St-Étienne-d’Albagnan : tout d’une grande

Le dimanche 7 mai, tout avait bien commencé pour Aubin Lugan et son équipe, chargés d’animer le village. Le soleil absent les derniers jours était revenu, le car-podium bien en place et les bénévoles à l’avenant. Sur la table, pléthore de coupes et maillots. Un peu à l’écart, deux autochtones commentaient l’actualité en insérant trois jambons dans le tourne-broche maison. Un vrai dimanche de détente à la campagne, partagé entre contemporains.

De Lacaune (ou Puech Auriol), nous partîmes sept, et nous arrivâmes six : papy Jeannot (Rascol) avait décidé de s’élancer du col de Fontfroide pour rallier les Vidals (France) en VTT. Une fois largué l’autoproclamé biathlète, Éric (Cambon) et André (Suc) basculèrent sur l’autre versant, le méditerranéen. Surprise : bien que n’étant pas des perdreaux de l’année, ils ne savaient plus comment qualifier le paysage inviolé qui s’offrait à eux au fil de la descente. Devant ce spectacle, haut en couleurs surtout avec ces touches de jaune, ils ne surent que dire : « Que c’est beau… », au lieu des superlatifs qui s’imposaient, du type « fabuleux, formidable, sensationnel ! »

La vie, certains se la pourrissent. Ainsi, lors du deuxième tour du circuit de 3,5 km, un bénévole, devant un automobiliste (à voiturette) récalcitrant à ses injonctions de prudence ou d’arrêt sur la petite route au-delà du pont du Jaur, caressa de son panonceau (vert-rouge) le toit de tôle de la voiture. Ni une ni deux, l’autre s’arrête quelques mètres plus loin, et d’un ton chargé d’invectives revient dare-dare vers le signaleur. Un coureur (Philippe, c’est écrit dans son dos, de Béziers) dans sa foulée normale leur lance au passage : « Mais enfin, calmez-vous ! » Et André (Suc) qui suit à quelques mètres ne sait pas trop bien comment appréhender la situation, qui cependant ne dégénère pas. Il a encore la tête à suivre ce Philippe, une armoire à glace bien pratique vent de face. Et un peu plus loin, quand il voit qu’il n’y arrivera plus, ses idées peuvent revenir à « sa » politique. En ce deuxième tour aussi pour tout le pays, si le « gentil » gagne ce soir, quel chantier il a devant lui pour réparer les fractures entre ses compatriotes ! Ici-même, loin de tout stress, ça fait des étincelles…

D’autres qui font des étincelles, plus chevaleresques, ce sont les Lacaunais : quatre podiums. Plus rapide de mentionner les « mauvais » : Éric (Cambon) et André (Suc). Mais peut-être ont-ils une marge de progression…

Foulées des cerises (10,5 km)

  1. J-Baptiste Bailleux (espoir) en 39’08.   6.Christophe (Tichit) en 44’15 (3M1).   15.Éric (Cambon) en 46’05.   22.Hugo (Fabre) en 49’59 (2JU).   32.Marc (Fabre) en 53’04 (2M3).   42.Dominique (Tichit) en 57’06 (3M1F) d’une courte encolure devant 43.André (Suc, mais elle l’a attendu), même temps. (64 arrivants)

 

4é journée challenge départemental à Labruguière

Petite sortie de nos couleurs, lors de la 4ème journée du challege départemental des catégories, poussines, poussins, samedi 6 mai à Labruguière. 5 épreuves au menu du jour: Le 50 m, le 1000 m, le saut en longueur, le lancer de poids et de javelot. Seule Laurie Sicard, 1ère Lacaunaise, termine avec un total de 35 points et 2 performances correctes sur 50m et au lancer de javelot, devant Ambre Vidal: 22 points et Andréa Liprendy: 16 points. Journée à oublier très vite en souhaitant à toutes les 3 un sursaut pour la 5ème et dernière journée de ce challenge à Graulhet le 27 mai. Le lendemain dimanche, se déroulait  à Castres, le 1er tour des interclubs avec le Tarn Sud Athlétisme et la présence de 2 Lacaunais sélectionnés dans l’équipe. 2 bonnes performances à l’actif de Mélanie Caron au lancer de disque avec un jet à 27, 35 m et d’Aurélien Cavaillès sur le 3000 m avec un chrono de 9′ 46″ 80. Bravo à tous les 2. Samedi 20 mai, déplacement à Labruguière pour les Eveil Athlétique, à l’occasion de la 5ème journée du Trophée de l’Avenir.

