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Bellegarde : des belles des champs couleur bleu, blanc, Lacaune

Tout juste sortis du salon de l’agriculture, en ce dimanche 5 mars, les belles des champs de Lacaune se mouvaient avec grande dextérité, mais sur deux pattes : n° 2 et 3 sur le 16 km.

Tout avait commencé la veille : le Black Mountain trail annulé, trois coureurs inscrits choisissaient de se recycler dans une joute proche d’Albi. En s’ajoutant aux six prévus, voilà donc une bonne colonie qui quitte les neiges très temporaires des Monts de Lacaune. Covoiturage de rigueur. « Hé bé, il va pas couler une bielle le Chitit ». En sandwich, avec patience et commentaires, Éric Cambon suit Christophe Tichit qui respecte scrupuleusement les règles du jeu (normal pour un arbitre) et les limitations de vitesse. En troisième position, la caisse du trésorier (ah, ah, riez maintenant !) Jean Rascol : une belle voiture comme il sied aux bons financiers.

C’est une première, cette course de Bellegarde-Marsal (communes juste mariées), et pour une cause rare : l’association des parents d’élèves. Il y a donc beaucoup de petits. Et aussi un grand : Leslie Djohne qui habite donc par ici. Ambassadeur souriant du sport dont il fut champion du monde (400 m). Sur le registre de la quantité, Alban, Lescure et Lacaune se distinguaient. Après un échauffement avec Malika (Donni), Éric Cambon s’était rassuré : sa cheville semblait ouvrière.

Pour cause d’arbitrage de rugby un peu plus tard, Christophe avait opté lui aussi pour la course des 9 km. Et il s’y est illustré en laissant cependant le podium à ses homologues quadragénaires, comme lui. « Si t’avais vu, ils sont partis comme des fous… » Même analyse pour Éric qui termine dans le top 10, mais avec deux classards (quinquas) devant lui.

Bonne petite colonie lacaunaise sur le 16 km, vallonné mais sans pente exagérée. Sylvère était le photographe officiel du club. En premier, celui de sa « vedette » Tatiana (Devic), laquelle s’arrêta tout bonnement quelques hectomètres plus loin. Un caprice de star ? Non : c’est la plante (des pieds) qui l’a plantée. Déception aussi pour Jean (Rascol). Après le plantureux repas des os aux Vidals la veille au soir, il se laissa tenter par le premier ravitaillement venu, où il décida de séjourner (problème à un genou ou quelque chose par là). Dès lors Cyrille (Jacquemin) qui l’accompagnait jusque là se sentit pousser des ailes, revigoré par son grand bain de neige de la veille. Mais il était déjà illusoire d’aller cueillir Vincent (Duvernay) qui fait un Top 15. Quant aux deux filles, Dominique (Tichit) et Malika (Donnio), elles eurent la chance (et le talent) de finir 2ème et 3ème au scratch. Auprès du souriant Leslie, elles purent se croire l’espace d’un instant  sur le podium de quelconques Jeux Olympiques d’Athènes (2004) ou Pékin (2008). Mais ce n’était qu’un rêve…

9 km. 1er Stéphane Gesset en 37’48″…5ème Christophe (Tichit) à 3’31 » (mais à 28″ du podium)…9ème Éric (Cambon) …59 arrivants.

 16 km. 1er Florian Alberge en 1h10’05″…. 15.Vincent (Duvernay) à 11’… 23.Cyrille (Jacquemin)… 33.André (Suc)… 41.Dominique (Tichit), 2ème féminine… 45.Malika (Donnio), 3ème féminine… 67 arrivants

