond correctement. Cela me change du semi-marathon de TOULOUSE. Je suis confiant ! Après 431,77km d’entraînement spécifique à ce marathon je me sens prêt.

Je me place dans le SAS des 3h45mn. Objectif de l’entraînement et surtout mon objectif. L’an dernier avec ma douleur au pied j’avais terminé en 3h58mn58sec. Donc j’aimerais battre ce recorp personnel. Je suis prêt.

Dans la tête tout est calé. Les temps de passage, le temps au kilomètre, les emplacements que la famille a choisi pour m’encourager, les applications prêtes à être lancées. Tout est ok !

Les speaker annoncent que le départ est imminent. Je suis dans mon groupe, les voiles blanches des meneurs d’allure des 3H45 sont à côté de moi. Y’a plus qu’à !

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Le silence se fait. Une dernière photo officielle pour soutenir la candidature de PARIS pour les jeux Olympique et le décompte se fait ! PAN !

Allez c’est parti Manu ! Parti pour moi mais aussi pour 3000 autres runners et runneuses ! Cela en fait du monde sur le pont Pierre de COUBERTIN. Un symbole de l’histoire des jeux olympiques et sa phrase « l’important est de participer ».

L’avantage pour moi c’est qu’en plus de l’épreuve sportive, je veux faire connaître le combat des enfants malades du cancer et le manque de moyen de la recherche. Presque l’impression de courir trois fois en une seule course. e suis concentré sur ma course.

Après les premiers 500 m, je vois la famille me prendre en photo, me filmer, me tendre la main pour m’encourager. Qu’est ce que c’est génial ces moments. Pourtant je ne suis parti que depuis peu. Mais c’est top ! Cela emmagasine de la force. Tu n’es pas seul. Tu es tout seul certes mais tu cours en équipe, en famille.

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Et les premiers kilomètres s’enchaînent. Après avoir eu le vent de face, ce dernier est arrêté par les bâtiments toulousains. L’avantage avec ce nouveau parcours intra-muros, c’est que le vent va être bloqué de temps à autres.

Premier ravitaillement au 5ème kilomètre. Je prends de l’eau. J’ai, comme d’habitude, prévu de prendre à boire à chaque fois que je verrais les ravitaillements. Boire avant d’avoir soif. out se déroule comme prévu même si c’est un peu rapide.

On sort des bâtiments et on se retrouve tous sur le bord de la rocade toulousaine au niveau de la cité de l’espace. On voit la copie de la fusée Ariane. Avec mes 11,5 km/h je suis loin de sa vitesse de croisière mais tous les voyants sont au vert.happy

Nouveau ravitaillement, prise rapide d’eau et de morceaux de banane et je reprends ma course.Suprise ! Mais où sont passées les voiles blanches des 3h45 ??? Je ne les vois ni devant ni derrière. Suis-je tombé avec mes partenaires de course dans la quatrième dimension ? Je cherche et impossible de les voir. J’entends l’application qui me dit que je suis dans le bon tempo alors je ne change pas le rythme.

Il me faudra trois kilomètres pour me rendre compte qu’elles sont derrière moi. Ouf ! Pas que j’ai vraiment besoin des meneurs d’allure mais c’est rassurant. On calcule mieux à plusieurs que tout seul.

10ème kilomètre. Une petite douleur se fait sentir sur le haut des cuisses. Les deux en même temps. Je me dis que cela va passer. Mais plus cela va plus la douleur me prend le dessus des cuisses. Pas cool ! Mais pas cool du tout. Les cuisses deviennent lourdes et de plus en plus douloureuses. Première pensée : « qu’est ce qu’il se passe ? Qu’est ce que c’est ? ». Je reste confiant et je me dis que cela va passer. Je reste dans le groupe et juste derrière les voiles blanches.

15ème kilomètre, les douleurs sont là et bien là. Je comprends que je ne vais pas les voir partir comme çà. J’arrose mes cuisses, je souffle. Je desserre les chaussures, je prends du sucre, des gels, mais rien y fait. Va falloir gérer la douleur. J’ai deux poteaux en bois à la place des muscles. J’essaye même de me masser en courant. Rien y fait.

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19ème kilomètre, la famille doit être par là. J’aperçois Matthieu qui m’encourage avec ses « Allez Papa ! Allez ! ». Sourire et photos. Je ne veux pas montrer à mes proches que j’ai mal. C’est pas le but. Mais au passage je ne vois que lui. Je n’aperçois ni mon épouse ni sa mère. Tant pis.

21ème kilomètre et moitié du marathon. Passage en 1h51mn comme prévu dans le plan d’entraînement. J’ai mal mais le rythme est bon. Je sais que cela ne va pas durer si les cuisses restent comme çà.

L’an dernier à compter du 23ème j’avais eu mal au pied mais j’avais fini. Je ne songe pas une seconde à l’abandon. C’est pas le genre de la maison.

23ème kilomètre je vois toute la famille. Je leur fais signe que çà va tout en disant que les cuisses sont dures. Très dures. Plus cela va moins çà va. Là j’en suis sûr, je vais souffrir jusqu’à l’arrivée. Je ne pourrais pas tenir ce ryhtme très longtemps. Je me dis que je vais ralentir.aww J’ai un autre marathon à NICE en novembre et on verra là bas pour faire un chrono. Je ne dois pas risquer ni blessure ni me dégouter de courir.