Allume tes phares!!

Une idée originale, un Raid nocturne sur le plateau du Larzac. Il y en a pour tout le monde, 30 ou 16Km de VTT, et 18 ou 11Km de Trail.

C’est sur le format trail que deux compères, Bastien et Cyrille se sont inscrits.

Départ de la course 22H15, donc RDV chez Ricou 19H30, on sera « Large ». C’est la reprise pour Bastien, il ne fera que le 11Km pour se « tester », Cyrille lui est inscrit sur le 18Km.

Arrivée à La Cavalerie, retrait des dossards à la salle des fêtes, puis un peu d’attente, on est en avance. Comment on part? long, court? on se tate, le vent n’est pas chaud mais au moins le ciel est dégagé, il y aura la lune. Finalement bas court, haut long. Vérif des frontales, puis direction la salle.

Il fait bon à l’intérieur, un speaker est en train de faire crépiter les baffles, on dirait du Stéphane? me dit Bastien, Non…pas ici…Eh bien si, c’est notre ami le Salvetois qui est en train de détruire la sono communale de La Cavalerie :)!!!

Petit clin d’oeil de sa part aux charcu’trails, puis tout le monde est appelé dehors. Les VTTistes partiront en premiers suivis, 5 minutes plus tard des coureurs. Consignes est donnée de tenir sa droite car les circuits se croisent.

22H15, ola! pas de pilou pilou, puis départ, endiablé dans les rues du village. Les 4 premiers Km se déroulent sur piste ce qui permet de s’acclimater à la frontale, y’avait longtemps. Ensuite ce sera pas mal de monotrace avec deux belles grimpettes pour un total d’un peu plus de 600mD+.

Je ferais la course avec le même coureur tout du long quasiment. A 500m de l’arrivée Bastien m’attend, il m’accompagne et me permet de ne pas me planter de chemin dans le village.

Quant à Lui, Bastien, Difficile reprise car il termine….1er!!! enfin normalement second, mais son prédécesseur s’est trompé à l’arrivée. Bastien est donc tout surpris lorsqu’il est annoncé premier.. L’autre concurrent incriminant tellement l’organisation….pas de sa faute de s’être trompé….qu’il sera, sur l’accord de Bastien, reclassé premier. Du coup Bastien se retrouve second pour céder aux caprices….d’un enfant gâté… Ayant conscience qu’on n’est pas aux championnats du Monde, cela amuse plus Bastien qu’autre chose…. C’était pas une course adultes? 🙂

Belle reprise pour bastien qui boucle son 11Km (un peu plus long semble t-il) en 54′. Cyrille termine le 18Km en 1H41′.

Bière, podium..Retour

Merci Bastien de m’avoir accompagné!!

Marathon d’Albi 2017

Mon long marathon d'ALBI 2017

J’y suis ! Au départ de mon 4ème marathon ! Après TOULOUSE (2 fois) et NICE l’an dernier, je me retrouve avec le beau maillot d’IMAGINE FOR MARGO à cette course.

Le réveil a eu lieu très tôt pour un dimanche. Ce sont les joies de courir ! Le départ se fera à 08h45, mais entre ce qu’il faut faire avant (petit déjeuner, les délais de routes, la récupération du dossard et surtout trouver une place de parking), il faut se lever plus tôt encore. 06H00 réveil ! Petit déjeuner et départ direction la préfecture du TARN.

Mon entraînement a été, comment dire… fait à l’arrache. Entre le travail et le déménagement familial plus les travaux à la maison, ce dernier a été fait pour une fois sans être bien suivi. Mais je suis motivé. Confiant … pas beaucoup mais motivé.

08h00 çà y est. Je suis prêt. Dossard en place, puce pour le chrono installée, motivé au maximum et j’ai ma première supportrice avec moi. Mon épouse m’accompagne et j’avoue sans aucune gêne que c’est un plus pour moi.

Je retrouve des amis avant le départ. Chacun exprimant son objectif temps. Ils sont tous sur le semi et je sais que même s’ils iront plus vite que moi je les croiserais forcément sur le parcours. J’y reviendrais.