Black mountain et White snow

Ils sont chauds-bouillants les Lacaunais inscrits au Black. Cyrille (Jacquemin) en premier prévu pour le grand parcours. Départ de Lacaune-les-bains à 5 h du matin. Un peu plus tard, André (Suc) est descendu de la Montagne à cheval (-vapeur), et pour une fois est en avance au café Ricou, lieu de rendez-vous. Au comptoir des habitués, plus ou moins retraités. Qui interrogent au vu du superbe survêtement bleu : « Tu vas courir ? –Oui, oui, depuis la vallée du Thoré, jusqu’au pic de Nore. Et retour bien sûr. J’attends Christophe et Florent (Tichit) ». Et soudain les regards se détournent, un rien gênés et condescendants (tu crois qu’il est tout à fait normal… Il faisait pas tant de zèle quand il était à la Poste…). Car si à 5 h du matin, la pluie était de mise, rapidement des mouches blanches se sont accumulés sur landes, guérets et routes. Jusqu’à 25 cm (mesurés à 11 h. à Cabannes, hameau où le blanc est de mise hiver comme été, car 1500 brebis voilà qui fait des tonnes de lait sans parler de la laine, blanche aussi). Total : Cyrille est revenu d’Anglès où il a fait demi-tour, après une virée de trois heures. Quant au trio, ils s’en sont remis aux moyens modernes de communication que maîtrise parfaitement Éric (Cambon) : il a même trouvé le bouton « actualiser » (on ne devient pas « boss » pour rien). Et peu à peu, ils se sont rendu compte que ce n’était guère jouable de monter à 1210 m, avant que l’organisation ne le confirme dans les temps.

Comme ils sont un peu accros, sinon dépendants, nous retrouverons ces allumés, pardon athlètes, sûrement demain dimanche 5 mars à la « Belle de mars », entre Bellegarde et Marsal. Sauf Florent le junior qui doit satisfaire à son activité d’arbitre de rugby. Grosse déception, mais vu son âge, il aura largement l’occasion de se rattraper. Grosse désillusion aussi sûrement pour les organisateurs. Mais au fond ce n’est qu’un jeu: voilà qui devrait mettre du baume au coeur de tous.

Entraînement galette : la reine, c’est Béatrice

Dimanche 14 janvier, 9 h 29 : les rues de Lacaune sont vides; le café Ricou est plein. Même jour, 9 h 30 : le trottoir devant le café Ricou est plein. Le président-patron Éric Cambon place ses troupes pour la photo (souvenir et presse). Un vrai papa-poule : il fait très froid, et il installe « sa » vingtaine de coureurs bien à l’abri sous l’auvent. Sur le rideau, pleins feux sur les lettres « Grand Café Ricou »: c’est bon pour le commerce. Et deviner quelques athlètes dans la pénombre n’est pas forcément si négatif pour la promotion…

Avant de le passer à Émilie, la vendeuse de la charcuterie d’en face (afin que lui-même soit sur le cliché), Éric règle son appareil photo : du matériel très sophistiqué sûrement car, après avoir entendu une alerte par sonnerie, Éric parle à son appareil. Enfin, au bout de quelques minutes, tout est rentré dans l’ordre, et la photo est prise finalement par Antoine Canadas, un retraité de passage. Tous sont prêts à s’élancer (enfin !) quand une voiture (événement !) étrangère (immatriculée « 12 ») descend la grand-rue, déclenchant les exclamations : « C’est Béa ! » Bon, on l’attend.

Dimanche 14 janvier, 9 h 40. « Désolée, la route est mauvaise, » s’excuse Béatrice Cazabonne. En effet, pour venir de Barre, village juché à 920 m. d’altitude et ravitaillé par… Puech Georges, supermarché ambulant, il y avait au moins 1,2 cm de neige sur les six premiers kilomètres. Mais « Béa » bien adapté et adopté dans la région ne renie pas ses origines païbassoles. Du reste Béatrice (ou Béatrix) est la reine douairière des …Pays-Bas.