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A contre coeur, je laisse partir les voiles, les meneurs d’allures et les coureurs. Je reçois des tapes dans le dos, des « accroches toi », mais je suis trop loin de l’arrivée. Je ne tiendrais pas. La ligne est encore à 19 bornes et des poussières de ma position. Tant pis. Je rage ! Je ne suis pas content de ces douleurs. Des heures d’entraînement qui partent en fumée. Dur de relativiser sur le moment. Pas le moral. Les prochains kilomètres vont être longs. Moralement je cours car je me sens épaulé. Les encouragements se font entendre fréquemment dans les oreillettes grâce aux applications et suivis sur les réseaux sociaux. Je tiens mais c’est de plus en plus difficiles.oops

Je récupère beaucoup de ravitaillement espérant que l’apport en sucre, eau et autres feront repartir la machine musculaire. Pas de chance, cela ne prend pas. Serrons les dents. Je me parle, je me motive. La barre des 4h est encore possible. Enfin… pour l’instant.

29ème kilomètre, j’ai l’impression d’être à l’arrêt. Les cuisses sont très douloureuses. Malgré le fait de les asperger d’eau, elles sont très dures. Chaque appuis, fait caisse de résonnance dans les muscles. J’ai l’impression de courir avec deux poteaux en bois. Heureusement que le reste du corps tient la route. Je serre toujours les dents et je suis surpris d’entendre « Allez Papa, vas y » ! C’est Matthieu. Il aurait du être au 30ème kilomètre. Je lève la tête, j’essaye de sourire mais il voit de suite que c’est pas la forme. Déjà pour être complet, c’est lui qui a mis la page « COURIR CONTRE LE CANCER » sur Facebook à jour durant toute la course. Les temps de passage, les photos, etc… Et entre mes temps de passage sur l’application de course et de voir passer les meneurs d’allure sans moi il a compris que je n’étais pas au mieux. Du coup, il est venu à ma rencontre.

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Rapidement je lui explique mes problèmes et que je ne ferais pas de temps sur ce marathon. Sa réponse est rapide et toute simple « On s’en fout du chrono ! Tu fais des choses géniales pour ces enfants » et me tape le maillot sur le nom « Enfants sans cancer ». « Je reste avec toi » et il se met à trotinner à mes côtés. Je suis encore à10km/h mais c’est de plus en plus difficile.

Je lui demande de prendre dans mon sac que porte mon épouse, la boisson énergétique. Dernier test pour que les cuisses puissent me laisser tranquille. Mais même là, le problème reste le même. Allez plus que 12 km… mais c’est long 12 km.

Les voiles des 4h ne m’ont pas encore doublé. Cela ne va pas tarder. C’est sûr et certain.

Matthieu court un temps avec moi, m’encourage, me parle. C’est sympa de sa part mais cela ne me fait pas avancer plus vite… mais j’avance quand même.

35ème kilomètre, au ravitaillement, je m’arrête. Je prends à boire, à manger, mais je repars pas en courant. Je marche. Les jambes sont lourdes et les cuisses toujours aussi dures. J’en pleure. Je souffre. Matthieu réapparait et me dit de souffler et qu’il reste avec moi. J’ai du mal à repartir en courant. Je n’y arrive pas. Je me cries dessus pour relancer le peu de force qu’il me reste et je suis obligé de me pencher en avant comme si j’allais tomber pour recommencer à courir. Qu’est que c’est dur ! Je pensais avoir beaucoup souffert l’an dernier mais ce n’est rien par rapport à ce que je vis aujourd’hui.

36ème kilomètre, la famille est à nouveau là. C’est motivant de les voir car là j’en ai vraiment besoin. J’arrive à faire un sourire mais il n’est pas super convaicant. Et Matthieu repars avec moi !

Il arrive même à me faire sourire pour un selfie en courant ! J’alterne course et marche rapide. Je souffle ! Et les voiles des 4 heures me doublent. C’était obligatoire. Je le savais depuis dix kilomètres au moins. Le public sur le bord de la route, très présent, encourage. Avec nos prénoms sur les dossards, c’est encore mieux. J’entends des « allez Emmanuel ! », « Allez Manu, accrohes toi ». Je prends tout. Je vais finir. Je me bats pour ces enfants malades, pour ma famille et aussi pour finir ma course et toutes les heures d’entraînement.

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Lors d’un passage dans une petite rue, on entend crier. Le patron d’un bar propose aux coureurs soit de l’eau soit une bière ! Sourires des participants présents ! Je prendrais que le verre d’eau même si j’aurais bien bu un demi !

Juste après, un bénévole regarde Matthieu lui dit « aides le, il court pour aider les enfants ! Aides le à finir ! Allez les Enfants sans cancer » ! Oh punaise comment il m’a motivé lui !

39ème kilomètre, c’est la dernière fois que je verrais la famille avant l’arrivée. Je vais passer la ligne. Matthieu me laisse pour aller se placer à l’arrivée. Il m’a suivi plus de 5 km, en jean’s et encouragé tout du long. Merci à toi Titou ! Tu m’as été d’une grande aide. En plus, un groupe de musique celtique est présent. Leur musique m’a bien motivé aussi. Je ne marcherais plus. Hors de question. J’ai aussi dit à Matthieu que je le ferais. Alors go ! J’ai mal mais je n’y pense plus. Je dois finir en courant. Je vais finir en courant.

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Les derniers kilomètres voient le public encourager plus fort ! Les rues toulousaines sont remplies de cette foule. Des sourires, des cris, des « allez, c’est la fn ! » tout motive !

