Foulées Montredonnaise

Belle prestation de nos représentants lors des foulées de Montredon Labessonnié, dimanche 29 septembre. Au palmarès, 3 premières places pour Guilhem Rouquette en juniors, Hugo Fabre en espoirs et Jean Philippe Suc en masters 2. Dernier podium à la 3ème place pour Marc Fabre. Excellents résultats pour nos couleurs, avec en prime la participation dimanche 6 octobre de notre junior Guilhem aux championnats de France du 10 kilomètres à Canet. Félicitations à nos champions.

Millau : 100 km avec les stars

« Où que tu sois, Dieu te voit. » Cette sentence énoncée, lors d’une leçon de catéchisme, par M. le curé de Paulinet (Tarn) fait souffler sur l’enfant à qui elle s’adresse un vent de panique. Pire que dans les romans les plus noirs de science-fiction. Il en est tétanisé…

Le monde de l’image

Soixante ans après, il s’en souvient encore, même si ça ne l’a pas empêché d’endosser des initiatives variées, il est vrai règlementaires le plus souvent. Aujourd’hui dans le peloton s’étirant sur le ruban d’asphalte de Millau à Peyreleau, Dieu ayant moins d’influence, les hommes ont pris le relais : selfies, vidéos sous toutes les coutures. Et si les images ne suffisent pas, on rajoute textos, SMS, nouvelles instantanées : « Je suis au km 3 ; au ravito de Rivière ; le soleil vient de percer la couche de nuages… » À la façon dont ils doivent (ou s’imaginent ?) intéresser leur public, sans doute sont-ils des stars. Ce n’est pas le cas d’André Suc, pas cette année. Il est vrai que c’est un grand taiseux, encore plus en course. Pourtant, fort de sa grande expérience, il se croit autorisé à servir de mentor à Augustin (dossard 950), un campagnard palois novice sur la distance, au moins sur le goudron.

Trente-cinq, trente-six minutes au 5 km, voilà qui assure 12 h au final. Sinon, il se rabattra sur 12 h 30. Voire 12 h 54, pour battre le temps de 2018. Jusqu’au km 25, ça roule sans prêter attention. Km 30 : ah ! deux, trois minutes « de trop ». Faudrait pas trop lâcher maintenant. Km 35 : on est revenu dans les clous. Suit cette interminable approche de Millau. On va voir : s’il passe en 5 heures au marathon, toutes les éventualités sont encore possibles. Ne pas marcher surtout. Même dans la lente remontée vers le Parc de la Victoire ; de l’autre côté, ça ira tout seul pour redescendre. Dans le Parc, il entend des bourdonnements… le voisinage sans doute. Et, signalé par le speaker tarnais, est bien heureux d’arriver au comptoir du ravitaillement pour s’agripper, davantage que pour s’abreuver ou se restaurer, paramètres non négligés jusque-là.

Le « mental » aussi vieillit

    Trois ou quatre minutes plus tard, déjà 15 h 10. Faut y aller maintenant. Il marche, tranquille pour le moment. Et même un peu plus tard, à 15 h 15. 15 h 20 : itou, et le temps ne passe pas. Le pont Lerouge. Le km 45. Creissels. Sur l’allée d’en face, revient un athlète. Puis un autre, le regard ailleurs. Le soleil qui sort de plus en plus souvent, de plus en plus brûlant. Au-dessus des genoux, les muscles semblent comme enserrés dans des freins de remorque agricole. Et la jonction fémur et hanche (droits) qui manque d’huile. Le viaduc se dresse, si loin… À ce rythme, c’est un retour à Cabannes à 3 h 00 du matin. Et Gisèle (épouse et conductrice retour) qui est au cinéma.

Pas revu depuis une quinzaine de kilomètres, le Palois débouche de sa petite foulée : « Alors, ça va-t-il ? – Pas terrible, je crois que je vais abandonner… » Auparavant, je lui avais fait un laïus sur l’intermittence de la condition physique : durant les périodes de fatigue et lassitude extrêmes, il faut s’adapter, ne pas forcer son allure. Et un quart d’heure (ou un peu plus) après ce coup de bambou, la forme (relative) et l’envie revenaient. Il n’est pas au mieux, lui non plus. « Allez, courage ! » lui lancé-je, et ce sera notre dernier échange verbal. (Il finira en 14 h 45).