Une escale au jambon

Les organismes se sont un peu réchauffés dans la côte menant au jambon en fer du carrefour. Nouvel arrêt photo. Réglage. Et arrêt de la première voiture à passer, afin que tout le monde soit bien sur la photo, y compris les jeunes qui se sont hissés sur le premier étage du monument. Tous un peu transis par le vent mauvais. Le pilote de l’automobile, c’est Gilles Villeneuve. Et il est pressé. Qu’à cela ne tienne, il délègue son épouse, sans doute subjuguée par la plastique de ces athlètes (à moins qu’elle n’en ait pitié…). Le déclic passé, Gilles Villeneuve, plus connu ici comme paisible citoyen des Vidals que comme un transfuge de la Formule 1, peut poursuivre en couple son activité dominicale. Tout comme les sujets de la photo, ces coureurs aux allures diverses tempérées par des regroupements réguliers. Retenons qu’il y a un certain culte de la personnalité dans ce club, puisque le groupe passera devant la demeure, pourtant à l’écart, du président (je n’ai cependant pas vu de plaque commémorative).

Dimanche, 11 h 15. Retour au café Ricou. C’est l’heure de la galette (il en faudra bien cinq). L’occasion aussi pour les nouveaux (Marc et Hugo Fabre, les plus Vianais des Castrais, et la récente « Combejacoise » Malika Donnio) de faire connaissance avec les éléphants de l’Athlétic-club lacaunais (ACL). Béatrice sera reine à deux reprises. Mais elle n’a rien d’une dictateuse (ou dictatrice ? pour la rime au moins) : pas de mandat à vie, elle remettra son titre en jeu en janvier 2018.

En attendant, il y a la Ronde Givrée. Et le président va faire une intervention. Sans doute pour parler des parcours, des temps de passage, de la stratégie, de l’heure de rendez-vous au départ de Lacaune… Mais… quoi ? Il nous parle de chorégraphie, de faire des E, des A, des U… Tiens, il faudra que je consulte mon médecin de famille. C’est le docteur Valette, vice-président du club, et lui-même ancien interné des hôpitaux. Il saura bien déterminer si le comportement d’Éric est compatible avec la durée de son mandat, à savoir jusqu’à la fin d’année 2017…

 

Programme challenge Parc

Il es paru le programme du challenge du Parc du Haut-Languedoc 2017 sur internet (http://challenge.pnrhl.free.fr/). Les plaquettes papiers seront distribuées aux clubs organisateurs le jour de la Ronde givrée.

Un doublon cette année (le 13 août), donc il est possible de faire 21 courses sur 22 (Vas-y, Édouard !). Et un presque doublon (Brassac 36 heures après Castres). Sinon retour au double galop d’Aussillon, puisqu’est annoncé en sus un trail de Noël, une nouveauté originale et séduisante des athlètes orange (virant à un rouge généreux à cette saison-là) anticipant 2018. C’est à peu près la seule nouveauté marquante pour un règlement dans la lignée de 2016. Voilà qui tombe bien : cher lecteur, foin de la douceur de l’âtre, il est temps d’aller t’entraîner si tu veux briller dès le samedi 4 mars au km vertical (tiens, comme à Lacaune). Et tu seras peut-être un (z’)héros, adulé par une foule en délire le moment venu…

Bilans : une année record…

…en 2015-2016. Au moins en terme de licenciés : 78 ont émargé, et revêtu le maillot de l’Athlétic-club lacaunais. C’est ce qu’a déclaré le président Éric (Cambon) lors de l’assemblée générale annuelle du samedi 17 février. Déclinant ensuite les troupes sous toutes les coutures : 35 féminines, 43 masculins. À signaler aussi les départements sur les départements voisins, tout proches il est vrai : un quarteron de Murasson (Aveyron) et autant de la Salvetat-sur-Agoût (Hérault).