Mon long marathon d'ALBI 2017

Plus que quelques minutes avant de lâcher les coureurs dans les rues albigeoises. Bisou à mon épouse, check pour les enfants malades et je m’installe dans la foule des inscrits. Nous sommes un peu plus de 400 sur le marathon et plus de 2000 sur le semi. Nous partons tous en même temps. Classe !

Les applications sont prêtes à être lancées et je me place près du meneur d’allure des 4 heures pour le marathon. Mon objectif est de le suivre le plus longtemps possible. Je doute le suivre tout du long, mais si il me lâche pas trop trop loin de l’arrivée le marathon sera réussi. Enfin pour être franc, seul le passage sur la ligne dira que j’ai réussi ma course. Je ne dois battre qu’une personne et c’est moi.

Bang ! cool Nous sommes surpris par le départ. Et nous voilà partis pour une visite dans la ville d’ALBI et dans son centre historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Top !

Mon long marathon d'ALBI 2017

Passage devant le grand théâtre, puis les rues pavées du vieil Alby et sa cathédrale. Petit selfie rapide et on range le téléphone. On discute un peu avec le meneur d’allure. Les gens sont sympas et malgré un grand soleil pas grand monde n’est là pour encourager. Dommage. Le long week-end a du jouer.

Mon long marathon d'ALBI 2017

Je rentre dans SAINT JUERY et je sais que je vais descendre vers la vallée longeant le TARN. Le vent présent de temps en temps ne gêne pas trop à ce moment là. Il a été la discussion de tous les coureurs avant le départ. Le vent est présent et fort. Chacun calcule… « on l’aura dans le dos lors du retour vers l’arrivée »… « Pourvu qu’il ne tourne pas ! ».

Enfin, là je suis protégé par le groupe et les bâtiments citadins d’ALBI. A chacun des ravitaillements, je prends à boire et à manger. D’habitude au début, je ne prends qu’à boire mais comme je vous l’ai dis je ne suis pas très confiant alors je prends le maximum en liquide et solide pour éviter la panne sur le retour.

Pour vous expliquer, lors de cette course à ALBI, on a tous une partie de parcours en commun. Les amis faisant le semi-marathon prendront eux aussi la vallée du Tarn et feront demi-tour au 11,5 km. Moi j’irais faire demi-tour au 22ème kilomètre. Du coup, je croise mes potes qui sont en train de revenir vers la ligne d’arrivée. Chacun s’encourage et on se fait un signe de la main d’encouragement. De tous petits moments qui motivent.

Les bénévoles aux ravitaillements sont souriants, ils se pressent pour nous donner ce que nous voulons et un petit mot pour notre course. C’est vraiment top ! Ils ont été super tous autant qu’ils sont.

Notre groupe des 4heures est pour quelques mètres encore avec le groupe des 2 heures au semi. Un grand « Bon retour les deux heures ! Bonne course » se fait entendre vers nos camarades d’un jour qui vont faire demi-tour. « Bonne chance les marathoniens » nous lancent-ils. Génial l’entraide !

Dernière information. Au marathon d’ALBI il y a aussi un, enfin deux, choses que je n’ai jamais vécu sur une course. Nous devons passer dans deux tunnels ! Et à deux reprises ! Une fois à l’aller et l’autre au retour bien entendu. Le premier fait 948m de long et son petit frère ne fera que 341m. Ils datent de 1914 et ce n’est pas l’éclairage le plus efficace que je connaisse. Mais on y voit juste assez. J’ai adoré ce passage. Il fait frais mais cela bloque le vent. Je perds quelques mètres sur le groupe.

Mon long marathon d'ALBI 2017

Je sens que les jambes ne répondent pas très bien. J’hésite à forcer ou à rester non loin d’eux. Je décide de ne pas forcer. Si cela va mieux je rattraperai après… ou pas. Je suis dans un faux plat montant qui dure et qui dure. Je n’ai qu’une vingtaine de mètres de retard mais impossible de les combler.

Patience ! Rester patient et concentré sur ma course. Et comme d’habitude, je me retrouve tout seul sur la route. Personne juste à côté de moi, personne juste derrière. Mais cela ne me gêne pas. C’est comme cela 90/100 de mes entraînements. Un petit hic de plus… Pas de réseau. Vous me direz pas besoin de réseau pour courir. Certes. Mais pour recevoir les encouragements c’est un plus. Je n’en ai pas -encore- besoin mais bon.