40ème kilomètre, je double une dizaine de coureurs qui marchent, je me surprends à leur dire que c’est la fin que l’on n’a plus droit de marcher maintenant. Chacun repart à sa vitesse maximale du moment. Je me sens « mieux », je ne pense plus aux cuisses, ni à quoi que se soit d’autre. Je dois finir, je dois courir !

41ème… plus que mille mètres et des broutilles. Un coureur marche et se tient l’épaule. Je lui tapote le dos et je lui dis de ne pas lacher, pas maintenant ! Il repart et s’accroche. Je finis les derniers kilomètres et j’arrive dans l’avenue Alsace-Lorraine ! L’an dernier, j’avais eu la chair de poule avec leurs encouragements. C’est moins fort que l’arrivée de 2015 mais c’est efficace. Je double 4 concurrents et je tourne sur mon dernier virage. La place du Capitole est juste derrière cette place. Je sais que je vais arriver sur le tapis rose avant l’arche d’arrivée. Ville rose, octobre Rose, tout va bien sur le tapis. Il reste que les 195 mètres ! Maintenant faut prendre du plaisir, savourer !

Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

Un bisou pour ma mère là haut ! Et je finis en roue libre ! Passage de la ligne en 4 heures et 18 minutes ! Loin de l’objectif prévu mais je termine quand même ! Finisher une deuxième fois ! Matthieu me dit « Tu as fini Papa, tu es le meilleur ! ». il me surprend encore une fois ! Il a trouvé une place sur la ligne d’arrivée malgré le monde qui s’y trouve ! Il me tent la main, je la lui tape et je lui dis « merci pour ton aide, merci beaucoup ! ». Cela a été un travail en commun sur pas mal de kilomètres qu’il a super bien géré. Sans lui, je serais encore sur la route !

Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

Je reçois ma médaille de finisher et Matthieu m’appelle une nouvelle fois pour faire la photo. « Je suis super fier de toi papa ! » C’est top ! Rien que sur cette phrase, j’oublie la douleur, les kilomètres de souffrance, je pense juste à l’arrivée, à l’objectif de se battre pour les enfants ! J’oublie temporairement tout le reste ! Jusqu’au moment où il me faut aller au dernier ravitaillement. Là, les cuisses me rappellent à leur bon souvenir. Mais maintenant je n’ai qu’à marcher. Juste marcher ! J’aperçois mon épouse et belle-maman. Je les remercie de leurs encouragements et leur explique ce que j’ai.

 

Je me retourne et je retrouve mon « ami coureur » qui se tenait l’épaule. On se salue et me remercie de l’avoir aidé sur le dernier kilomètre en me serrant dans ses bras. C’est juste top ! J’aurais pas pu serrer tout ce qui m’ont soutenu durant la course sinon je serais là encore au capitole à remercier tout le monde !

 

Mais comme après chaque course je remercie les bénévoles que je vois. Ils ont été géniaux. Rien n’a manqué, tout a été au top !

 

Je fais la photo finisher avec le sponsor de la course et je rejoins les miens. Je leur parle de ma course. ils sont contents du fait que j’ai pu terminer malgré tout et de ce que cela représente pour moi.

Alors maintenant, la raison de ces douleurs. L’avantage d’avoir de la famille dans le milieu médical ! J’ai fait un don du sang jeudi dernier. Manque de sang = moins d’oxygénation des muscles, moins d’oxygénation = cuisses dures, cuisses dures = souffrance sur un marathon ! Moralité à ne plus jamais refaire avant une course !

Ces douleurs n’étaient donc pas dues à un manque de préparation ni choses de ce genre. Juste « à cause » du don de sang. Mais ce n’est pas grave. J’ai fini, j’ai fait connaître le combat d’IMAGINE FOR MARGO et mon sang peut aider à sauver une vie ! Tout est bénéfice !

Mon 2ème Marathon de TOULOUSE

Maintenant place à la récupération. Dans trois semaines, ce sera avec le club de LACAUNE, le marathon de NICE. Chargé d’émotions je pense aussi car ce sera le premier après les attentats du 14 Juillet.

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À Montredon-Labessonnié, les Lacaunais se donnent à fond

Toujours à saluer : nouvelle épreuve ce dimanche 9 octobre dans un bourg qui était encore naguère chef-lieu de canton. Et une organisation top à tous les niveaux : inscriptions, parcours, structure, buffet, protocole. Bien sûr les plus vieux sur le circuit se souviennent encore du célèbre (et éphémère) « Trophée des Agates », course en ligne dans les années 1992-1995. Alors, (plus) longue vie aux Foulées !

Montredon, qui reste la plus vaste commune du Tarn, avant Castres, Murat et Lacaune. Les grands espaces comme le fait que l’on y dénombre les étoiles (au planétarium), voilà qui ne pouvait qu’intéresser des Lacaunais toujours avides de popularité… Des fiers-à-bras, ou plutôt fiers-à-pied qui ont fait des podiums certes, mais pas sûr que ça leur ouvre la « une » des tabloïds. « Je pouvais, ou plutôt j’aurais dû mieux faire… » Florent (Tichit), lui, ne se prend pas pour une star.  Pourtant c’est lui qui aura la performance la plus significative : premier junior, quelques décamètres devant son contemporain Hugo Fabre. Peut-être un peu trop fougueux au départ, mais le résultat est satisfaisant, d’autant qu’il assoit ainsi sa première place au challenge. Retenons aussi que son père Christophe (Tichit) a été le meilleur des sept lacaunais aves sa 14e place sur 119 arrivants.  Peut-être était-il pressé d’aller assister au derrrrby de rugby « Montredon versus Brassac », sans pression (ce coup-là, ce n’était pas lui l’arbitre). Mention particulière à son poursuivant à 30 secondes, le Salvetois d’origine Vincent (Pistre) qui est dans une spirale ascendante très prometteuse.