Une école d’athlétisme fournie     L’exploit de l’année écoulée reste chez les jeunes pousses, avec une trentaine d’inscrits à l’école d’athlétisme. Hélas, un bilan sans lendemain, comme le souligne leur entraîneur Claude (Sylvestre), bien secondé par Maël (Rul) et Mélanie (Caron) : « Ils sont nombreux, en septembre, à être entrés au collège et à son association sportive. Du coup, dans le présent exercice, avec 20 sorties pour 3 entrées, le solde est de  moins 17 « . Avec le « disquaire » Alexis (Houlès), à signaler aussi les performances en course d’Éva (Nègre), en lycée et club à Albi désormais, dont les entraînements sont suivis par Patrick Cavaillès, lequel conseille aussi d’autres jeunes du pays. Du coup, pour les enfants, Claude s’est retrouvé avec de nombreuses médailles, mais peu de jeunes pour les porter.

Des marches du Palais (des festivals) au défilé de mode   Chez les adultes, nous avons déjà signalé ici-même la bonne tenue des ACLacaunais au Challenge du Parc du Haut-Languedoc ; et Emmanuel (Rodier) a fait un rapport circonstancié sur l’escapade (10 coureurs et autant d’accompagnateurs) au marathon de Nice-Cannes. Malgré une performance modeste sur la Croisette (mais il n’a que 20 ans…), Bastien (Amalric) reste le fer de lance. Et le président décora aussi les plus assidus sur les courses, à savoir Christophe (Tichit) et Marie (Gil). Le trésorier Jean (Rascol) développa d’une voix grave les lignes d’un bon bilan. Et l’on apprit en cours de route que, sur un budget total annuel de 20 000 €, se dégageait un solde positif de 3 000 € essentiellement dû aux Charcutrails. Une gestion en bon père de famille devrait permettre soit des investissements, soit des participations du club aux sorties (Aqualand en juin 2016) ou aux inscriptions de courses (Ronde Givrée, Relais des 5 Clochers en 2016). En ce soir d’élections de Miss France, le public présent ne fut pas grugé : il assista au défilé de Miss (Sonia Bardy) et Mister (Florent Tichit) ACL (présentation de nouveaux anoraks.

Nouvelles recrues   Du public, fourni comme à l’accoutumée, fusa justement une remarque en termes fleuris, émise par Alain Valette, vice-président.  Ce dernier est ulcéré par le dérapage des frais d’inscription émanant de certaines organisations de courses : « C’est scandaleux que les coureurs, amateurs et passionnés, soient considérés comme des vaches à lait ! »  Une remarque approuvée par son voisin de banc, le Brassagais Maxime Durand. Celui-ci, qui se forge un palmarès flatteur sur les trails est une nouvelle recrue de qualité, au même titre que son « pays » Benoît Galand, pompier professionnel dans le civil. Toutes les nouvelles adhésions furent signalées mais, au vol, le rédacteur aura peut-être la mémoire qui flanche. Signalons Calas junior (Axel). Et la trinité Fabre : le père Marc (Vianais d’origine), le fils Hugo, et le Saint-Esprit Patrice, kiné de son état, qui (lorsqu’il est en forme) fait courir les paralytiques. Sur un terrain plus administratif, Philippe Augé, juge (d’athlétisme) aux multiples facettes, a intégré l’association. Tarno-Aveyronnais, il est aussi coureur, et vient de décrocher, après formation, un dernier diplôme de commissaire apte à lutter contre le dopage. (Mes amis, adieu le pot belge et le cocktail russe…). Voilà donc un bon cadre (il est entré au bureau) qui permet de pratiquer les loisirs athlétiques en toute liberté, et dans le respect des règlements comme il semble nécessaire. Les cadres règlementaires, c’est aussi ce qu’apprécie An…euh Robert Bousquet qui assure, après avoir félicité les principaux représentants de l’ACL, du soutien sans réserve de la municipalité (en cas de besoin), à condition de produire des dossiers bien calibrés : « Du reste, la salle de sport qui sortira peu à peu de terre à partir de mars prochain, sera sans aucun doute un bonus pour votre club ».