Je croise le premier marathonien qui lui est déjà sur le retour. Une vraie fusée. Il vole sur la route. Je n’ose calculer le nombre de kilomètres qu’il m’a mis dans le museau. Non on calcule pas Manu, calcule pas. Cours. Ses poursuivants sont dans le même style même s’il a bien fait un bel écart.

Je suis toujours au contact « proche » du groupe des 4 heures. Nous allons bientôt faire volte-face nous aussi.

Je passe le 21,1ème kilomètre. Le semi-marathon ! Je suis à la moitié de la distance. 2 heures piles. Je suis un peu en retard pour faire 4 heures mais je suis pas si mal.

Juste avant le 22ème kilomètre, une « trailette » est arrêtée. La trailette c’est un petit moyen de locomotion à une roue, poussée et tirée par des coureurs où se trouve assis un petit garçon handicapé. Le jeune garçon a eu un besoin pressant. Je m’arrête à mon tour juste pour aider les coureurs qui font vivre un super moment à ce jeune à l’installer. Je retrouve une amie qui tire cette trailette. Moment génial. Ce petit à un sourire qui illumine le groupe. Il est prêt ! Je trouve super ce que font ces coureurs pour donner du bonheur à ces enfants ! Bravo à eux  !

Mon long marathon d'ALBI 2017

Et on repart. Rapidement on arrive au fameux demi-tour. Enfin ! J’ai une centaine de mètres de retard sur les 4 heures. Rien n’est fait. Je ne suis pas au mieux mais pour l’instant ça court. La trailette me double et part vers l’arrivée. (ils termineront en 4h09 ! Wouaw !) oh

Point rapide sur mon corps. Pas de bobo, pas de douleur, juste une super bonne fatigue. Elle s’accentue en peu de temps.

Les jambes sont vides. Le moral devrait aider. Pas gagné là non plus. Grosse fatigue…arf 24ème kilomètre, je me surprends à marcher. Je n’avance pas. Les jambes n’ont plus rien à donner. Pfffut ! Je suis loin de tout. Je souffle. J’essaye de relancer la machine mais cela ne dure pas. Certains qui me doublent m’encouragent. Tapes dans les dos, un petit « Allez ! Courage ! ». Je repars en courant mais là encore, cela ne dure pas. Je suis juste fatigué. La tête ne suit pas non plus. La motivation est là mais le moral et le physique se sont perdus dans cette belle vallée tarnaise.

J’envoie un sms à mon épouse. Je ne veux pas qu’elle s’inquiète en ne me voyant pas avec la voile des 4 heures. Ah ouais… mais toujours pas de réseau. J’ai une pensée de me sentir tout seul. Vraiment tout seul. Puis une toute petite idée surgit. « Les enfants pour lesquels tu cours se battent, Manu, bats toi ». Alors je repars. Oh ce n’est pas rapide. Mélange d’une marche rapide ou une course très lente, mais je cours. J’essaye de courir par objectifs. Jusqu’au virage, jusqu’au prochain panneau, jusqu’à ce groupe de personnes. Cela fonctionne plus ou moins bien. C’est rageant. Les deux choses que l’on a besoin pour courir c’est le corps et la tête et là, ils ne sont pas là. Grrr. mad Je commence à m’agacer. Surtout que je ne perçois aucune douleur. Vraiment rageant.

 

Allez Manu, dans quelques kilomètres y aura les tunnels. Cela pourra peut être aider. Passage dans le premier tunnel de retour. 341M dans le frais mais pas de fraîcheur musculaire.

Je cours quelques kilomètres sans m’arrêter. Je lève la tête et je vois une coureuse mal en point. Elle semble être mangée par les crampes. Je stoppe ma course à côté d’elle. Elle est en pleurs elle a mal. Je l’aide à marcher jusqu’au ravitaillement. Elle me dit de continuer de la laisser. Je lui explique que je ne suis pas mieux qu’elle. L’organisation sachant que la chaleur était attendue durant la course avait positionnée de grandes poubelles remplies d’eau. On s’arrête et je l’asperge d’eau, lui masse rapidement le mollet. Une spectatrice me dit qu’elle va s’en occuper. Je souhaite courage à mon « amie d’infortune » et je repars après une accolade mutuelle. Je regrette après quelques centaines de mètres de ne pas avoir pris son numéro de dossard pour me renseigner à l’arrivée. Rageant là encore.