Ravito du km 96, …dans le sensdu retour : « J’abandonne. Puis-je vous laisser le dossard, ou dois-je le rendre à Millau ? – Ca va, monsieur ? Ou vous voulez que j’appelle un secouriste, ou la masseuse ? …La navette alors ? » Non, je rentrerai à Millau à pied, tranquille. Et discret, par égard aux concurrents en route pour la deuxième boucle. Car, avec mon débardeur de club, l’on pourrait encore penser que je suis un « athlète ». Où est la faille : canicule anti-entraînements, dispersion d’activités, insomnies partielles, 3 ou 4 kilos en plus, mauvaise adaptation des objectifs ? Autour de la montagne surplombant la ville, les deltaplanes tournoient. Ce matin, plus haut dans la vallée, c’était une compagnie de vautours. Eux, c’est sûr, ils nous auront la peau. C’est juste une question de temps.

Des athlètes admirables

17 h 30. Sur un banc, en face de la mairie et d’une possible sortie de cinéma, les pieds à l’air : « Bravo, bravo ! » Entouré de cyclistes, Hervé Seitz arrive, radieux. Les petits de l’école d’athlétisme vont ensuite l’accompagner, dès l’entrée dans le parc de la Victoire, jusqu’à la banderole. Une vraie star : quatrième victoire ici-même.

17 h 40, même banc. Un couple de vieux Millavois interroge : « Il est passé le premier ? », puis s’assied. Quelques échanges après, l’homme de 87 ans reprend : « Ah, de Lacaune. Le pays de la charcuterie. Murat aussi. Et aussi Moulin-Mage… Ah, c’est sur cette commune que vous habitez ? Mais il y avait bien un facteur qui était passé à la télé ? » Je vends la mèche un peu trop tôt. Et le vieux en m’examinant un peu mieux de reprendre : « Ah oui, maintenant que vous le dites, vous lui ressemblez…« Ce soir, à cause des 100 km, il aura raté une émission (Questions pour un champion) « qu’il ne manque jamais ».

Quant à André Suc, il faut bien se rendre à l’évidence : c’est une star. Oui, mais ça, c’était avant !

Monts de Saint Baudille

Compte rendu Trail des Monts de ST Baudille

Nous voici aujourd’hui 22 Septembre en banlieue mazamétaine et plus précisément à St Baudille. L’accueil se fait à la nouvelle salle des fêtes inaugurée récemment.

Cette année l’organisateur nous l’a fait à l’envers et le ressenti a été le même : c’était bien! (que ce soit dans un sens ou dans l’autre). La distance donc toujours égale et le profil similaire : on monte puis on descend mais qu’une fois… ça suffit pour une bonne suée.

Aprés les recommandations et encouragements du speeker au départ pour surtout « prendre du plaisir », c’est parti… tous ensemble et mélangés. Hommes, femmes, grands enfants s’élancent jusqu’à la première difficulté où des petits groupes se constituent… parfois ce sera même des couples. Ils se font et se défont au gré des obstacles pour se séparer souvent à la fin du parcours… sans une larme malgré ce lien qui s’ est tissé qui leur a fait vivre une expérience unique… C’est la vie diront certains pendant que d’autres se satisfairont d’avoir fait un bout de chemin ensembe.

A l’ arrivée des rapprochements autour du comptoir s’opèrent avec la dégustation de la traditionnelle bière. Le podium et la colation clôturent cette douce matinée et c’est l’heure de se quitter par une parole, une poignée de main, un sourire, une bise… un clin doeil !!!…. A bientôt pour des retrouvailles aussi intenses…

Résultats   96 Classés

1   PINEL  Aurélien         53:45

7   FABRE Hugo              59:48

10 SUC Jean-Philippe  1:01:30

45  FABRE Marc          1:13:14

Marco

Murat : Romain Barthès n°1

Cinq chiffres avant la virgule, tous des « 1 » : ainsi gagna romain Barthès. Mais nous sommes dans l’espace-temps : 1h11min11s. Une nouvelle ? Pas vraiment, le jeune Brassagais assurant les reportages en direct. La chaleur de ce dimanche 15 septembre sur les chemins dénudés montant au Cangrède lui imposant un arrêt fraîcheur au ravitaillement sis à 1030 m d’altitude, il dut cependant bagarrer pour en imposer ensuite à l’Albanais Yohann Camps.