Après bilans, perspectives et protocole, vint le temps des réjouissances. Clôturées trois ou quatre heures plus tard (repas auto-généré, avec l’apport de plats « maison » pour la plupart) par la mousse Mauricette. Et sa part de mystère : au café ? au chocolat ? au caramel ? En tout cas un entremets divin qui laissa les convives (nombreux à être restés)… baba !

Merci à Manu pour les photos

Jogging du téléthon à Murat

Belle équipe (17 participants) pour ce jogging, une nouveauté, organisé dans le cadre du téléthon à Murat. Chevronnés comme amateurs ont décidé de rester sur le même parcours de 11 kilomètres, reprenant l’itinéraire des Foulées de saint Jacques, en raccourci afin d’en éviter les principales difficultés. Une mention particulière pour cet esprit de groupe, avec des galons pour les athlètes moins entraîné(e)s, dont l’effort a été le plus méritoire. Une démarche bien dans la ligne de cet esprit « téléthon ». Avec, après ce beau périple sur fond de magnifique journée d’hiver, la récompense de déguster les meilleures (ou pas loin) pâtisseries du monde lors du goûter offertes par les bénévoles murataises.

La coordinatrice Nicole Stella n’a pas manqué à l’instar des autres associations partenaires de signaler et remercier l’engagement du club d’athlétisme et de tous les participant(e)s. Lors d’une soirée, où les spectateurs ont eu la surprise de découvrir Maria (Jacquier) une marathonienne du club, déguisée en Calamity Jane (sur la photo, elle indique la direction du Far-West : top départ pour la ruée vers… les médailles d’or).

À l’année prochaine, pour découvrir un autre parcours qui, en difficultés et longueur, restera dans la norme initiale.

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Parc : challenge sportif, épilogue festif

Le Parc du Haut-Languedoc : en 2016, ce fut un terrain de jeu de 300 000 ha pour 3600 coureurs engagés sur 22 courses. Vaste donc, mais aussi pittoresque : entre le pic de Nore et celui de Tantajo (Bédarieux), en passant par le belvédère du Montalet, les « chasseurs de chrono » ont eu bien du mérite s’ils ne se sont laissé distraire.

 

La performance d’accord, l’assiduité d’abord : c’est un peu la devise de ce challenge pédestre qui, ce samedi 26 novembre à Brassac, bouclait sa 32e édition. Derrière les vainqueurs (Yohann Camps et Sandrine Gautier), sept sociétaires du club de Lacaune étaient à l’honneur

Jeunesse et nouveauté

Après les discours d’usage délivrés par les autorités – locales, du Parc et du Challenge – et écoutés par un nombreux public en salle de la Marquise, place à la jeunesse : Florent Tichit (18 ans, junior), Bastien Amalric (20 ans, espoir), et Tatiana Devic (24 ans, senior) emportaient la palme dans leur catégorie. Avec une fraîcheur revigorante : si Bastien – engagé en cette même soirée sous le maillot de Lacaune, mais en football – est déjà un vieux briscard sur le circuit, la championne interdépartementale (aveyro-tarnaise) Tatiana ne s’est mise au jogging que voilà un peu plus de deux ans. Quant à la famille Tichit, ils ont viré en mode athlète courant 2015. Car Florent avait quitté le podium depuis quelques minutes seulement que Dominique la quadragénaire s’y hissait (4e Master 1 femme), juste avant que son mari Christophe Tichit (5e Master 1) ne l’y relaie. À signaler que cette catégorie, de 40 à 49 ans, est fortement et brillamment représentée, puisque souvent les adeptes de sport collectif la rejoignent, contents, l’âge avançant, de trouver un loisir dans lequel l’endurance prime sur l’explosivité. Reste à signaler le classement de la quinquagénaire salvetoise Maria Jacquier (10e Master 2) qui n’avait pu se déplacer. Et clore par le Master 3 (+ de 60 ans) André Suc, même s’il n’est plus champion : battu en course par le stakhanoviste Édouard Meiler ; et sur le podium par les questions de l’animateur Patrick Fonvieille : « Combien d’élevages de cochon, en 1900 à Lacaune ? » Cent vingt en réalité (et non 80, comme les récompensés de la soirée). En épilogue, le présentateur Stéphane Tailhades déversait un torrent de miel sur les 22 organisateurs de ces épreuves dans les villes ou villages, sans oublier la cohorte de bénévoles emplis de bonne volonté participant à la réussite de ces animations.