Un petit groupe de coureurs est là juste devant moi. S’accrocher à eux ferait du bien. Mais impossible. Je « cours » alors à ma meilleure allure du moment. La fatigue n’est pas partie. Mince ! Dommage. no

Deuxième tunnel. Alors qu’il est légèrement en descente, il me semble vachement plus long qu’à l’aller. La lueur du soleil apparaît. Joli moment et bel endroit.

Mon long marathon d'ALBI 2017

Juste à la sortie, des bénévoles sont là avec le ravitaillement. Je leur dis que je veux un vélo. Un homme me dit « oui vous avez de l’eau ici », « non je veux un vélo ! » il explose de rire et me dit qu’il va avoir l’apéro mais pas de vélo. On sourit ensemble. Un petit moment où tu oublies ce que tu vis et tu repars chargé en motivation. Je remercie les bénévoles pour leur boulot et je tente une énième fois de me relancer.

Les gels, le sucre, boissons énergisantes ne font rien. Les jambes ne veulent pas. Pour ce qui suivent mes courses c’est un peu comme mon marathon de TOULOUSE l’an dernier sans aucune douleur.

Je calcule rapidement un chrono possible…. Loin des 4 heures, surtout qu’à ce moment là, dans les AVALATS, je me fais doubler par la voile des 4 h 30. J’arrive au 30ème kilomètre. Encore 12km. Les 195m supplémentaires, comme je le dis en rigolant c’est pour le fun et pour faire 42,195 km.

Pour le moral, je sais qu’il va y avoir un faux plat montant, la côte de la RENAUDIE et celui de l’entrée d’ALBI. Après cela sera trois kilomètres de plat. Allez Manu ! Bouges toi.

Je commence à marcher quand mon téléphone se met à vibrer. Un SMS de mon épouse qui je pense vient de recevoir celui que j’ai envoyé il y a 6 km. Elle me dit de tenir bon et qu’elle est fière de moi. Puis un autre sms et un autre. Plus d’une dizaine arrive d’un coup. Des ami(e)s m’encouragent. Ceux du club, ceux de l’association, les fistons se mettent dans la danse, et des ami(e)s de partout. Je comprends tout de suite que mon épouse a lancé la cavalerie pour venir m’aider en lançant un S.O.S pour moi. biggrin

Punaise ! Quelle émotion ! Je ne suis pas seul. Oh que non ! J’en reçois et j’en reçois. Je réponds vite fait entre deux souffles et entre deux larmes. cry Je ne dois pas m’arrêter. Je sais que j’abandonnerais pas mais je dois continuer. Alors je repars. J’ai l’impression de ne faire que cela. Longue marche et petite course. Mais çà avance. Le morale reprend des couleurs.

Un autre coureur fait comme moi. Cela fait quelques kilomètres que l’on fait çà. Quand lui marche moi je cours, et vice-versa. On n’arrive pas à courir ensemble mais bêtement cela nous fait avancer. Alors on se double chacun notre tour.

35ème kilomètre : ravitaillement avant la grosse côte. Je le prends rapidement. Je ne veux pas m’arrêter, pas m’imposer encore une halte. Je prends à boire et du sucre à la volée. Je sors du ravito quand je vois une maman et deux enfants. La petite fille dit « il a le maillot d’Imagine for Margo maman ! ». Oh que c’est top !!!! Elle me crie « allez allez » en applaudissant. La motivation se remplie une nouvelle fois. Cela plus les SMS, cela met du baume au cœur. 7 km Manu !

Je double mon camarade et je me lance dans la côte de la RENAUDIE. L’an dernier je me souviens avoir dit lors du semi à Caroline, on ne s’arrête pas. Elle l’avait fait sans s’arrêter, au moral, à l’envie. Je n’y arriverais pas cette année. Je marche la moitié de la côte. Je me fais doubler par une coureuse et par mon « poisson pilote ».

36, 37, 38, 39, 40ème kilomètre. Je ne me fais pas doubler, je ne double personne. Les seuls que je « récupère » sont ceux pris en compte par la croix rouge car ils ne peuvent continuer. Je leur fais à chacun un geste et je leur lance un mot gentil. Je me mets à leur place. Tout un entraînement difficile pour ne pas passer l’arche d’arrivée. Je suis dégoûté pour eux.