Tatiana : c’est un prénom adapté si l’on souhaite devenir une star. Voilà pourtant qui ne fait pas rêver Tatiana (Devic), adepte de joies simples, comme le soutien inconditionnel de supporter. Elle obtiendra une 2e place chez les seniors, loin c’est vrai derrière la senorita locale Melody. Le graal (comme dirait Éric (Cambon), cette fois André (Suc) comptait bien le toucher : l’extra-terrestre V3 Édouard (Meiler) courait les 100 km à Amiens (Somme) la veille. Surprise : il était aussi à Montredon… Enfin les 100 km du Val de Somme l’ont quand même un peu calmé… Et c’est un autre V3 (Jean Moralès) qui est sorti, sans coup férir, de derrière les fagots au km 7 pour lui damer le pion. « De toute façon, André, franchement, ce n’est pas un prénom de star… » se console l’intéressé.

Les résultats complets prochainement sur le site du challenge, et bravo à Yohan Camps, dauphin à Murat, qui a su s’adapter à ce parcours semi-urbain si différent, même s’il était loin d’être plat.

Foulées (10 km, ou un peu moins)

  1. Yohan Camps en 37’23…. 14. Christophe Tichit en 42’03… 17.Vincent Pistre en 42’38… 25.Éric Cambon en 43’38… 30.Florent Tichit en 45’02 (1er junior)… 63.Tatiana Devic en 49’55 (2ème senior). 64.André Suc (2ème V3). 82.Dominique Tichit… (119 arrivants)

Les photos: ICI

Duo des Lavagnes

Ah ce fameux duo des « lasagnes » non non Ricou c’est le duo des LAVAGNES 

Comment dire chaque année, je la trouve assez dure et pourtant je continue à m’inscrire….allez savoir pourquoi?

Peut être un peu de nostalgie du pays, c’est le coin de toute ma jeunesse qui défilera à chaque virage ou sommet de côte (StGuilhem avec les gorges de l’Hérault, St Jean où j’habitais avec son pont du Diable réputé pour les plongeurs  »casse cou » dont je faisais partie.

 

Mais l’essentiel c’était la course, entrainement oblige pour la prépa marathon qui se profile à l’horizon. D’autant qu’après une période d’incertitude sur le maintien de l’épreuve, ça y est c’est confirmé l’épreuve aura bien lieu.

 

Départ 9h30 pour 18km (par équipe de 2 contre la montre) – D+ : 400m 

Les moins rapides partent les premiers, c’est notre cas, la température est déja au dessus du niveau de la salvetat, trop chaud pour moi évidemment….

Départ en descente, puis faux plat à travers les vignes. On se fait déjà doubler par plus rapides que nous RRRRRRR!!!!!!

Arboras, on emprunte une draille qui monte qui monte et qui n’en finit pas de monter et très très caillouteuse, attention les entorses c’est pas le moment. Nous retrouvons une route revetue moins raide mais ça monte tjs et encore.

2° ravito, ça descend,  je me laisse glisser en humant les dernières odeurs automnales des plantes aromatiques de la garigue.

Je suis bien, heureuse de partager cette course avec mon homme, qui piaffe un petit peu, mais reste près de moi. Que du bonheur de vivre ces moments ensemble.

Bien sur, la descente était de courte durée, il restait le plat de résistance une côte bétonnée à  »45 ° » au moins, enfin pour moi, mais je résiste je ne marcherai pas et ma pugnacité et mon opiniatreté payent, j’arrive en haut sans marcher, les effets des entrainements sont là, j’ai le  »Gnac »

Le dernier tiers du parcours, c’est que du bonheur, super vue sur la vallée de l’héraut, la mer, le plateau du Larzac, Mt Liausson, Bissou, le Canigou, l’Hortus, Mont St Clair …………. il fallait y être, trop beau.

Descente sur Montpeyroux, on traverse le chateau en ruine mais bien conservé.

Pour finir, dernière côte avant le finish, bouteilles de vin à l’arrivé et tee-shirt, on court pour boire ou on boit pour courir, là est la vrai question.

Temps course organisateur avait prévu un apéro sous les halles, bien sympa.

Bilan sportif : 2 H 10 Nous sommes partis dans les premiers et nous sommes arrivés dans les derniers, peu importe, nous y étions : 

Francis et Marie

EKIDEN D’ALBI 2016

L’EKIDEN d’ALBI fête ses 20 ans d’existence le samedi 1er octobre 2016 ! Il est hors de question que cela se déroule sans des coureurs de l’ACL !

L’EKIDEN que sa quo ? C’est un marathon (42.195 km) fait en relais. Dans l’ordre : un de 5 km, puis un de 10, un autre de 5, un nouvel autre de 10, encore un de 5 et enfin un 7,5 pour finir.

Trois équipes sont inscrites chez nous : Les Gens bons crus de LACAUNE, Les Gens bons secs de LACAUNE et les Gens bons sans Os de LACAUNE. Des noms qui entendus donnent l’eau à la bouche.

Certes nous sommes en nombre mais 485 autres relais prennent le départ !

C’est la fête sur la place de la Cathédrale à ALBI. Les coureurs, accompagnateurs sont là en nombre pour faire de ce 20ème anniversaire une soirée sympa. Elle l’est !

Récupération des dossards pour nos trois relais, avec en cadeau un maillot technique et une serviette éponge aux couleurs de la course. Chacun et chacune s’équipe et les premiers relayeurs vont s’échauffer. Pas simple d’ailleurs. Il y a du monde partout.