Au-delà, les coureurs arrivent, le visage marqué par un ultime effort : la montée des marches. Même si là, ils sont soutenus par des bambins enthousiastes. Fourbus donc, et échelonnés, sauf un duo franchissant la ligne en même temps : le vétéran Pascal Gonthier et le local Lionel Gros. Ce dernier a l’avantage de connaître le parcours mieux que quiconque : avec son camarade Didier Piasco, il l’a balisé la veille. Un tandem qui avait du reste « pensé » cette boucle après la squelettique participation (42) de 2011. Présentement, avec 75 engagés, c’est le seul bémol retenu par le Comité d’animations organisateur, dans une 21e édition marquée par le succès de la visite du patrimoine (au musée des statues-menhirs cette année) concluant la journée. Et aussi par la participation des moutons de Candoubre, sans doute ayant eu écho de « Foulées bergères ». Mais eux ne s’étaient pas équipés de dossards…

3éme Kinder day

3ème édition du kinder day ce 07 Septembre à Lacaune.

Cet après midi , dans la salle de la Balme, 28 jeunes de 7 à 11 ans ont participé à la 3ème édition des journées kinder day organisées par le club d’athlétisme local : ACL.

Des ateliers d’initiations ont été proposés aux jeunes, qui ont découvert le saut, le lancer et la course.

Accompagnés de leurs parents, ils ont participé par équipe à une animation, et ils ont découvert le manège, le pas des géants, la poutre mobile, la catapulte, le saut en croix et la tête et les jambes…

Un gouter offert par le partenaire du jour et la remise de récompense (diplôme et médailles) ont clôturé l’après-midi, chacun se renseignant sur les modalités de participation aux entrainements proposés par le club d’athlétisme.

L’ACL tient à remercier les parents et leurs enfants pour leur participation , les parents qui ont participé à l’encadrement dans les ateliers, le professionnalisme de la secrétaire du jour qui a brillamment renseigné le tableau des résultats, les membres du club qui ont aidé au bon déroulement de cette initiation.

Pour plus de renseignements sur le club : contactez Ricou (06.33.24.33.13)

Liens photos du jour : https://drive.google.com/drive/folders/1HseoEyYgcRxYUwAUbqkYDgm_DGRgyOyw?usp=sharing

Direction Murat sur Vèbre

Murat, c’est la prochaine course en Parc du Haut Languedoc. Coureurs, coureuses, rendez-vous le dimanche 15 septembre, pour Les Foulées de Saint Jacques. Soit 16,5 km (avec 500 m. de dénivelé) de chemins divers et variés d’abord (sur 6 km) réservés aux pèlerins de Compostelle. Ensuite, les bipèdes marcheront sur les traces des quadrupèdes (brebis, vaches, faune sauvage…), tout en s’élevant en haut de trois côtes, histoire de bénéficier du panorama.

Au final (comme en 2018), après la traversée de la prairie centrale, il faudra monter les marches conduisant au Palais des Festi… je veux dire à la salle du Petit Train. C’est là que tout à commencé : la course à 10 h, les inscriptions (ou retrait des dossards des préinscrits) à 8 h.

Si un lecteur coureur ACListe sait se servir des réseaux sociaux, qu’il en use sans réserve pour la com des Foulées de st Jacques. Merci

FSJ.Murat.19-001

Foulée vabraise : tournicoti…

Course ludique ou d’animation proposée par l’association des commerçants vabrais, l’épreuve a réuni 26 amateurs, des environs essentiellement. Les Suc, dopés (par les résultats de la veille à Labruguière), croyaient encore rafler la mise, mais ils ont dû se contenter de la place de dauphins. Tournicoti tournicota dans les rues de Vabre, avant de se diriger vers la ferme équestre (au grand trot) de la Mouline, puis retour par la voie ferrée (enfin anciennement, de 1905 à 1962), avant qu’une montée en monotrace n’interrompe le train pris dans la vallée. Puis tournicoti tournicota dans les rues et faubourgs du village. Le régional de l’étape Jean-Philippe (demeurant au bourg) a dû s’incliner, dans un contexte où deux athlètes quinquagénaires ont creusé rapidement un inexorable écart sur leurs poursuivants.

La Foulée Vabraise (10 km)

1.Frédéric Proust. 2.Jean-Philippe Suc..(2M2). 10.André Suc en 55’57 » (2M3) (26 arrivants).

Trails à Labruguière

Samedi 7 septembre, les coureurs du Parc du Haut Languedoc (et les autres aussi) Lacaunais inclus avaient rendez-vous au COSEC, stade proche du domaine d’En Laure à Labruguière. Coup de chance pour la Piste Jaune s’élançant à 14 h : la météo du jour était placée sous le domaine d’un modeste vent du nord, rendant les conditions de course idéales. Labruguière, c’est la « ville ronde » : est-ce pour cela que, sur la course des 12 km (départ à 15 h 30) nommée « Lou camin del Farissou », certains coureurs, et non des moindres, ont perdu leurs repères. Ils ont donc tourné en rond… une fois, deux fois parfois ; il faut bien le signaler pour comprendre le classement. Les Lacaunais n’ont dans ce contexte pas perdu (ou pas trop perdu) leur sens de l’orientation, mais savent bien que, pour certains au moins, leur classement est flatteur. C’est ainsi, et les Trotteurs d’En Laure nous attendent pour des épreuves haut de gamme pour 2020, et nous y reviendrons.