Prochains rendez-vous

Le protocole terminé, l’abondante dotation en produits « Parc » rangée, restait à passer à la partie festive. Qui s’avéra toute aussi réussie. Avec notamment une soupe au fromage façon Aveyron (avec des pommes de terre) : voilà qui ne pouvait que combler le président de l’Athlétic club lacaunais Éric Cambon – que tout le monde ici appelle « Ricou », comme au café – toujours heureux d’afficher ses racines. Il avait fait le déplacement avec son trésorier Jean Rascol, tous deux ravis de la bonne tenue des Lacaunais « du Parc » comme de cette saison 2016, une année record avec ses 78 licenciés. Prochains rendez-vous du club : jogging du téléthon de Murat le samedi 3 décembre à 15 h 30 ; et l’assemblée générale du samedi 17 décembre à 18 h 30, dans la salle du stade d’athlétisme et de rugby, là-aussi suivie d’une soirée de convivialité.

Quant aux athlètes du Parc, ils peuvent entrer en hibernation. Mais pas longtemps : la première course du challenge 2017 – selon un calendrier qui sera ficelé le vendredi 9 novembre à 18 h 30 à Saint-Pons – est programmée pour le mois de février prochain.

(Article, à raccourcir, prévu pour la rubrique locale des journaux)1-florent-t1-florent-tichit2-tatiana-d 3-dominique-t4-christophe-t4-christophe5-andre-s5-andre-suc6-nombre-courses7-lacaunais-parc7-lacaunais

Salles d’Aude : trois équipes autour de cinq clochers

« Les gens bons frais. Frais ? …Mais c’est une blague ! » La remarque de Daniel (que tout le monde appelle « tonton », par usurpation, car seul au club le président-manager Éric Cambon peut le nommer ainsi à juste titre) semble frappée au coin du bon sens : voilà 68 ans qu’il est frais. Mais, même s’il ne court plus que sur invitation (quelle classe !), il reste performant : sur le parcours n°5,  142ème sur 257. Encore une année, et il entre dans la catégorie Masters 4 (M4) : à lui, les coupes et trophées. Là aussi, beaucoup d’expérience, car le coiffeur de la grand’rue estime que des coupes, il n’en a pas trop fait (hé,hé) : il continue son activité.

Richard (Jacob) s’attendait à passer un dimanche 20 novembre peinard, du côté de Saint-Salvy-de-la-Balme. Petit jogging en matinée, manière d’apprécier les couleurs changeantes de l’automne en Sidobre, tandis que sa conjointe Virginie (Hérail) la marathonienne est en course dans l’Aude. Quand, la veille, samedi soir, le téléphone sonne… C’est le président Ricou : « Après son marathon, Jeannot (Rascol) est trop endolori pour pouvoir assurer. Sûr, je peux faire deux parcours, mais… » Et c’est ainsi que Richard s’épingle — inédit depuis son service militaire — un dossard sur la poitrine. Et attend devant la cave coopérative d’Armissan que Virginie lui passe le relais. Avec une performance (186ème) qui a (presque) fait oublier Jean Rascol. Et en tout cas une disponibilité à saluer bien bas. Mais Richard, dans son équipe des gens bons (tout court) est aussi gagnant : en courant loin des rochers du Sidobre, il a vu la mer, toujours recommencée.