Les bénévoles canalisent la foule pour éviter que cela ne gêne les coureurs. En parlant des bénévoles et avant de parler de la course en elle-même, ils ont été parfaits. Tout comme l’organisation ! Déjà : BRAVO à eux !

Le départ est imminent et les premiers à partir sont sur la ligne de départ. Un petit spectacle pyrotechnique se fait devant la ligne sous les applaudissements de tous. Mais à un moment va falloir y aller. Le compte à rebours se fait et le départ est donné à 20h00 comme prévu !

Cris, encouragements, applaudissements accompagnent les premiers coureurs. Ils sont partis pour une boucle de 5 km.

C’est au tour, comme à la ronde givrée, aux prochains relayeurs de se positionner en zone d’attente. Chacun estimant le temps que fera son ou sa coéquipière.

Le premier mettra 16mn pour couvrir la distance. Chez les lacaunais, l’équipe des gens bons secs cartonne ! Vincent passe le relais à Guillaume après 19mn ! Ils sont dans le top 20 !

Tatiana passe le relais à Manu en 24mn. Et la troisième équipe en 27 mn, Virginie relayant Stéphanie.

C’est donc le premier 10 km qui se court. Deux tours de ce beau circuit que je n’ai pas encore décrit. Le départ se fait du pied de la Cathédrale avant de descendre sur le vieux pont. Montée du croisement de la route de Cordes jusqu’à la préfecture, passage dans les rues du vieil Albi, place du Vigan, passage au ras de la Cathédrale avant de descendre près de la cité administrative et retour le long de la cathédrale faisant un circuit de 5 km.

La foule est partout. Peu d’endroits sont déserts. L’ambiance est bonne. Chacun encourageant plus ou moins fort les personnes qui galopent dans les rues albigeoises. La température clémente aide les gens à sortir de chez eux et profiter du spectacle.

Premier passage sur la ligne pour nos coureurs de 10 km et peuvent profiter en plus des applaudissements des lacaunais d’un ravitaillement de l’organisation.

Les troisièmes relayeurs s’installent dans la zone d’attente et n’ont plus qu’à guetter l’écran géant pour se jeter dans la « piste de lancement des relayeurs ».

38mn pour Guillaume ! Et c’est au tour d’Eva de se lancer dans la course ! Ils possèdent déjà plus de 10 mn sur les autres équipes de l’ACL.

Manu finit son 10 en 47mn et donne le relais à son fils, Matthieu. Virginie termine elle aussi en 47 et laisse partir Christine pour le 3ème relais. 3 petites minutes d’écart tiennent nos deux équipes. Suspens !

Eva arrive en un peu plus de 20 mn ! Encore une belle performance de notre jeune athlète!C’est Yohann qui se lance pour le dernier 10 km. Matthieu quand à lui termine son relais en 28 mn en tapant la main de Marie – après un petit soucis d’organisation et une petite perte de temps – . Christine, en 26 mn, passe le témoin à Francis. Le retard des gens bons sans os n’est plus que de quelques minutes. La tension amicale monte entre les deux équipes. On spécule sur les temps. Francis doublera t’il Marie ? Les gens bons secs prendront ils un tour aux autres ? Même si sur la dernière question, tout le monde est d’accord !

Passage du premier tour et déjà, Francis a commis le crime de lèse majesté de doubler Marie. La soirée s’annonce longue pour certains !

Yohann arrive et c’est au tour d’Aurélien de partir. Yohann est un poil déçu de sa course. Il fait que 38’… pas mal pour quelqu’un qui revient de blessure ! Son temps fait rêver les autres coureurs de deux autres relais.

Francis en termine, par son petit saut traditionnel, en 50 mn et Véronique part ! Changement de classement au sein des équipes de l’ACL. La tension monte. Florent est dans la starting block. Il veut revenir sur Véronique. Cela rajoute au suspens interne au club. Ce qui rajoute encore à l’euphorie de la foule présente et aux nombreux fou rires de nos coureurs.

Marie arrive en 55 mn ! Florent attend et lâche les chevaux dès les premiers mètres. Il part pour 5 km et surtout pour doubler Véronique avec qui un pari amical avait été lancé avant même leur relais.

Mais déjà Aurélien arrive ! Pfff ! Certains vont beaucoup trop vite ! Moins de 18 mn ! Thomas s’en va vers une boucle et demie et l’arrivée !

Il doublera les deux autres relais lacaunais. Au moins cela permet à nos pronostiqueurs de l’ACL de voir qu’ils avaient tous raison. On a prit un tour !!!

Mais reste le suspens entre les deux gens bons « restant ».

On regarde l’écran géant. Flo ? Véro ? Ou Véro et Flo ?

C’est Florent qui apparaît le premier. Il finit son relais en 20mn. Belle performance là encore de nos jeunes pousses. Il transmet le relais à sa maman, Dominique. Presque une course de famille dans cette team.

Mais voilà, Véronique est juste derrière. C’est Céline qui va devoir se battre pour rattraper Domi. Véronique terminant en 27mn. Moins de trois minutes d’écart.

Thomas récupère le témoin lumineux et fonce vers la ligne d’arrivée face à la Cathédrale. Il finit son run en 27mn, classant son équipe 15ème au général en 2h43mn26sec !!! Superbe prestation !

Dominique doit courir et terminer sa course sur du bitume et pavés. Point de chemin, sentier, ou côte… Mais elle finit en 37mn, offrant une 257ème place à l’équipe en 3h34mn02sec.