Je remercie tous les bénévoles que je vois et les gens de la sécurité. Sans eux pas de course. J’espérais qu’en entrant dans ALBI il y aurait un peu de monde pour encourager. Je n’avais pas vu l’heure, midi est passé depuis un moment. Seuls les bénévoles présents encouragent. La rue est presque toute à moi.

Mon long marathon d'ALBI 2017

Mon poisson pilote est devant moi. Deux bonnes centaines de mètres d’avance. Mais je vois que nous sommes dans le même état. Je rentre dans la dernière ligne droite avant le Stadium d’ALBI et son tour de stade avant l’arrivée.

Le téléphone sonne encore et encore. J’ai reçu plein de messages du 30ème à l’arrivée. Et à la vitesse où je courais y en a eu un paquet. Je ne regarde pas mais je sais que c’est pour m’encourager.

Je serre les dents. Elle est longue la ligne droite mais après c’est la fin. On ne marche plus Manu. Plus le droit. no

Je reprends mètre après mètre le « retard » sur mon compagnon tout habillé de noir. La chaleur et la fatigue semblent le faire souffrir. J’arrive à sa hauteur. Il marche. Je lui tape dans le dos et je lui dis « allez pas maintenant, c’est fini. Accroches toi à moi ». Je l’entends repartir et rester dans mes pas.

Il me lance « J’en peux plus vas y, j’suis mort ». Je me retourne et je lui cries dessus. « Non tu n’as pas le droit il reste moins d’une borne. Tu viens avec moi, moi aussi je suis cuit. On ralentit mais on finit ensemble ». Il se remet à courir. Des gens, surtout ceux qui ont fini avant nous sont là, et nous encouragent. On est au bout. On reste ensemble, côte à côte. Je lui parle. Cela m’aide aussi. Psychologie du coureur qui n’en peut plus.

Un garçon d’une dizaine d’années arrive vers nous. Il court avec nous. Je lui demande si c’est son fiston, il me dit que oui. Je me revois avec mon fiston (même si il est plus grand) à TOULOUSE l’an dernier. Il ne marchera plus.

Virage à gauche on va entrer dans le stadium. La coureuse qui nous a doublée dans la côte de la RENAUDIE marche. Je lui dis d’accrocher que c’est vraiment la fin. Elle me dit qu’elle n’arrive plus à respirer. Je lui dis tu respireras dans trois minutes on voit l’arrivée. ACCROCHE. Elle nous suit. Durant le tour de stade, je vais juste un peu plus vite qu’eux. Nous sommes que trois et le petit garçon a être sur la piste.

Ligne droite d’arrivée, bisou à ma maman là haut comme à chaque course et enfin le passage sur la ligne. La bénévole me donne ma médaille de finisher. Qu’elle a été dure à avoir celle-là. 4 heures 47mn et des broutilles à la fin ! Et mal nul part !

Je cherche mon épouse des yeux. Elle me fait un signe elle est au fond du parc d’arrivée. Je lui fais signe que j’attends mes deux « amis » qui arrivent. L’avantage maintenant c’est que je vois leur dossard avec leur prénom. Audrey passe la ligne. On se congratule et on se prend dans les bras. Elle me remercie mais je lui réponds que c’est elle qui a fini. J’ai juste dit un petit mot de motivation.

Arnaud passe l’arche avec son fiston. Il me cherche et me prend dans ses bras. « Putain merci à toi ! Je croyais ne jamais finir ». On reste un moment dans les bras l’un de l’autre sans rien dire.

Audrey est restée là elle aussi. On se félicite. J’adore ces moments ! Aucune course entre nous, seule la solidarité du runner.

Les gens qui n’ont jamais vécu cela pourraient se dire qu’on pense avoir gagné. Mais on a gagné ! Quelques larmes à l’arrivée de ce groupe de trois finishers et on part ensemble retrouver chacun les nôtres.

Mon long marathon d'ALBI 2017

J’embrasse mon épouse et je la remercie de son amour, de ses textos, de son soutien et d’avoir lancé ce SOS pour moi. Elle a les larmes aux yeux mais je la rassure. Je vais bien, juste de la fatigue. Pas de jambe durant la course mais aucun bobo. Mal nul part. Elle me demande si j’ai reçu des SMS. Je lui montre mon téléphone. 27 SMS sont encore non lus malgré ceux que j’ai déjà lu ! Énorme !!!!

La chaleur je ne la ressens que maintenant. Il fait chaud et j’ai énormément soif. Les bénévoles sont là encore super agréables et servent verres d’eau après verres d’eau. Super organisation !