Lorsqu’on veut suivre à tout crin un concurrent afin qu’il ne vous lâche pas, l’expression d’usage est : « marquer à la culotte ». Eh bien, les athlètes qui ont voulu suivre Guillaume (Yeddou) en ont été pour leurs frais : c’était (forcément) mission impossible. De surcroît, engagement maximum, visible à sa spectaculaire arrivée (il se couche sur le flanc, quelques secondes) : c’est payant, avec une place de 8ème qui, dans cette deuxième étape, ouvre des perspectives à son équipe des gens bons secs.

Les performances                                                                                                                                                                            Les marathoniens de Nice-Cannes sont encore sur leur nuage : Éric (Cambon) termine 30ème du parcours initial, sur les talons de Vincent (Duvernay) : à sa suite Virginie (Hérail) tourne à plus de 13 km/h de moyenne. Quant à Tatiana (Devic) beaucoup plus jeune, quelques petites semaines de récupération, et elle reviendra à son excellent niveau ; mais saluons son engagement au service de la collectivité (l’équipe des « frais »).                                                                                                     Les « frais » : c’est peut-être en enrôlant Calas junior que l’adjectif s’est imposé. Très jeune, mais Axel est un véritable espoir : il termine 28ème du parcours n°3, à près de 15 km/h de moyenne (14,90 exactement, malgré 270 m. de dénivelé). À quelques dizaines de secondes de Lionel (Gros) des « gens bons secs », soit l’équipe « performance ». Les places dans ce team risquent bientôt de se faire chères…                                                                                                                                                    Yohann (Girabancas), 6ème sur le parcours terminal nous a habitués à ses excellents résultats sur ces circuits courts (tous les parcours développaient de 7 à 8 kilomètres). Comme il se doit, mettons en exergue le podium d’Aurélien (Cavaillès), 3ème à plus de 18 km/h (18,24 précisément). À cette allure de rallye, prudence dans les virages… Et ainsi les « secs » entrent dans le top 10.

En conclusion, c’est un dimanche bien agréable et ensoleillé que les 15 Lacaunais (+ un supporter) ont passé de part et d’autre d’une Aude proche de son embouchure. Et cette grande boucle, où les équipiers doivent rejoindre le clocher suivant — en desserrant rapidement le frein — impose un timing serré, mais qui a bien convenu à tous. De quoi faire regretter aux plus anciens l’ancienne formule, de bourg à bourg, de la Ronde Givrée du Sidobre. Mais bon, déjà bien beau que des dizaines de bénévoles passent leur dimanche à nous encadrer, pour notre loisir… D’autant que, pour le plus gros des troupes, je ne suis pas sûr que leurs foulées « impériales » soient un spectacle hors du commun.

Les gens bons secs : 9ème en 2 h 22′ 56 à 16,06 km/h de moyenne. [Parcours 1) 27e Vincent (Duvernay) ; 2) 8e Guillaume (Yeddou) ; 3) 18e Lionel (Gros) ; 4) 3e Aurélien (Cavaillès) ; 5) 6e Yohann (Girabancas)].

Les gens bons : 86ème en 3 h 02′ 07. [1) 30e Éric (Cambon) ; 2) 105e Virginie (Hérail) ; 3) 186e Richard (Jacob) ; 4) 91e Dominique (Tichit) ; 5) 136e André (Suc)].

Les gens bons frais : 149ème en 3 h 14′ 38. [1) 165e Christine (Rousset) ; 2) 222e Tatiana (Devic) ; 3) 28e Axel (Calas) ; 4) 167e Véronique (Calas) ; 5) 142e Tonton Daniel (Cambon)].

257 équipes classées.

 

  

Challenge du Parc : la tribu Tichit et les autres…

Je me suis amusé à faire les calculs pour le challenge du Parc (il faut enlever des points à ceux qui ont fait « trop » de courses, c’est à dire + de 14). Les gagnants sont Yohan Camps (devant Pascal Gonthier et Samuel Kim) et Sandrine Gautier (devant Isabelle Christoph et Nathalie Van den Broucke).