Céline clôture son relais en 40mn et finit le relais en 03h39h43sec et une belle 308ème place.

Cet EKIDEN a été génial. Aussi bien sur le parcours qu’aux abords des rues et allées albigeoises. Une ambiance au top et des coureurs lacaunais au meilleur de leur forme. Une belle édition pour les organisateurs et pour nos représentants. Bravo à tous pour cette course !

Petite info les photos prises par RUNNING MAG sont sur leur site :

http://www.studio-carl.com/index.php?/category/Ekiden2016

A bientôt

Manu

Collioure, week-end chargé…

collioure-2017

Sept Lacaunais se sont inscrits pour ce trail des vendanges de Collioure, dimanche 2 Octobre. Le lion, passé en vacances dans le coin au mois de Juin, connait un refuge « Sympa », sous la tour de Madeloc…et si on y allait passer le week-end?

Banco!!! Les frangins Amalric, Le lion, Christophe et Cyrille prennent donc la route vendredi soir vers 17H30, direction les P.O.. Après 3 heures de route et de piste, on arrive au refuge, ultra isolé, où le propriétaire du refuge nous attend et donne ses consignes: « économisez l’électricité, c’est du solaire, attention l’eau n’est pas potable, économisez l’eau aux toilettes, utilisez les toilettes sèches de préférence…. »

Petite soirée sympathique vendredi soir, mais réveil un peu délicat. Déjeuner, marché à Port-Vendre (PV pour les intimes), on remonte à 11H00, et si on allait décrasser? Go, c’est parti pour 8km de reco du parcours du lendemain à la tour Madeloc. En attendant Ricou et Janot qui arriveront que le soir, c’est promenade et retrait des dossards dans Collioure. Pétanque en attendant les compères qui arrivent vers 20H30, Repas, puis promenade nocturne (23H30) autour du refuge. Certains décideront même de retourner à la tour….

Réveil matinal dimanche, préparation, puis descente sur Collioure. Il y a un monde incroyable sur les bords de plage, l’organisation est paniquée à la vue des coureurs qui viennent s’inscrire à 1/4 d’heure du départ…Sont pas stressés dans le Sud. Du coup le départ est décalé de 10 minutes. Les 7 compères un peu vasouillards, ne sont franchement pas motivés, et le tracé de la course passant devant la porte de notre refuge, chacun y va de ses projets d’abandon au niveau de celui-ci. Mais il n’en sera rien, 7 au départ, 7 à l’arrivée! Un parcours assez physique sur sa première partie et très roulant sur la seconde. Au total 19Km avec un peu plus de 800mD+. De gros bouchons dans les rues de Collioure avec 440 coureurs annoncés au départ. Petite promenade le long de la plage, et le tracé attaque les coteaux de vignes et autres rampaillous pour nous emmener au refuge puis à la tour de Madeloc.

Devant ça bataille, Le lion passant 10eme à la tour, se verra rattraper sur la fin pour terminer 16eme en 1H44. Il sera talonné par Fabien 19eme en 1H45. Bastien (le plus barbouillé) finira en 1H47 à la 25eme place.

Chez les Vieux, Ricou fait forte impression en 2H02 79eme place, suivi de Cyrille en 2H03, 84eme place, puis de Christophe en 2H05, 98eme (ce sont les descentes qui le freine!!). Vincent Pistre, néo titulaire croisé sur le chemin et ayant dormi à Gruissan boucle son tour en 2H08, et Janot en 2H15 à la 183eme place.

Un bien beau Week end, à Refaire!!

resultats-19-kms-collioure-2016

Mazamet-délaineurs : si ma pauvre maman me voyait…

…elle me ferait interner. C’est ce que pense fugitivement André (Suc), 62 ans, en dévalant à toute allure la descente principale, peu après le ravito. L’objectif, c’est un présumé M3 (non, pas Édouard, un vieux ordinaire) avec lequel il fait l’élastique depuis un bon quart d’heure. Et c’est « l’autre » qui garde toujours quelques encablures d’avance. Soudain, dans son dos, le souffle de la bête… Et elle se rapproche. Seule alternative au casse-pipe : lui faciliter le passage. Oups, mais c’est Christian Molinié le Vabrais. Lui d’ordinaire si pondéré, quelle mouche le pique ? Enfin, il reste élégant, sinon racé, dans l’effort. Et encore un bruit infernal de baskets derrière. Et vas-y que je m’écarte une fois de plus. Non… c’est Laurent Arnaud, encore un quinqua, qui risque sa peau ! Dans son t-shirt blanc, il se sert de ses grands bras, comme le goéland de ses ailes, comme un funambule de son balancier…

Tichit Christophe et Florent avaient fait le déplacement. Le père, le fils, mais pas Dominique, malade toute la nuit précédente. À la lutte dans la montée initiale, c’est même le junior qui avait pris le dessus. Un feu de paille car Christophe (le père) prendra ensuite l’ascendant, y compris sur ses concurrents habituels Yves Boulet et Franck Meiler.