Sur la Piste jaune (29 km), à signaler que Laurent Soccol loupe la victoire pour avoir perdu de dérisoires 60/100ème de seconde au kilomètres sur le lauréat. Victoire qui n’échappe pas à Jean-Philippe Suc sur les 12 km : un M2 certes bien mûr (55ans), mais moins que son poursuivant immédiat (à 17″) le tout frais M3 Pascal Gonthier.

Piste Jaune (29 km)

1.Jérémie Roussinet en 2h 47′ 40″ 2.Laurent Soccol en 2h 47′ 58″ (1M1) (55 arrivants)

Camin de Farissou (12 km)

1.Jean-Philippe Suc en 53’11 » 6.Hugo Fabre (1ES) en 57′ 12″ 32.Marc Fabre en 1h 04′ 31″ (2M3) 59.André Suc (1h 15′ 26″) 62.Tatiana Devic (1SF) en 1h 16′ 03″ (107 arrivants).

Le CHARCU’TRAILS 2019

Le 1er septembre 2019 restera dans l’histoire des Charcu’trails ! C’est la 15ème édition. La veille la météo et ses orages de grêle ont fait peur à tout le monde. Coureurs et organisateurs réunis. Ce sera la seule « peur » du week-end.

Les bénévoles vont vérifier le balisage. Si le 12 km n’a pas eu de soucis, ceux du 24 doivent à nouveau placer de la rubalise. L’orage a tout enlevé. Mais leurs efforts permettent au tracé d’être prêt à l’heure.

09h00 départ du 24 et du 12 km. Départ fictif et déplacement en cortège genre tour de France. Arrivé devant le café Ricou, le maire, M BOUSQUET, donne le départ réel. Cet endroit a été le départ du premier Charcu’trails. Une façon de rendre un hommage aux premiers traileurs et traileuses à faire cette course.

Après trois kilomètres, passage dans les salaisons Le RAY-GAL. La direction a permis de passer dans leur lieu de travail où sèchent jambons, saucisses, saucissons et autres produits locaux. La vue de tous ces produits et les odeurs font retentir cris, applaudissements et demandes en tous genres : »on peut en prendre un ? », « à partir de combien de jambons on est disqualifié ? » ou encore « c’est immoral de nous faire çà… On a faim maintenant ! ». Mais tout cela avec des sourires inoubliables aussi bien pour les participant(es)s, les bénévoles et les responsables de la société. Nous les remercions tous pour ce grand moment que l’on trouve qu’aux Charcu’Trails de LACAUNE !

Ensuite les inscrit(es)s partent dans les monts de LACAUNE. Tandis que la Bougnette est lancée, le premier du 12 km, BARTHES Romain en 45′, est déjà arrivé. La première ne tardera pas. Les 24 km voient un local de l’étape, encore un membre de l’ACL, gagner avec 11 minutes d’avance.

Les participant(es)s du 12 et du 25 km ont le droit à un cadeau de notre président en passant par une dernière côte dénommée la … Cerise ! La cerise sur le gâteau du 15ème anniversaire de la course.

Ce petit fruit a été amer pour beaucoup… y compris pour ceux qui ont du baliser cet endroit !

Une 15ème édition avec une météo clémente, aucune blessure grave à compter, et un repas convivial à base de charcuterie bien sûr !

LOU CAMBASTOU 12 km

BARTHES Romain 45 ’51 — LATGER julie 53’02

CABROL Christophe 46’07 — GAYRAUD Corinne 59’16

CAVAILLES Aurélien 46’23 — HUBNER 1h00

Trail du MONTALET 24 Km

ALMARIC Bastien 2h09 — TONIN Clara 2h39

STEENBERGEN Gaetan 2h20 — BOYER Emilie 2h46

BOUHE Benoît 2h21 — LOPEZ Karine 2h51

La BOUGNETTE 5km

ALBA Pierre 19’08 — MIRAOUI Alissa 25’18

COUZINIE Tristan 19’18 — TAMAGNINI Gioela 26’12

MUNOZ Mathis 20’33 — BRUGIERE Cindy 26’12

A l’an prochain notez déjà la date : le dimanche 6 septembre 2020 !

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