Pour les Lacaunais, Christophe T., 6ème au nombre de points total, descend à la 11ème place et serait 5ème M1. Sa chère Dominique fait juste mieux : 4ème féminine… mais aussi 4ème M1 car les quadras se taillent la part de la lionne. Le fiston Florent T est 1er junior. Bravo la famille !

Limpides sont les autres résultats des podiums : Tatiana (Devic) 1ère Senior F ; Bastien (Amalric) 1er espoir ; et André (Suc) 2ème M3. Bravo à eux, et à tous les autres qui animent les courses de villages.

À Montredon-Labessonnié, les Lacaunais se donnent à fond

Toujours à saluer : nouvelle épreuve ce dimanche 9 octobre dans un bourg qui était encore naguère chef-lieu de canton. Et une organisation top à tous les niveaux : inscriptions, parcours, structure, buffet, protocole. Bien sûr les plus vieux sur le circuit se souviennent encore du célèbre (et éphémère) « Trophée des Agates », course en ligne dans les années 1992-1995. Alors, (plus) longue vie aux Foulées !

Montredon, qui reste la plus vaste commune du Tarn, avant Castres, Murat et Lacaune. Les grands espaces comme le fait que l’on y dénombre les étoiles (au planétarium), voilà qui ne pouvait qu’intéresser des Lacaunais toujours avides de popularité… Des fiers-à-bras, ou plutôt fiers-à-pied qui ont fait des podiums certes, mais pas sûr que ça leur ouvre la « une » des tabloïds. « Je pouvais, ou plutôt j’aurais dû mieux faire… » Florent (Tichit), lui, ne se prend pas pour une star.  Pourtant c’est lui qui aura la performance la plus significative : premier junior, quelques décamètres devant son contemporain Hugo Fabre. Peut-être un peu trop fougueux au départ, mais le résultat est satisfaisant, d’autant qu’il assoit ainsi sa première place au challenge. Retenons aussi que son père Christophe (Tichit) a été le meilleur des sept lacaunais aves sa 14e place sur 119 arrivants.  Peut-être était-il pressé d’aller assister au derrrrby de rugby « Montredon versus Brassac », sans pression (ce coup-là, ce n’était pas lui l’arbitre). Mention particulière à son poursuivant à 30 secondes, le Salvetois d’origine Vincent (Pistre) qui est dans une spirale ascendante très prometteuse.

Tatiana : c’est un prénom adapté si l’on souhaite devenir une star. Voilà pourtant qui ne fait pas rêver Tatiana (Devic), adepte de joies simples, comme le soutien inconditionnel de supporter. Elle obtiendra une 2e place chez les seniors, loin c’est vrai derrière la senorita locale Melody. Le graal (comme dirait Éric (Cambon), cette fois André (Suc) comptait bien le toucher : l’extra-terrestre V3 Édouard (Meiler) courait les 100 km à Amiens (Somme) la veille. Surprise : il était aussi à Montredon… Enfin les 100 km du Val de Somme l’ont quand même un peu calmé… Et c’est un autre V3 (Jean Moralès) qui est sorti, sans coup férir, de derrière les fagots au km 7 pour lui damer le pion. « De toute façon, André, franchement, ce n’est pas un prénom de star… » se console l’intéressé.

Les résultats complets prochainement sur le site du challenge, et bravo à Yohan Camps, dauphin à Murat, qui a su s’adapter à ce parcours semi-urbain si différent, même s’il était loin d’être plat.

Foulées (10 km, ou un peu moins)

  1. Yohan Camps en 37’23…. 14. Christophe Tichit en 42’03… 17.Vincent Pistre en 42’38… 25.Éric Cambon en 43’38… 30.Florent Tichit en 45’02 (1er junior)… 63.Tatiana Devic en 49’55 (2ème senior). 64.André Suc (2ème V3). 82.Dominique Tichit… (119 arrivants)

Les photos: ICI

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