Christophe était frais et dispos quand André se pointe au boulodrome de Négrin, un quart d’heure plus tard : « J’ai doublé Flo du côté des derniers ruisselets. Il avait l’air de ne plus avoir de répondant. Peut-être l’arbitrage du match de rugby d’hier lui a demandé trop d’énergie…

Pense-tu, répond Christophe (lui-même arbitre de rugby, des séries jusqu’à Honneur) en anticipant, on fait pas plus de 4 ou 5 kilomètres. Et il n’y a qu’en cas d’interception qu’on doit mettre la gomme. » La vérité est que le genou de Florent a rencontré un caillou à la tête dure. Résultat : il s’est contenté de laisser glisser pour assurer, sur ce terrain difficile, une arrivée plus pépère. Autant qu’il garde des réserves pour le bac, où moins de 1’25 » sur 500 mètres pourrait lui rapporter un « 20 ». Ce qui n’empêche pas Florent d’être en ce moment premier junior du challenge du Parc, tandis que son père conforte son top 10 actuel. Quant à la maman, première… elle l’était. Mais l’essentiel est que ce petit coup de mou qui l’a privée, en ce dimanche 25 septembre, de cette passion familiale – depuis moins d’un an ! – soit sans lendemain

Trail de Saint-Sauveur (12 km)

1er Yohan Camps en 1h04’10 ».   12. Christophe (Tichit) en 1h12’02″… 39. André (Suc), 3ème M3… 49. Florent (Tichit), 3ème Junior. (86 arrivants)

Semi-marathon de Toulouse

En ce dimanche 18 septembre 2016, je participe au semi-marathon de TOULOUSE. 21,1 km en mode préparation du marathon du mois d’octobre.

Mon semi-marathon de TOULOUSE

Toujours et encore sous les couleurs d’IMAGINE FOR MARGO ! Toujours et encore pour se battre pour les enfants malades et la recherche contre les cancers pédiatriques. cool

Réveil tôt en ce dimanche. Et départ en voiture vers TOULOUSE dès 06h15 ! Cela pique pour un week end mais c’est l’habitude pour les runners. Je serais accompagné par mon épouse et mon deuxième fils. C’est toujours bien de ne pas être seul sur une course. smile

Arrivée à TOULOUSE à 08h30 et je vois de suite que je ne vais pas avoir de la pluie mais il y a du vent. Et il est frais le « bougre » ! Récupération du dossard et d’un maillot offert par l’organisation. Le tout en moins de trois minutes ! Super organisation !

Retour à la voiture et je m’équipe. Le départ se fera à 09h50 mais comme çà, c’est fait.

Direction l’arche de départ pour faire la photo traditionnelle !

Mon semi-marathon de TOULOUSE

Nous serons 991 à prendre le départ de ce semi-marathon. Le parcours est exactement le même que l’an dernier.

Mon semi-marathon de TOULOUSE

L’an dernier, j’avais eu des douleurs sous le pied à compter du treizième kilomètre. J’y pense déjà et je sais qu’avec les semelles je devrais n’avoir aucun problème.

Je discute un peu avec ma famille et je décide d’aller m’échauffer.

Dès les premiers mètres…Je m’arrête. Les mollets sont très durs et les sensations sont super mauvaises. mad Je reviens auprès de mon épouse et du fiston. Je n’ai pas encore pris le départ et je suis dégouté. beurk  Je sais que cela ne veut rien dire mais quand même.

Je décide de faire qu’un petit échauffement tranquille sans faire de grosses accélérations. Et je me mets en place sur la ligne de départ. Juste avant un check avec mon épouse et mon fils pour les enfants malades comme avant chaque départ.

Je prépare ma montre et ma musique. Tout est prêt. Le speaker parle au micro mais personne ne l’entend. Puis d’un coup le départ est donné.

Mon semi-marathon de TOULOUSE

« Partir tranquille Manu ». Les mollets sont vraiment durs mais les jambes répondent bien tout de même. On va voir si cela tient. Je fais le premier tour du quartier et passage de nouveau près de la ligne de départ et coucou plus encouragements de la famille.

Je pars donc vers le bord du canal du Midi au Nord de TOULOUSE. Le retour se fera sur le bord du canal avec une longue ligne droite face au vent.

Je gère plutôt bien mes premiers kilomètres avec ce problème de mollets. Je vais à plus de 12 km/h mais je préfère ralentir un peu. Je ne veux pas hypotéquer ma course ni risquer une blessure. Mon objectif 2016 c’est l’enchaînement des marathons de Toulouse et Nice. Alors pas de bétise !

Je me retouve sur le bord du canal. Entre le canal et la rocade toulousaine, avec des coureurs dans tous les sens. On me double, je double, c’est presque incessant. Certains sont partis trop vite et sont déjà bien essouflés. Au contraire, ceux partis trop tranquillement rattrapent le temps perdu !

Passage sur le pont au 6ème kilomètre pour passer de l’autre côté du canal avec le premier ravitaillement. L’objectif du photographe officiel est là et hop : photo !intello

Mon semi-marathon de TOULOUSE

Les mollets sont de moins en moins douloureux mais je préfère attendre un peu avant d’essayer d’accélérer. Prudence et encore prudence mais cela ne m’obsède pas plus que cela. Les sensations deviennent meilleures au fil du temps. Et çà c’est top. Mais je sais que l’an dernier j’étais super bien jusqu’au 13ème kilomètre.

Fin du premier tour. Je vois mon épouse et mon fiston qui me prennent en photo et qui encouragent ! C’est vraiment appréciable et je pèse mes mots. happy

Prise rapide d’une barre énergétique, un verre d’eau, et deuxième tour. J’attends d »être sur le bord du canal pour relancer l’allure. J’arrive au 12ème km et je passe en une heure. Je « n’ai » qu’un kilomètre de retard par rapport à l’an dernier. Mais surtout je ne ressens aucune douleur au pied. Yeeees !cool

Et voilà le canal. Allez on se lance. J’accélère. Je double du monde, j’en rattrape et lors du ravitaillement je décide de le passer sans rien prendre. Cela ne me fait pas gagner beaucoup de places. En plus, le classement ce n’est pas ce que je joue. Mais comme je me sens bien je n’ai pas « besoin » du ravito.