Je permets de prendre cinq minutes de calme et je rassure tout le monde en envoyant une photo de ma bouille avec le maillot de l’association avec la médaille de finisher et en remerciant chacun et chacune de leur aide ! Ces SMS ont tous eu un impact sur moi ! Vous êtes énormes et je vous aime ! Merci merci et encore merci !

Mon long marathon d'ALBI 2017

Maintenant place à la récupération. Pas d’objectif de course pour le moment. Mais sachez que même si le marathon d’Albi a été difficile pour moi, il ne m’a pas dégouté de courir, de me battre pour aider la recherche à trouver des fonds pour soigner les enfants et en plus : avec mon épouse, mes enfants, ma famille et mes ami(e)s j’ai la meilleure équipe pour les aider ! Go Fight Win ! cool

 

Sur le 10km Guilhem Rouquette a réalisé un temps de 42mn23s il termine 59é/ 588    et 2éme cadet.

trail du somail…Y avait un lac?

7H00, au café, comme d’habitude… Ricou, Christophe, Florent et Cyrille au Rendez-vous. Malika levée trop tard ne viendra pas et domy est malade. Hugo et Marc se rendront directement à Prémian.

On charge la bétaillère, on descend vers le beau temps…humour!! Vent brouillard et pluie au rendez-vous…

Tout le monde sur le 9Km, sauf Florent qui veut taquiner le 23Km en compagnie de Cyrille.

Une pensée pour Manu sur le marathon, et à 9H00 le déoart est donné. Départ commun sur les 4 premiers kilomètres, puis après on se sépare. Certains sur le 9Km, ayant sans doute honte de s’inscrire sur de tels formats, se perdront et en feront 14, ils se noieront du coup dans les profondeurs du classement.

En haut, après les mille marches, sur le 23, c’est l’enfer. On n’y voit pas à 5 mètres, on cherche le balisage…et le lac!! Les racines sont trempées, vigilance.

Tout ce beau monde en terminera assez rapidement histoire de rejoindre le bercail le plus vite possible.

Marc: 52’17 » 8°, 1erV3

Hugo : 1H09’16 », 16°, 2eme Junior

Eric: 1H20’50 », 59°….perdu? 🙂

Christophe: 1H23’04 », 65°….perdu? 🙂

74 arrivants

Sur le 23 Km

Florent: 2H52’44 », 39°, 2eme Junior

Cyrille: 2H35’53 », 20°, 6eme V1

96 arrivants

Trophée de l’avenir à Vielmur

Déplacement de nos catégories Eveil Athlétique, le samedi 29 avril à Vielmur pour y disputer la 4ème journée du Trophée de l’Avenir. Trois épreuves au programme de l’après-midi: Le 30 m haies, le triple saut et le lancer de poids. De bons résultats pour notre Lacaunaise Peppa Victoor qui réalise une fois de plus le meilleur total des 3 épreuves avec 12 points et une belle performance au triple saut avec un bond à 5,45 m. Andréas Rivain et Pierre Soriano se partagent la 2ème place avec 11 points suivis de Nathan Cazabonne: 9 points et Dorian Sicard: 5 points. Félicitations à tous les 5 pour leurs résultats et leur assiduité aux compétitions depuis le début de la saison. Prochaine sortie, le samedi 6 mai à Labruguière pour les catégories poussines.

 

Trail du Salagou

Trail du Salagou

 

Pendant que certains arpentaient l’Aubrac d’autres moins courageux s’étaient inscrits sur le trail du Salagou. Covoiturage pour les filles ,Sonia ,Sabine ,Béa et Véro. Sabine en tenue estivale c’est vrai qu’il fait déjà chaud à Lacaune. Aîe, ça promet !

Plus on descend , plus il fait chaud … Arrivés au Salagou nous retrouvons Marie et Francis qui est ici « chez lui « !! ils sont motivés , heureusement pour eux ,ils vont faire le 24. on discute, on discute et on oublie de faire une photo tous ensemble , c’est l’heure de s’échauffer pour le départ du 24. Franchement à ce moment là, l’envie de s’allonger à l’ombre d’un arbre est beaucoup plus tentante, mais bon, on se tartine de crème solaire ( merci Sonia ,toujours très pro…) on va y aller ! Le départ du 6 ( Sabine et  Béa)est donné 10 mns plus tard suivi du 14 (Sonia et Véro )

Parcours vraiment magnifique, le lac, la terre rouge, c’est beau mais qu’est ce qu’il fait chaud! Sabine sera prise en charge à l’arrivée par les secouristes ,un coup de chaud ,à moins que ce ne soit les restes de la soirée de la veille ! Elle se remettra vite …

Véro sortira des sentiers balisés en compagnie d’un jeune homme qu’elle avait voulu suivre mais qui la ramènera finalement sur le « droit  » chemin.