Alors que je suis tout seul, un groupe de coureurs me double ! Et deux mains se posent dans mon dos et j’entends « c’est super ce que tu fais pour les gamins ». Je vois des pouces se lever dans ma direction. Oh que c’est TOP !

J’essaye de m’accrocher au groupe mais je vois vite que je n’ai pas leur niveau. Leurs encouragements m’ont bien motivé mais je ne peux vraiment pas les suivre.

J’arrive dans la dernière ligne droite et enfin sur le bord du stade où l’arrivée est donnée. Mon épouse et mon fils sont là bien entendu et je reçois encore des « allez, allez, c’est la fin ! ».

J’arrive sous l’arche. Le bisou vers le ciel pour ma maman, décédée de ce maudit cancer.

Mon semi-marathon de TOULOUSE

Passage de la ligne en 1h44 et 12 secondes. Le même temps (à quelques secondes près) que l’an dernier. Les mollets ont tenu et aucun problème n’est survenu.

Je suis content de ma gestion de course et je vois que l’entraînement marathon fonctionne.

Je suis content d’avoir pu une nouvelle fois montrer le maillot de l’association IMAGINE FOR MARGO, surtout en ce mois de septembre. Un mois dédié à la lutte contre les cancers des enfants.

Mon semi-marathon de TOULOUSE

Prochaine course, le 1er octobre 2016 lors de l’EKIDEN d’ALBI en relais avec des licencié(e)s du club de LACAUNE et mon fils aîné ! Cela va être génial là encore.

Course du Pic du Cabaliros à Cauterets

  • Après 25 ans d’absence, la course du Pic du Cabaliros a fait son retour. Une épreuve sélective où un départ trop rapide se paye cash.

    Un aller / retour depuis le centre du village, 11,5kms de montée sèche, 1400m de dénivelé positif pour atteindre le Pic du Cabaliros. Autant pour la descente où il faut jeter dans la bataille le peu de force qu’il reste.

  • Pour ceux qui ne jouent pas la gagne, une halte au sommet était obligatoire. En arrivant,  la porte du Lavedan entre le Pibeste et leHautacam avec toute sa plaine (Lourdes, Tarbes, Pau…) , tout simplement magnifique.

    Derrière la chaîne s’offre à vous, le massif du Balaïtous à droite, le massif du Vignemale au centre et le Pic du Midi sur votre gauche.

  • Cette course, les époux Tichit (Domy et Christophe) l’ont vécu. Pas sans mal, car rien à voir avec nos « montagnettes », là, tu grimpe grave, puis tu descends raide, les ingrédients idéaux pour choper des crampes.
  •  Bravo à tous les deux Christophe 65é en 3h07 et Domy 92é en 3h35.

Murat : les Lacaunais sur le pavois

Podiums scratch des Foulées de Saint-Jacques : p1040240 p1040242

ICI LES PHOTOS

 

« Non, jamais, c’est la première. En général, je calque ma course sur le coureur qui me précède. Mais là, du côté du col de la Jasse, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : sur le long chemin montant, personne à l’horizon. » Sensation nouvelle pour Bastien (Amalric), 20 ans, qui, s’il n’a jamais gagné de course jusque là, est cependant un habitué, depuis les cadets, de la première place de sa catégorie. Et ses amis du club de Lacaune espèrent désormais qu’il se laissera souvent griser par le doux parfum de la victoire… qui l’avait fui la veille au football, toujours pour les couleurs de Lacaune. Yohan Camps termine dcependant à seulement 25 secondes du lauréat des Foulées de Saint-Jacques du 18 septembre 2016 et, après une troisième place en 2015, « essaie » donc une nouvelle place du podium…

Loin derrière, Nathalie Laurichesse s’est lancé un défi : « Le bruit court que cette course de 16,1 km est si dure… » Après seulement cinq mois de pratique, elle l’a réussi : « Dans la première côte, j’ai bien cru que je repartais à l’envers. Heureusement mes copains de sueur Isabelle Groy et le vétéran Bruno Argoud m’ont encouragé ». À l’arrivée, la nouvelle athlète de Nages finit à la 13ème place des 20 féminines. Et ne tarit pas d’éloge sur l’organisation et le parcours (« Pour moi, c’est le toit du monde. »)

Pour le comité d’animation, cette 18ème édition était une gageure : le club des aînés, vivier de signaleurs, était en goguette en Espagne. Pari réussi avec un balisage plus resserré (même si une sirène de la Raviège, prénommée Marie, est passée entre les mailles). Et une centaine d’athlètes ou marcheurs ont eu plaisir à prolonger leur séjour à Murat en partageant le repas avec une vingtaine de bénévoles.

Pour les Foulées de Saint-Jacques, signalons les « athlétics » qui s’imposent : Bastien, Yohann (Girabancas, 3ème) et Big Brother Fabien (Amalric, 4ème), et retrouvez les nombreux autres sociétaires dans le classement joint (si je trouve le rouleau de scotch…).

Éva (Nègre) est la reine des Foulées Bergères (6,8 km pas si faciles) devant l’inusable (66 ans) docteur Madariaga. Christine (Rousset) est 6ème et 3ème femme ;  Véronique (Calas) 9ème. Il y a eu 17 arrivants. Les courses enfants ont enregistré une modeste participation.

foulees-murat-2016

Résultats toutes courses

 

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