Petit (oui oui, petit, rondelle de banane et quartier de pomme…..) ravitaillement à l’arrivée, et  retour à Lacaune , Béa est invitée et risque d’arriver pour le dessert.

Francis bouclera les 24 kms en 2h28

Marie :3h25

Sonia : 1h27

Véro : 1h30

Sabine : 39 mns

Béa : 41 mns

Véro 2017

 

Ultra Trans Aubrac

Vidéo du départ et un album photos (merci Sylvère)

Point de ralliement comme d’habitude chez ricou pour 17 h pétante. Toute la joyeuse équipe est présente où presque, certains auront pris le large plus tard, avec de toute façon le même objectif arrivés à saint geniez d’olt, hôtel de France, nous déposons nos affaires dans nos chambres respectives et descendons nous rafraîchir avant de passer à table.

Comme un vendredi soir on sent pas trop la pêche chez certains, surtout malika et domi( ce n’est qu’une parenthèse), la jeunesse, elle excellait toujours dans ce domaine c’est bien normal. Bref, après ce délicieux gueuleton (c’est une blaque bien sûr) on va dire après cet apport glucidique, fatigués, nous regagnâmes nos chambres, hâtes tout de même de se retrouver le lendemain matin.

Reveil aux aurores pour certains, petite accalmie pour d’autres ouf tant mieux ! tout semble se dérouler sereinement, éric avait élaboré pour chaque chauffeur ( car il fallait nous transporter d’une étape à une autre  merci à nos chauffeurs d’ailleurs) un plan avec l’accompagnement de chaque relayeur à son étape. Tout s ‘est déroulé dans une agréable joyeuseté d’humeur !on essaiera d’aller supoorter tous nos copains de course mais malheureusement il y eu un râté Virginie et notre ricou national n’ont pas eu ce privilège car à la vitesse où ils déroulent sur les courses, nous pensions les avoir loupés. oh, ce n’est pas bien grave, en tout cas nous avons tous joué notre partition jusqu’au bout  et parfaitement que des finishers.

Bonne gestion de course pour tous malgré une chaleur écrasante.
Une pensée pour notre  coureur Jérôme qui lui s’était engagé sur le 105 kms parti à 6 h le matin et a terminé 195é en 18h50, chapeau bas ça devait être très exigeant et fatigant. Beaucoup de joie et chargées en émotion pour nous en tout cas les nanas, on a adoré,  je pense que tout le monde s’est régalé, un parcours magnifique.
Dernière étape, après cette belle journée, retour hôtel pour un débarbouillage puis le fameux repas qui nous attendait avec cerise sur le gâteau
un podium pour les féminines une fois de plus !

lendemain retour au bercail, certains choisiront de rentrer rapidement où leur famille les attendent et pour d’autres, un petit gueuleton bien sympathique se déroulera au club house à lacaune pour clore ce joyeux et agréable week-end.
photos prochainement et résulats sur site trans aubrac
peut-être à l’an prochain
MALIKA 2017

Podium de nos championnes

Challenge départemental à Lavaur

3ème journée du challenge départemental des catégories poussines, poussins, samedi 22 avril à Lavaur, avec au programme: Le 50m, le 50m haies, le triple saut et le lancer de disque. Belle prestation de notre sociétaire, Laurie Sicard avec un total de 31 points sur l’ensemble des 4 èpreuves. Jade Joucla et Ambre Vidal se partagent la 2ème place avec 21 points, viennent ensuite Andréa Liprendy: 20 points, Manon Fabrès: 19 points et Romane Augé 9 points. A noter les 2 belles performances de Jade au 50m avec un chrono de 9″0 et les 12,10m de Laurie au lancer de disque. Un grand bravo à toutes les 6. Prochaine sortie des catégories Eveil Athlétique samedi 29 avril à Vielmur pour la 4ème journée du Trophée de l’Avenir.

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